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Covid-19, vaccins: le gouvernement promet de la « visibilité »

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De nouveaux couvre-feux ? Quel calendrier pour la culture, la restauration, les stations de ski ? Jean Castex tente jeudi de donner « plus de visibilité » aux secteurs touchés par la crise sanitaire avant de prendre peut-être des mesures « plus lourdes » la semaine prochaine.

Le Premier ministre et le ministre de la Santé Olivier Véran tiennent une conférence de presse sur la crise sanitaire à 18H00, lors de laquelle ils entendent défendre la stratégie vaccinale du gouvernement et « donner le plus de visibilité possible aux acteurs qui en ont besoin, avec une part d’inconnu qui demeure sur la circulation du virus », selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

Dans les stations de ski, les remontées mécaniques ne rouvriront en tout cas pas jeudi comme initialement envisagé, a affirmé mercredi soir à l’AFP le secrétaire d’Etat chargé du Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne, invoquant « un palier plutôt ascendant en termes de nouveaux cas (de Covid-19) et de réanimations ».

Le président du conseil scientifique qui guide le gouvernement Jean-François Delfraissy estime que « ça va mieux actuellement que dans les autres pays européens », dont certains ont choisi de repasser par la case confinement, écoles comprises, (Angleterre, Irlande, Ecosse) ou de prolonger les mesures de fermeture (Allemagne).

Mais avec plus de 25.000 cas confirmés de Covid mercredi, « on arrive à des chiffres préoccupants », prévient-il. Et « au milieu de la semaine prochaine », quand seront connus les chiffres des contaminations pendant les fêtes, « ce sera peut-être le moment de discuter de mesures plus lourdes », faisant planer l’ombre d’un troisième confinement.

 « Fiasco »

M. Delfraissy suggère déjà de « tout faire pour retarder » la circulation du virus variant, plus contagieux et surveillé « comme le lait sur le feu », selon M. Véran. En attendant la vaccination, un « formidable espoir ». De 12 à 14 millions Français pourraient être vaccinées « à la mi-avril », selon lui.

A propos des lieux culturels, Gabriel Attal a évoqué « un calendrier de réouverture qui pourrait être progressif ». Il commencerait « par certains acteurs », comme les musées, « puis par d’autres ».

Le gouvernement est aussi attendu sur la réouverture des bars et restaurants, qui ne pourront sans doute pas reprendre leur activité le 21 janvier comme prévu.

Jean Castex doit également indiquer si de nouveaux départements seront concernés par un couvre-feu avancé à 18H00, au lieu de 20H00, comme c’est le cas pour 15 départements depuis le début du mois. « C’est une carte qui peut évoluer dans un sens comme dans l’autre », a précisé le porte-parole.

Sous le déluge de critiques de l’opposition sur la stratégie vaccinale, Jean Castex, qui sera aussi accompagné jeudi par Alain Fischer, le « M. Vaccins » du gouvernement, a promis qu’il s’exprimerait également « longuement » sur le sujet, après avoir dénoncé des « polémiques stériles » qui « n’ont jamais sauvé aucune vie ».

Forts de leur implantation de terrain, les élus de droite fustigent le « fiasco » de la vaccination, déplorant la lourdeur de l’administration ou un « échec » d’Emmanuel Macron.

Etat d’urgence

12.500 vaccinations ont été réalisées ce mercredi, contre 5.000 mardi en fin d’après-midi, selon le cabinet du ministre de la Santé.

Étrillé à cause d’un démarrage au compte-gouttes, le gouvernement a promis d’accélérer, notamment en permettant sans délai à tous les professionnels de santé de plus de 50 ans ou à risque de recevoir la fameuse injection dans les hôpitaux, et non plus seulement aux résidents et personnels des Ehpad.

Olivier Véran, qui sera entendu le 12 janvier par la commission des Affaires sociales du Sénat, a aussi prévu d’ouvrir la vaccination, avant fin janvier, dans des centres dédiés en ville, à toutes les personnes âgées de plus de 75 ans. « Nous ouvrons 100 centres destinés à la ville », puis « nous en ouvrirons 300 la semaine prochaine et 500 celle d’après », a précisé M. Attal.

Se pose également la question des doses disponibles. Aux 500.000 doses hebdomadaires du vaccin Pfizer/BioNTech, devraient s’ajouter 200.000 doses « le premier mois », puis « 500.000 par mois » du vaccin de l’américain Moderna, selon le gouvernement.

Le Premier ministre pourrait détailler en outre les missions exactes du cabinet de conseil privé McKinsey et Company, qui va désormais épauler le gouvernement dans sa stratégie vaccinale.

Il évoquera une éventuelle prolongation de l’état d’urgence sanitaire. Le gouvernement pourrait instaurer un état d’urgence sanitaire strict jusqu’au 1er juin puis un régime transitoire jusqu’au 31 décembre 2021, selon Libération.

Mercredi 25.379 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, tandis que le nombre d’hospitalisations a légèrement diminué. Avec 291 décès à l’hôpital, la maladie a tué 66.565 personnes depuis le début de l’épidémie.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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