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Covid-19: une cellule en verre pour protéger les fidèles d’une église au Canada

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Fermées pendant la pandémie, les églises au Canada misent sur l’originalité pour leur réouverture: à Ottawa, l’une d’elle a aménagé une « cellule de Dieu » en verre pour permettre à ses fidèles de prier, en toute sécurité.

La structure d’environ 4 mètres carrés est séparée au milieu par une cloison vitrée et dotée d’un système de filtration de l’air pour prévenir la propagation du coronavirus.

Dévoilée au public cette semaine à l’église luthérienne Saint John d’Ottawa, « la cellule de Dieu », comme la surnomme le pasteur de l’endroit, Joel Crouse, permet aux paroissiens de renouer avec leur foi en toute sécurité en ces temps difficiles.

« Pendant cette pandémie, beaucoup de gens se sont sentis isolés et seuls. Le simple fait d’être ensemble, de s’asseoir et d’écouter nous a manqué », dit-il à l’AFP. Et, selon le religieux, nous nous demandons toujours si c’est sans danger.

Pour lui, « la cellule de Dieu résout tous les problèmes logistiques, comme le fait de s’asseoir trop près ou de devoir porter un masque ».

« Un paroissien a dit que c’était génial de pouvoir rire tout haut (dans la cellule) sans se soucier de la propagation du coronavirus », confie le pasteur.

Une récente augmentation du nombre de cas de Covid-19 en Ontario, province la plus touchée avec le Québec, a été liée en partie à des rassemblements religieux, notamment à un mariage à Toronto.

Le Canada recensait jeudi plus de 140.000 cas de coronavirus et 9.238 morts depuis le début de la pandémie.

Ame endolorie par la pandémie

La plupart des paroisses limitent désormais le nombre de places assises pour les services religieux.

Le pasteur Crouse précise que « la cellule de Dieu » est désinfectée avec des lingettes après chaque utilisation, conformément aux directives de santé publique.

Elle accueille tout le monde, personnes pieuses ou non, mais sur rendez-vous seulement, souligne-t-il.

Le prototype a été conçu et assemblé par SnapCab, une société ontarienne fabriquant des espaces de bureau fermés. Elle accélère actuellement la production des structures en vue de leur commercialisation.

Des gens viennent prier dans « la cellule de Dieu » mais aussi simplement échanger ou pour recevoir des conseils sur le mariage ou en période de deuil.

Une grand-mère atteinte d’un cancer en phase terminale l’a notamment utilisée pour voir son petit-fils.

Une autre femme a raconté qu’elle avait eu mal à l’âme pendant la pandémie, faute de contact avec sa congrégation.

Sur les conseils du pasteur Crouse, elle s’est rendue dans « la cellule de Dieu » pour rapidement se rendre compte à quel point cela lui « manquait de le voir et de pouvoir tout lui dire ». Le fait qu’il n’y avait pas de masque et que la paroi était vitrée, permettait de s’y sentir « libre » et en « sécurité », a-t-elle dit à la chaîne CTV.

Le pasteur affirme que la cellule lui permet également de comprendre plus facilement les communications non verbales, comme les expressions du visage, certains gestes ou la posture du corps.

« Psychiatres, travailleurs sociaux et pasteurs, nous sommes tous formés pour lire les signaux des gens », rappelle-t-il.

« On ne peut pas faire ça à travers un masque ou au téléphone, et pas toujours très bien non plus sur Zoom. »

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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