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Covid-19: nouveau « lockdown » en Angleterre, 100.000 cas en 24h aux Etats-Unis

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Dans l’espoir de contenir la progression rapide du Covid-19, l’Angleterre impose jeudi un nouveau « lockdown » d’un mois à ses 56 millions d’habitants, tandis que l’Italie et Chypre se préparent à vivre sous couvre-feu et que les Etats-Unis ont battu un record avec près de 100.000 cas recensés en 24 heures.

L’Europe est la région du monde où le nouveau coronavirus se propage le plus vite : plus de 11 millions de cas y ont été décomptés, dont la moitié répartis entre la Russie, la France, l’Espagne et le Royaume-Uni. A l’échelle mondiale, la pandémie a fait au moins 1,2 million de morts, les Etats-Unis en recensant le plus (233.650). Le pays a aussi enregistré mercredi un record quotidien de 99.660 cas.

Après l’Irlande et la France, l’heure d’un deuxième confinement sonne jeudi pour l’Angleterre et ses 56 millions d’habitants. Au désespoir des pubs, épicentre de la vie sociale, mis à rude épreuve par des mois de pandémie et un premier « lockdown » au printemps.

« On va payer ça pendant des années. Cette fermeture nous coûtera des milliers (de livres sterling) supplémentaires », déplore Joe Curran, propriétaire du pub The Queen’s Head, dans le très vivant quartier londonien de Soho.

Les commerces jugés non essentiels devront fermer, tandis que les restaurants, pubs et cafés ne pourront proposer que livraisons ou vente à emporter. En revanche, les écoles resteront ouvertes.

Pour apaiser les inquiétudes, le Premier ministre britannique Boris Johnson a promis que ce reconfinement se terminerait le 2 décembre. « J’espère vivement que nous pourrons alors remettre ce pays de nouveau en marche, rouvrir les entreprises, les magasins à l’approche de Noël ».

« Proportions incontrôlables »

« Personnellement je pense que ça aurait dû avoir lieu plus tôt », juge Estella Cicek, copropriétaire d’un salon de coiffure à Londres, bondé depuis l’annonce du reconfinement. « Maintenant nous devons fermer nos portes pour au moins un mois », en pleine période des fêtes, cruciales pour les commerces.

La résurgence du virus a également poussé le NHS England, le système public de santé en Angleterre, à passer à son plus haut niveau de préparation aux situations d’urgence à partir de jeudi.

Le Royaume-Uni est le pays le plus endeuillé d’Europe avec près de 48.000 morts liés au virus.

En Italie, encore traumatisée par la première vague du printemps, le chef du gouvernement Giuseppe Conte a signé un décret d’une durée d’un mois instaurant un couvre-feu dans tout le pays, qui entrera en vigueur vendredi.

Il sera interdit de circuler entre 22H00 (21H00 GMT) et 05H00 du matin, et ce jusqu’au 3 décembre. Les lycées seront fermés et les centres commerciaux devront également fermer pendant le week-end.

Les 20 régions d’Italie seront divisées en zones vertes, oranges et rouges en fonction de la gravité de la situation épidémiologique, dans lesquelles des mesures plus ou moins restrictives seront appliquées.

A Chypre, où un couvre-feu nocturne sur l’ensemble du territoire est instauré dès jeudi jusqu’au 30 novembre, l’inquiétude prévaut. « La hausse quotidienne des cas peut atteindre des proportions incontrôlables, menaçant le système de santé, les emplois et le bien-être de tous », a averti le président Nicos Anastasiades mercredi.

Au Portugal, où 70% des quelque dix millions d’habitants sont concernés depuis mercredi par un reconfinement plus souple que celui du printemps, le gouvernement pourrait bientôt prendre des mesures plus strictes. Le pays a connu mercredi son plus lourd bilan quotidien depuis le début de la crise sanitaire, avec 59 décès et 7.497 nouvelles contaminations.

Ailleurs en Europe, de nombreux pays ont pris les uns après les autres des mesures antivirus. Les Pays-Bas ont fermé pour deux semaines musées, cinémas, zoos, sex-clubs; l’Autriche, où les réunions privées sont limitées à deux foyers maximum, vit sous couvre-feu nocturne.

Effets délétères

La Pologne a annoncé la fermeture des cinémas et de la plupart des magasins dans les galeries marchandes, ainsi qu’un passage total à l’enseignement à distance.

Et en Hongrie, le Premier ministre Viktor Orban a imposé le retour de l’état d’urgence lui permettant de gouverner par décret, disant craindre la saturation des hôpitaux d’ici la mi-décembre.

La Russie a pour sa part enregistré mercredi 19.768 nouveaux cas de nouveau coronavirus et 389 décès, battant des records établis il y a quelques jours. Mais les autorités assurent toujours ne pas prévoir de mesures de confinement majeures dans le pays.

Quant au gouvernement suisse, il a mis mercredi l’armée à disposition des cantons qui en feront la demande, face à l’explosion du nombre de cas et la situation tendue dans les hôpitaux.

Le Danemark a annoncé qu’il allait abattre la totalité de la quinzaine de millions de visons élevés sur son territoire à cause d’une mutation du Covid-19 déjà transmise à 12 personnes, qui menace l’efficacité d’un futur vaccin pour l’homme.

La pandémie a également des effets délétères pour les autres maladies : une étude publiée mercredi par la revue médicale britannique BMJ montre que retarder le traitement d’un cancer, même d’un mois, entraîne un impact significatif sur le risque de mortalité des patients.

Des conclusions qui « invitent à la réflexion », jugent les auteurs, alors que de nombreux hôpitaux ont dû reprogrammer les opérations considérées comme « non urgentes » afin d’augmenter le nombre de lits et de soignants disponibles pour les patients atteints de Covid-19.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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