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Covid-19 : le confinement « saison 2 » déjà en question

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Attendre les premiers effets du confinement ou le durcir encore ? Le gouvernement, qui fait le point jeudi sur l’épidémie de Covid-19, doit déjà faire face aux questions sur l’efficacité des nouvelles mesures de restriction prises il y a une semaine.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, va s’exprimer à 18H00, après plusieurs jours de communication chaotique du gouvernement sur les commerces ou rayons autorisés à ouvrir, puis sur l’annonce aussitôt démentie mardi d’un couvre-feu supplémentaire à Paris.

Il n’est pas certain que le ministre fasse de nouvelles annonces, d’autant que c’est la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo qui a pris les devants jeudi matin avec l’annonce de la fermeture dès 22H00 dans la capitale de « certains débits de boissons », épiceries et lieux de restauration à emporter, pour éviter des « attroupements » propices aux contaminations.

Moins d’une semaine après l’entrée en vigueur du confinement, plus allégé que celui décrété en mars, les effets sur la circulation du virus ne sont pas tangibles.

« On ne verra pas d’effets du confinement probablement avant dix jours », a pronostiqué sur CNews Philippe Juvin, le chef des urgences de l’hôpital Pompidou.

4.000 malades en réa

Dans le même temps, la seconde vague de l’épidémie, à l’oeuvre depuis plusieurs semaines, met à rude épreuve les hôpitaux et les soignants, confrontés à un afflux de plus en plus massif de malades.

Avec 540 nouvelles admissions dans les services de réanimation, soins intensifs et continus et environ 400 décès quotidiens comptabilisés trois jours de suite (bilan total de 38.674), le rythme des hospitalisations et des morts rappellent désormais ceux du printemps.

« Le pire est devant nous », s’est alarmé le président de la commission médicale d’établissement de l’AP-HP, Rémi Salomon, dans l’émission Quotidien mercredi soir, en fixant « le pic » autour du 15 novembre et en évoquant l’hypothèse que les soignants ne puissent plus « accueillir tous les patients qui arrivent ».

Au niveau national, plus de 4.000 malades du Covid-19 se trouvaient en réanimation mercredi, sur une capacité portée de 5.000 à 6.400 lits. Ce chiffre devrait bientôt dépasser 7.500, avec un palier suivant établi à 10.500, selon le gouvernement.

Mais, comme l’a expliqué mercredi le ministre de la Santé Olivier Véran devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, cela passe par des fermetures de blocs opératoires et des déprogrammations d’interventions chirurgicale.

« vivre normalement »

L’urgence est donc à la baisse de la circulation du virus, qui ne se voit pas encore dans les chiffres. Mercredi, le nombre de nouveaux cas positifs comptabilisés depuis 24h s’élevait encore à 40.558 cas.

Dans ce contexte, des voix s’élèvent déjà pour que le confinement prenne des allures plus strictes.

« Les gens en ont un peu marre d’entendre parler du covid (…) les gens ont envie de vivre normalement », a concédé Rémi Salomon, mais « je crains que le virus ne circule encore trop quand je vois les gens autour de moi qui vivent presque comme avant ».

« Le télétravail n’est pas assez généralisé (…) Et puis il y a ces 12 millions d’élèves des écoles, collèges et lycées qui continuent à aller en classe et à se réunir sans mesures barrières à l’extérieur », a également déclaré dans la Croix le professeur Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Tenon, à Paris.

Pour lui, « l’objectif de revenir à 5 000 n’est donc pas atteignable avec un confinement si léger ».

« On fait tout pour minimiser les risques sans paralyser le pays », a rappelé mercredi le ministre de la Santé Olivier Véran.

Une recherche du compromis de plus en plus critiquée par l’opposition, qui attaque désormais avec virulence la « cacophonie » gouvernementale.

« On risque de perdre des deux côtés: ne pas endiguer l’épidémie et mettre à plat notre économie », a fustigé le président des Républicains (LR) Christian Jacob.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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