Coronavirus
Covid-19: un tour de vis prévu pour plusieurs métropoles, dont Paris
Le gouvernement va présenter mercredi une nouvelle cartographie de l’épidémie, qui fera passer plusieurs métropoles, dont Paris, en catégories « super-rouge » ou « écarlate », ce qui induira une série de nouvelles restrictions sanitaires.
Après un conseil de défense consacré au Covid dans la matinée, le ministre de la Santé Olivier Véran doit dévoiler ces dispositions lors de sa conférence de presse hebdomadaire à 19h00, selon une source gouvernementale.
Alors que l’épidémie connaît un net regain depuis plusieurs semaines en France et ailleurs en Europe, l’attention se focalise en particulier sur les grandes villes, dont certaines seront placées en « rouge », « super-rouge » ou écarlate », selon l’intensité de la circulation du Covid-19.
Dans les métropoles concernées, les préfets seront chargés d’annoncer les mesures locales rapidement, après concertation avec les maires.
Alors que le Conseil scientifique appelle à des contraintes plus strictes dans les 20 grandes métropoles, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Lille et Marseille ont toutes déjà annoncé ces derniers jours de nouvelles restrictions pour tenter d’enrayer le rebond du virus qui a fait au moins 31.416 morts en France.
Aucune grande métropole n’était jusque-là classée « écarlate », le plus haut niveau de circulation du virus avant celui d’état d’urgence sanitaire. Paris ou Marseille pourraient notamment être concernées.
Dans ses scénarios de réponse à la crise — fermeture ou semi-fermeture des bars, visites limitées dans les Ehpad, limitations des rassemblements… — le ministre ne devrait cependant pas recommander mercredi de reconfiner de centre-ville, mesure qui correspondrait plutôt à la catégorie d’urgence sanitaire.
Le conseil de défense a également abordé la question des tests, où l’embouteillage se poursuit », a reconnu le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Mais le calendrier de déploiement des nouveaux tests rapides ou des tests salivaires ne devrait être arrêté que la semaine prochaine.
Gabriel Attal a également évoqué la possibilité de nouvelles mesures d’aides si des secteurs économiques étaient impactés par le tour de vis sanitaire.
Durcissement à Paris
Paris, où le taux d’incidence du virus est remonté en flèche et atteint désormais 204 cas pour 100.000, selon le ministère, soit davantage qu’à Lyon, devrait à son tour être soumise à des mesures plus strictes. Le taux de positivité est de 9,9% dans la capitale pour la semaine du 13 au 19 septembre, avoisinant le seuil d’alerte.
Selon des sources concordantes, lors d’une réunion lundi entre l’Agence régionale de santé d’Île-de-France, la mairie et la Préfecture de police de Paris, ont été envisagées l’interdiction de vente d’alcool à partir de 20H00, l’interdiction de tout rassemblement au-delà de 10 personnes, ainsi que la baisse de la jauge maximale autorisée pour les grands rassemblements de 5.000 à 1.000 personnes.
Est également envisagée l’interdiction de location de salle pour des fêtes, y compris pour des mariages.
Aucune mesure ne serait en revanche envisagée pour les Ehpad de la région parisienne, les transports, ni de restrictions d’horaires pour les bars et restaurants, rejetées catégoriquement par la maire de Paris Anne Hidalgo.
La mairie de Paris met en garde contre des mesures trop contraignantes qui handicaperaient la vie économique et sociale.
« Nous, nous appelons à la vigilance: nous allons vivre longtemps avec ce virus, il faut faire quelque chose de vivable. L’objectif c’est de se protéger mais il faut laisser une vie sociale se faire », selon Anne Souyris, adjointe de la maire de Paris chargée de la Santé.
« Si on interdit encore toute manifestation dehors, qu’allons-nous faire des manifestations culturelles du type +Nuit Blanche+ (prévue le 3 octobre) ou les cinémas en plein air? » s’est-elle interrogée.
La France a enregistré 10.008 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures tandis que le taux de positivité des tests continue de grimper, selon les dernières données publiées mardi par Santé publique France.
La part de malades parmi les personnes testées (taux de positivité) continue de grimper, à 6,1% pour la journée de mardi, contre 5,9% la veille.
En outre, 4.244 malades du Covid ont été hospitalisés sur les sept derniers jours – soit 141 de plus par rapport aux chiffres annoncés la veille -, dont 651 en réanimation, a indiqué le service public de santé.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
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