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Covid-19: retour en présentiel des collégiens et lycéens, début du déconfinement

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Une semaine après la rentrée des écoliers, collégiens et lycéens vont commencer à retrouver eux aussi leurs salles de classe lundi, qui voit également la fin des restrictions de déplacement, première étape dans le déconfinement progressif du pays engagé par le gouvernement.

Après deux semaines d’enseignement à distance, entrecoupées de deux semaines de congés, les lycéens font leur rentrée en demi-jauge, avec une alternance de classes en présentiel et distanciel.

Pour les collèges, la reprise s’effectue en présentiel, sauf pour les élèves de 4e et 3e des quinze départements les plus touchés par la pandémie de Covid-19, également contraints à la demi-jauge.

Pour l’occasion, le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer sont attendus dans la matinée dans un lycée professionnel de Laxou, en banlieue de Nancy.

« Malgré les craintes, la reprise en primaire s’est bien passée », s’est réjoui M. Blanquer dans un entretien accordé au Journal du dimanche.

Signe de la fragilité de la situation épidémique, il a maintenu le protocole sanitaire très strict en place avant la pause des dernières semaines: la fermeture d’une classe sera ordonnée dès qu’un seul cas positif y sera recensé.

Mais « si la situation s’améliore, nous pourrions par exemple envisager de fermer de nouveau les classes à partir de trois cas » ou « rétablir les classes entières pour tous les lycéens et les collégiens », a indiqué le ministre, qui entend par ailleurs accentuer le recours aux autotests.

Allègement progressif

« Nous allons en livrer 60  millions en mai et juin. La semaine prochaine pour les adultes, à partir du 10  mai pour les lycéens qui pourront se tester une fois par semaine », a énuméré Jean-Michel Blanquer.

Ce retour dans les classes et la levée des restrictions de déplacement actent le début du déconfinement en quatre étapes voulu par Emmanuel Macron.

Sa prochaine étape est prévue le 19 mai, avec la réouverture limitée des commerces, cinémas, musées, théâtres et terrasses des bars et restaurants, ainsi que le décalage de 19h00 à 21h00 de l’entrée en vigueur du couvre-feu.

Le 9 juin, ce couvre-feu doit être encore retardé à 23h00 et cafés et restaurants pourront accueillir, de manière limitée, des clients en intérieur. La levée totale des restrictions est prévue pour le 30 juin, à la veille des vacances.

Comme l’ont toutefois souligné le chef de l’Etat et ses ministres, ce calendrier reste soumis à l’évolution de la situation sanitaire.

Le déconfinement s’amorce alors que le pays connaît une décrue des entrées à l’hôpital et admissions en service de réanimation, avec une baisse respective de 13% et 18% ces sept derniers jours par rapport à la semaine précédente.

Ces chiffres restent cependant à un niveau élevé avec en moyenne 1.564 nouvelles hospitalisations et 357 entrées en réanimation quotidiennes sur les sept derniers jours.

Ouvrir la vaccination

Dimanche, 28.818 lits d’hospitalisation et 5.585 de réanimation étaient occupés, selon Santé publique France. Depuis le début de la pandémie, 5,6 millions contaminations au Covid-19 dont plus de 104.800 décès ont été recensés.

En parallèle du calendrier du déconfinement, celui de la vaccination a été étoffé la semaine dernière, alors que de nombreuses voix se sont élevées pour exiger du gouvernement qu’il ouvre largement les vannes de la vaccination.

Depuis ce week-end, tous les majeurs atteints de comorbidités peuvent se faire vacciner, de même que tous les plus de 18 ans dans certains territoires d’Outremer (dont la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane) et même les plus de 16 ans à Mayotte, le département le plus jeune de France.

Pour les plus de 50 ans sans maladie particulière, la date n’a pas changé: l’ouverture de la vaccination est programmée le 15 mai.

Son élargissement à tous les enseignants sans limite d’âge (seuls les plus de 55 ans sont éligibles depuis le 17 avril), une demande récurrente des syndicats, n’est pas prévu non plus dans l’immédiat.

35.000 enseignants, soit 20% de la population ciblée, ont reçu une première dose selon Jean-Michel Blanquer, qui a assuré que « l’ensemble des personnels recevra(it) la première injection avant les vacances d’été »

Le 15 juin, tous les majeurs pourront se faire vacciner, selon le calendrier.

Depuis le début de la campagne vaccinale le 27 décembre, 15,87 millions de personnes ont reçu une première dose.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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