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Covid-19: 30 millions de cas dans le monde, nouvelles restrictions draconiennes attendues

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Plus de 30 millions de cas de Covid-19 ont été recensés dans le monde avec un taux de transmission jugé « alarmant » en Europe, où de nouvelles mesures sanitaires draconiennes sont attendues à partir de vendredi au Royaume-Uni et en Espagne.

En Israël, le nouveau confinement général du pays entre en vigueur vendredi pour trois semaines. Une manifestation contre cette mesure, annoncée la semaine dernière par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a rassemblé environ 400 personnes jeudi soir à Tel Aviv.

« Quand Netanyahu a annoncé le reconfinement, j’ai pensé me tuer! », lance Yaël, une manifestante. « L’économie chute, les gens perdent leur emploi, sont déprimés. Et pour quoi? Pour rien », souffle-t-elle.

Pays de neuf millions d’habitants, Israël a enregistré 1.163 décès dus au coronavirus. Et l’Etat hébreu est le pays ayant recensé le plus fort taux de contamination ces deux dernières semaines.

Plus de 30 millions de cas de Covid-19, dont plus de 943.000 décès, ont été officiellement recensés dans le monde, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de sources officielles jeudi à 19H45 GMT.

Avec 197.589 décès, les Etats-Unis sont de loin le pays le plus endeuillé par la pandémie, devant le Brésil (134.935 morts) et l’Inde (83.198 morts). Ces trois pays regroupent à eux seuls plus de la moitié des malades comptabilisés dans le monde.

En Europe, où le nombre de nouveaux cas est désormais supérieur à ceux enregistrés en mars et avril, le niveau de transmission est jugé « alarmant » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et conduit les autorités de plusieurs pays à resserrer la vis.

« Être dur » pour sauver Noël

« La seule manière d’assurer que le pays puisse profiter de Noël est d’être dur maintenant », a ainsi affirmé le Premier ministre britannique Boris Johnson dans une interview au tabloïd The Sun.

Vendredi, de nouvelles restrictions entrent en vigueur dans plusieurs zones du nord-est de l’Angleterre où vivent quelque 2 millions de personnes: il y sera interdit de se rassembler entre différents foyers, seul un service à table sera autorisé dans les pubs, et les lieux de divertissement devront fermer entre 22H00 et 05H00.

Dans toute l’Angleterre, il est déjà interdit de se réunir à plus de six personnes, enfants inclus.

Les nouvelles contaminations sont reparties en flèche au Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d’Europe avec près de 41.700 morts. Les cas quotidiens ont dépassé la barre des 3.000 depuis plusieurs jours.

En Espagne, autre pays durement touché avec plus de 30.400 morts, les autorités de la région de Madrid ont reconnu être dépassées par la résurgence galopante de la pandémie.

Ces dernières semaines, cette région de 6,6 millions d’habitants concentre un tiers des nouveaux cas et des nouveaux décès recensés en Espagne.

« Il faut faire tout ce que l’on peut pour contrôler la situation à Madrid », où « nous avons peut-être le problème le plus important » du pays, a affirmé le ministre espagnol de la Santé, Salvador Illa.

Le nombre de malades a explosé dans les quartiers et villes les plus modestes du sud de la capitale où l’on compte plus de 1.000 cas nouveaux pour 100.000 habitants ces deux dernières semaines. Une incidence bien supérieure à la moyenne nationale (285) qui est déjà l’une des plus élevées d’Europe.

Spectre du reconfinement

Face à cette aggravation, les autorités régionales annoncent vendredi de nouvelles restrictions qui devraient entrer en vigueur à partir de samedi ou lundi. Le but de ces mesures sera « de restreindre la mobilité et de réduire l’activité » dans les zones les plus touchées, a expliqué le responsable régional de la Santé publique Antonio Ruiz Escudero.

Cette perspective a fait renaître le spectre d’un reconfinement dans une ville encore éprouvée par les mesures d’une extrême sévérité subies par les Espagnols au plus fort de l’épidémie.

Un nouveau confinement « ne me semble pas être une bonne idée, pour les boutiques, le petit commerce, les petits bars, les écoles… Les gens sont déjà très stressés d’être à la maison, le confinement a été très dur » au printemps, a confié à l’AFP Maribel Quesada, une retraitée de 55 ans habitant dans le quartier de Puente de Vallecas, l’un des plus touchés de Madrid.

En France, le ministre de la Santé a annoncé que de nouvelles restrictions, dont « la possible fermeture des bars » ou « l’interdiction de rassemblements publics » seront décidées dans plusieurs grandes villes du pays, dont Marseille, Lyon et Nice.

Face aux fêtes privées et autres rassemblements informels, considérés partout comme un des principaux vecteurs de contagion, la province canadienne de l’Ontario a adopté des mesures dissuasives: les organisateurs de rassemblements de plus de 10 personnes à l’intérieur des logements, et de plus de 25 personnes à l’extérieur, sont désormais passibles d’une amende minimale de 10.000 dollars canadiens (6.400 euros). Et chaque participant encourt d’une amende de 750 dollars.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.

Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.

Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.

Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.

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Covid-19 : 67 millions d’enfants ont été privés au moins partiellement de vaccins à cause de la pandémie

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Selon l’Unicef, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points jusqu’à atteindre 81%.

Les effets du Covid-19 se font encore sentir. Entre 2019 et 2021, 67 millions d’enfants ont été privés totalement ou partiellement de vaccins vitaux en raison des perturbations liées à la pandémie, s’est alarmé l’ONU dans un rapport publié mercredi 19 avril. En trois ans, en raison des contraintes subies par les systèmes de santé ou des confinements imposés à la population, « plus d’une décennie d’avancées en termes d’immunisation de routine des enfants a été sapée » et « se remettre sur la bonne voie va être un défi », souligne le rapport, qui s’inquiète de risques d’épidémies de rougeole ou de polio.

Selon l’agence onusienne, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points, à 81%, du jamais-vu depuis 2008. Ainsi, 48 millions d’enfants n’ont reçu aucune dose d’aucune sorte.  Une situation d’autant plus inquiétante que ce déclin s’est produit à la fin d’une décennie où « la croissance de la vaccination infantile stagnait », après la hausse massive des années 1980, souligne l’agence onusienne.

L’immunisation des enfants sauve ainsi 4,4 millions de vies chaque année, souligne l’Unicef, un nombre qui pourrait grimper à 5,8 millions si le monde parvenait d’ici 2030 à réduire de moitié le nombre d’enfants privés de vaccins essentiels et à atteindre 90% de couverture pour les vaccins vitaux clés.

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