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Covid-19: un an après le premier déconfinement, la France ne veut pas se rater

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Au lendemain des réouvertures des terrasses, cinémas ou musée et avant de nouvelles levées de restrictions, la France est sous pression pour réussir sa sortie de confinement et ne pas répéter les erreurs de l’an dernier.

« Sentiment mitigé quand je vois les gens heureux de se retrouver en terrasse mais vraiment très proches les uns des autres. Tiendra-t-on ainsi? », s’est interrogé sur Twitter le président de la commission médicale des Hôpitaux de Paris, Rémi Salomon.

« Ne faudrait-il pas être plus prudent et garder un peu plus de distance au risque d’un retour en arrière qui serait dramatique? », a-t-il poursuivi.

Certains ont aussi voulu prolonger la fête mercredi après six mois de fermeture des terrasses. A Rennes, près de la célèbre « rue de la soif », plusieurs centaines de personnes ont ainsi bravé le couvre-feu, désormais repoussé à 21h00. Les pompiers ont dû intervenir pour éteindre un feu et la police a utilisé des gaz lacrymogènes en réponse à des tirs de projectiles, selon le commissariat.

« C’était la réouverture, on peut comprendre qu’il y a eu un engouement mais j’appelle tout le monde, c’est notre intérêt commun, à respecter les règles », a insisté le Premier ministre, Jean Castex, jeudi lors d’un déplacement à Blois où il a visité plusieurs commerces.

« Profiter »

Critiqué par certains épidémiologistes qui jugent le relâchement des mesures trop précoce, le gouvernement veut éviter le scénario post-déconfinement de l’an dernier: un été insouciant puis une reprise de l’épidémie à la rentrée et à l’automne.

« A court terme, il y a des raisons d’être optimiste. Mais au 30 juin, on aura un relâchement qui sera vraisemblablement important et il est trop tôt pour en prévoir l’impact », résume à l’AFP Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie à l’université de Montpellier.

Les réouvertures de mercredi marquent la deuxième étape du plan en quatre phases annoncé fin avril par Emmanuel Macron. Il doit se poursuivre le 9 juin par la réouverture des cafés et restaurants en intérieur, des jauges moins strictes et un couvre-feu à 23H00, qui doit être supprimé le 30 juin si la situation le permet.

Mais si la circulation du virus a nettement diminué depuis quatre semaines, elle est loin d’avoir disparu, avec environ 14.000 nouveaux cas quotidiens en moyenne.

Le nombre de malades du Covid hospitalisés continue lui aussi à baisser: il y en a désormais 21.347, dont 3.862 dans les services de réanimation (contre 31.000 et 6.000 il y a un mois).

« C’est bien qu’on retrouve la vie française. On a le droit de profiter du moment mais ce n’est pas la bamboche du jour au lendemain. Il faut rester très rigoureux sur la question des variants », a averti le président de la République, Emmanuel Macron, mercredi lors d’une visite dans des clubs sportifs de l’Aube.

« Tourner la page »

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a lui espéré sur LCI « tourner la page du Covid » en « novembre ou décembre », si de nouveaux variants qui contournent la vaccination n’ont pas émergé d’ici là.

Vacciner est donc encore et toujours un enjeu crucial.

Pour l’instant, 21,56 millions de personnes ont reçu une première injection, soit près d’un tiers de la population totale (32,2%), dont 9,26 millions ont été vaccinées avec deux doses.

« Si on avait vacciné comme les Allemands et les Espagnols avec AstraZeneca, on serait à 23-24 millions aujourd’hui », a noté M. Castex.

Réservé aux plus de 55 ans en raison des risques rarissimes de thromboses graves, ce vaccin est boudé par les Français: seule la moitié des doses disponibles ont été utilisées, nettement moins que pour les vaccins de  Pfizer/BioNTech et Moderna.

La vaccination est encore soumise à conditions pour les 18-50 ans (la présence de comorbidités ou la prise de rendez-vous du jour au lendemain), au moins théoriques car elles sont souvent contournées. Le début officiel de la vaccination pour tous les adultes est fixé au 15 juin, mais le gouvernement n’exclut pas de l’avancer.

L’exécutif promet aussi de revoir sa stratégie de repérage et d’isolement des personnes contaminées, jugée trop peu efficace par les spécialistes.

« Il faut qu’on arrive à faire une nouvelle évolution de ce tester-alerter-protéger de façon à capter les chaînes de contamination beaucoup plus vite que l’été dernier. La vaccination seule ne peut pas arrêter la contamination », reconnaît-on à l’Elysée.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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