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Covid-19: une situation qui inquiète, des décisions qu’on attend

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La journée des « décisions difficiles »? Un conseil de défense se réunit vendredi en fin de matinée et prendra des mesures pour « donner de la visibilité sur les prochaines semaines », selon Emmanuel Macron, au moment où la France redoute un rebond de l’épidémie de Covid-19.

Le gouvernement « va être obligé de prendre un certain nombre de décisions difficiles », « dans les huit à dix jours maximum », a prévenu mercredi Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique qui guide les pouvoirs publics.

Un avertissement fracassant qu’a nuancé le président de la République jeudi: « Le Conseil scientifique est dans son rôle, qui est technique », mais c’est aux dirigeants politiques de « prendre des décisions ».

« Il faut, je pense, continuer à être exigeants, réalistes, sans céder à quelque panique que ce soit », a déclaré le chef de l’Etat, qui souhaite « donner de la visibilité sur les prochaines semaines ».

« Ce sont évidemment les politiques qui décident, on est là pour les aider à prendre des décisions qui sont extrêmement difficiles, et en aucune façon il n’y a eu ni l’envie, ni une tentative de pouvoir médical », a concédé le Pr Delfraissy vendredi matin.

Le tableau général est préoccupant, avec des indicateurs qui ne cessent de se dégrader, en particulier dans certaines régions comme Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sur l’ensemble de la France, le nombre de cas positifs et le taux de positivité des tests augmentent régulièrement ces dernières semaines.

Dans une moindre mesure, cela commence à se ressentir sur le nombre de personnes transférées à l’hôpital, voire, pour les cas les plus graves, en réanimation.

– Près de 10.000 cas –

Près de 10.000 cas (9.843) de Covid-19 ont été enregistrés en 24 heures, selon les données rendues publiques jeudi soir. Un niveau record depuis le début de l’épidémie et le lancement des tests à grande échelle dans le pays.

Or, une augmentation du nombre de personnes infectées va entraîner « mécaniquement » une hausse des cas graves, avec quelques semaines de décalage, a mis en garde le ministre de la Santé Olivier Véran.

Le nombre de malades hospitalisés en réa a d’ailleurs dépassé jeudi la barre des 600, pour la première fois depuis fin juin, même si on reste très loin des 7.000 du mois d’avril, au pic de l’épidémie.

Toute la question est de savoir dans quelles proportions le nombre d’hospitalisations va augmenter.

Echaudés par la première vague, nombre de médecins craignent que les hôpitaux et les services de réa soient à nouveau débordés cet automne.

Actuellement, le virus circule surtout parmi les jeunes, population peu à risque, mais les personnes âgées et celles en mauvaise santé seront inexorablement touchées, préviennent-ils.

« Ce qui est complexe dans cette situation, c’est que comme les gens ne voient pas » augmenter fortement le nombre d’hospitalisés et de morts, « ils disent: +On en fait trop+. Alors que c’est la seule façon de contenir la situation », a analysé l’épidémiologiste Dominique Costagliola dans l’émission « C dans l’air ».

– « Bulle » –

A l’inverse, dans une tribune publiée vendredi dans Le Parisien, plusieurs chercheurs et scientifiques dénoncent « la communication anxiogène » des autorités qui, selon eux, « exagèrent systématiquement les dangers ». Parmi les 35 signataires, l’épidémiologiste Laurent Toubiana et le philosophe André Comte-Sponville, qui sont sur cette ligne depuis le début de la pandémie.

Reste donc à savoir quelles mesures seront annoncées, alors que les grands rassemblements sont déjà interdits et que le masque est obligatoire dans les lieux publics fermés ainsi que dans les rues de certaines grandes villes.

Le Pr Delfraissy a évoqué un renforcement de la protection des personnes âgées ou à risque (diabète, obésité, maladies respiratoires…) pour « créer une sorte de bulle » autour d’elles.

En outre, limiter le nombre de personnes à un rassemblement, y compris à la maison, « fait partie des éléments sur la table », a dit sur France Info jeudi l’un des membres du Conseil scientifique, Bruno Lina.

De son côté, le collectif de médecins Stop-Postillons a demandé que le masque soit porté par les enfants dès 6 ans, à l’école primaire, et non dès le collège.

Enfin, le conseil de défense devrait écourter à sept jours, contre 14 actuellement, la période d’isolement des personnes contaminées ou ayant été en contact prolongé avec une personne infectée.

Le Conseil scientifique y est favorable, car le dispositif actuel ne fonctionne pas. « On peut faire plusieurs constats d’échecs », a déclaré l’une des membres du Conseil, Laëtitia Atlani. Parmi ces échecs, « une augmentation du refus » de l’isolement, mais aussi des insuffisances dans les dispositifs sociaux d’accompagnement et de dédommagement de ceux qui doivent s’y soumettre.

Paul RICARD

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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