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France

Covid-19: nouvelles restrictions: à qui le tour?

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Après Aix-Marseille et Paris, la menace de nouvelles restrictions sanitaires se profile jeudi dans plusieurs villes pour freiner l’épidémie de Covid-19, dont la circulation fait craindre une surcharge pour les hôpitaux, surtout en Ile-de-France.

Trois jours après l’entrée en vigueur de la fermeture des débits de boisson dans la capitale et de protocoles plus stricts dans les restaurants, le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a comparé la situation à une « veillée d’armes » mercredi devant des députés, doit prendre la parole à 18H00, aux côtés du ministre de l’Economie Bruno Le Maire.

Cinq métropoles pourraient suivre le même chemin que Paris: Lille, Lyon, Grenoble, Saint-Etienne et Toulouse, pointées il y a une semaine par le ministre de la Santé comme proches de basculer à leur tour en zone d’alerte maximale.

« Dans les endroits où ça circule trop vite, en particulier où ça circule beaucoup chez les personnes âgées, qui sont les plus vulnérables, et où on voit de plus en plus de lits occupés aux urgences, on doit aller vers plus de restrictions, comme celles qu’on a pu connaître par exemple dans les Bouches-du-Rhône ou dans Paris et la petite couronne », a prévenu Emmanuel Macron mercredi soir lors d’un entretien sur TF1 et France 2.

« Tout en espérant éviter ce passage en alerte maximale, nous nous tenons prêts », a indiqué la ville de Lille, en expliquant avoir invité les restaurateurs à signer une charte transcrivant le protocole sanitaire renforcé déjà mis en place à Paris.

Dans la métropole de Saint-Etienne, 53 communes et 400.000 habitants, « tous les signaux étaient au rouge en début de semaine », a indiqué à l’AFP le député de la Loire Régis Juanico.

« Plan blanc »

Au-delà des bars et des restaurants, le passage en zone d’alerte maximale a signifié pour Paris la fermeture des foires, salons professionnels et cirques, des jauges plus limitées dans les centres commerciaux, grands magasins et les amphis universitaires, ainsi que la fermeture des piscines aux adultes et le maintien de portes closes pour les salles de fitness.

Conséquence du tempo choisi par le gouvernement, avec des mesures qui tombent au fur et à mesure de l’évolution du virus dans les territoires, les maires concernés revendiquent leur part de décision et n’hésitent pas à critiquer l’exécutif, à l’instar des élus marseillais qui avaient dénoncé un manque de dialogue après l’annonce de la fermeture totale des bars et des restaurants le 23 septembre. Depuis, les restaurants marseillais ont pu rouvrir selon le même protocole que dans la capitale.

« Sans cesse accroître la contrainte n’est pas toujours la bonne pédagogie, me semble-t-il, notamment sur la question des jauges et le fait de fermer les bars à 22 heures », a déclaré le maire EELV de Lyon Grégory Doucet.

Plusieurs grandes villes européennes serrent aussi la vis, comme Bruxelles où cafés et bars doivent fermer jeudi, ou Berlin et Francfort qui ont instauré un couvre-feu.

Rappels de personnels ?

En région parisienne, c’est la situation dans les hôpitaux qui inquiète sérieusement et les prochaines semaines s’annoncent difficiles, même si la dynamique ne ressemble pas à celle des mois de mars-avril, quand le nombre de patients dans les services de réanimation doublait en seulement trois à quatre jours.

Pour faire face à cette « marée très forte » attendue de nouveaux malades du Covid-19 et à un taux d’occupation des lits en réanimation qui dépasse désormais les 40%, avec des prévisions à 50%, le directeur général de l’Agence régionale de santé francilienne Aurélien Rousseau a annoncé jeudi avoir déclenché le « plan blanc », synonyme de déprogrammation d’activités, de réaffectation des effectifs en interne, voire de rappel de personnels en congés si besoin.

« Il n’y a pas plus de moyens », a déploré sur le plateau des « 4 vérités », sur France 2, le chef des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou Philippe Juvin, en prévenant que certaines opérations ne pourraient pas être déprogrammées aussi facilement qu’au printemps pour accueillir des patients Covid-19.

« Au mois de mars, 5.000 lits de réanimation en France, au mois d’octobre, 5.000 lits de réanimation, est-ce que c’est normal ? « , a demandé le médecin, maire LR de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine).

Selon le dernier bilan, 32.445 personnes atteintes du coronavirus sont décédées en France depuis le début de l’épidémie.

France

Éducation à la sexualité: Borne défend un programme « indispensable »

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Éducation à la sexualité: Borne défend un programme "indispensable"

L’éducation à la vie affective et sexuelle est cruciale, martèle la ministre de l’Éducation, Elisabeth Borne, alors que le programme rencontre des résistances et suscite des débats.

Le programme d’éducation à la sexualité, prévu pour la prochaine rentrée scolaire, a été qualifié d' »indispensable » par Elisabeth Borne, ministre de l’Éducation, lors de son intervention sur France Inter. Ce programme, qui a fait l’objet de nombreuses critiques et retards, vise à intégrer trois séances annuelles dans toutes les écoles, collèges et lycées de France.

L’élaboration de ce curriculum a été marquée par des oppositions de la part d’associations conservatrices et de certains responsables politiques, qui critiquent notamment l’inclusion de concepts tels que l’identité de genre. Mme Borne a précisé que cette notion n’est abordée qu’à partir du lycée, conformément à la législation en vigueur. Les documents fournis au ministère de l’Éducation ne mentionnent pas explicitement l’identité de genre avant la seconde, bien que le concept de genre, distinct du sexe biologique, soit introduit dès la cinquième.

L’objectif du programme est de fournir une éducation adaptée à l’âge des élèves, visant à promouvoir le respect de soi et des autres, ainsi que l’égalité entre les genres. Mme Borne a souligné que les questions de sexualité ne sont abordées qu’au collège, tandis que les aspects affectifs et relationnels sont traités dès l’école primaire.

Ce programme, qui devrait être examiné prochainement par le Conseil supérieur de l’éducation, a été retardé en raison de ces controverses. Initialement prévu pour la rentrée précédente, il a été reporté à la demande des associations et des parents d’élèves, désireux de participer à son élaboration.

La mise en œuvre de ce programme s’inscrit dans le cadre d’une obligation légale depuis 2001, mais sa mise en pratique a été jusqu’à présent très limitée. La ministre espère que cette nouvelle initiative permettra de combler ce déficit éducatif, offrant aux jeunes les outils nécessaires pour comprendre et respecter leur propre identité ainsi que celle des autres.

Malgré les résistances et les débats, Elisabeth Borne reste ferme sur la nécessité de ce programme, soulignant son rôle dans la formation d’une société plus respectueuse et égalitaire.

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Économie

Retraites : Vers une nouvelle taxe pour financer la protection sociale ?

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Retraites : Vers une nouvelle taxe pour financer la protection sociale ?

La ministre du Travail envisage une contribution des retraités pour financer la protection sociale. Une mesure qui pourrait toucher jusqu’à 40% des retraités.

Dans un contexte de discussions budgétaires pour 2025, Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargée du Travail et de l’Emploi, a suggéré sur TF1 le mardi 21 janvier une réorientation des contributions financières vers les retraités, en particulier ceux disposant de pensions supérieures à 2 000 euros. Cette proposition vise à alléger la charge financière actuellement portée principalement par les entreprises et les salariés actifs.

La répartition des coûts de la protection sociale est au cœur des préoccupations gouvernementales. Le financement de la branche autonomie, selon la ministre, repose trop lourdement sur les actifs. Pour pallier cette iniquité, une taxe additionnelle sur les retraités « aisés » est envisagée. L’objectif est de diversifier les sources de financement pour une meilleure équité entre générations.

L’idée d’une contribution basée sur le niveau de pension soulève des questions sur le seuil à partir duquel un retraité est considéré comme « aisé ». La ministre a mentionné des pensions de 2 000 à 2 500 euros comme potentiels seuils, mais elle a précisé que cela restait à discuter. Cette mesure pourrait potentiellement toucher une large partie des retraités, estimée à 40% de cette population.

La proposition d’Astrid Panosyan-Bouvet s’inscrit dans une volonté de solidarité intergénérationnelle. Elle estime que les retraités doivent participer plus activement au financement de la protection sociale, notamment pour couvrir des dépenses comme l’autonomie des personnes âgées. La ministre a chiffré cette contribution potentielle à un montant compris entre 500 et 800 millions d’euros par an, dans le cadre d’un besoin total de 2,5 milliards d’euros.

Cependant, cette idée de taxer les retraités a suscité des réactions variées. Gaëtan Dussausaye, du Rassemblement National, a qualifié cette proposition de « provocation », soulignant l’injustice perçue par certains retraités qui voient déjà leurs pensions rognées par l’inflation et les prélèvements sociaux.

L’analyse de cette proposition montre une volonté de rééquilibrage financier, mais aussi les défis politiques et sociaux qu’elle représente. La mise en œuvre d’une telle taxe nécessiterait une concertation approfondie pour définir les critères de « richesse » des retraités et assurer une acceptation large de la mesure. Le gouvernement devra naviguer avec prudence pour éviter de créer une fracture générationnelle ou de marginaliser une partie de la population qui a déjà contribué toute sa vie au système social.

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France

Grippe : l’épidémie continue de s’intensifier en France

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Grippe : l’épidémie continue de s’intensifier en France

L’épidémie de grippe en France atteint des sommets alarmants avec un bilan de 600 décès en une semaine. La vaccination insuffisante et le manque de préparation sont pointés du doigt.

La France est actuellement en proie à une épidémie de grippe d’une ampleur rarement vue depuis 2019. Le nombre de décès liés à cette maladie a atteint un niveau inquiétant, avec 600 morts recensés en une seule semaine. Cette situation critique met en lumière l’importance de la préparation et de la prévention face à des épidémies saisonnières.

Le professeur de médecine d’urgence, Frédéric Lapostolle, a exprimé ses préoccupations quant à l’anticipation insuffisante de cette crise. Selon lui, l’épidémie de grippe n’a pas été prise au sérieux à temps, ce qui a entraîné une montée rapide des cas et des décès. Les indicateurs hospitaliers et de mortalité témoignent de la gravité de la situation, avec des taux de décès nettement supérieurs aux moyennes annuelles.

L’épidémiologiste Sibylle Bernard-Stoecklin, de Santé publique France, confirme cette tendance alarmante. Elle souligne que la transmission rapide du virus pourrait conduire à une surmortalité dépassant les 9 000 à 10 000 décès habituellement enregistrés lors d’une épidémie de grippe. Les données du réseau Sentinelles montrent un taux d’incidence des virus grippaux à 231 nouveaux cas pour 100 000 habitants, bien au-dessus du seuil épidémique fixé à 179 cas.

Santé Publique France a également rapporté une activité hospitalière extrêmement élevée. Entre le 6 et le 12 janvier, 7,3 % des décès en France étaient dus à la grippe. De plus, le réseau Oscour a noté que 5,2 % des patients admis aux urgences durant la première semaine de 2025 souffraient de symptômes grippaux, un chiffre presque cinq fois supérieur à la moyenne habituelle.

Frédéric Lapostolle a également souligné que la vaccination, notamment dans les Ehpad, n’a pas été à la hauteur des attentes. Il déplore un taux de vaccination notoirement insuffisant, ce qui augmente le risque pour les résidents de ces établissements de se retrouver aux urgences. Cette situation souligne l’urgence d’une meilleure campagne de vaccination pour protéger les populations les plus vulnérables.

Face à cette crise, les autorités sanitaires appellent la population à se faire vacciner pour limiter la propagation du virus et réduire la charge sur le système de santé. La grippe, bien que souvent sous-estimée, montre ici son potentiel destructeur lorsqu’elle n’est pas prise en charge de manière proactive.

Cette épidémie de grippe rappelle l’importance de la vaccination et de la préparation pour éviter que de telles situations ne se reproduisent ou ne s’aggravent à l’avenir.

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