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Covid-19: Macron attendu pour alléger les contraintes et donner des perspectives

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Emmanuel Macron est attendu mardi soir pour dévoiler les grandes lignes d’un confinement allégé, fixer « un cap » et évoquer la stratégie du gouvernement pour vacciner la population contre le Covid-19, alors que la crise sanitaire pèse plus que jamais sur l’économie et le moral des Français.

Si des annonces concrètes sont attendues, comme la réouverture des commerces autour du 1er décembre, le chef de l’Etat a assuré vouloir donner « de la cohérence, de la clarté, un cap ». Il s’adressera aux Français mardi à 20H00 lors d’une allocution télévisée.

« Rien n’est pire que l’incertitude et l’impression d’une morosité sans fin », a-t-il confié au Journal du dimanche, au bout d’un mois de confinement national ajouté aux couvre-feux, qui ont enrayé la reprise économique.

Malmené par la pandémie, le géant agroalimentaire français Danone a annoncé lundi vouloir supprimer jusqu’à 2.000 postes dans ses sièges en France et à l’étranger.

Le confinement aura aussi un coût pour la santé, notamment à cause des retards dans la prévention des cancers.

« Il y a une absolue certitude qu’il y aura plusieurs milliers de morts supplémentaires par cancer qu’il n’aurait dû y en avoir s’il n’y avait pas eu le Covid »,  a averti le généticien et président de la Ligue contre le cancer, Axel Kahn, sur LCI.

Vers les 50.000 morts

Les restrictions sanitaires ont permis de ralentir la circulation du virus et de franchir le pic épidémique de la 2e vague. Conséquence, la pression hospitalière a commencé à légèrement reculer.

Dimanche, 31.522 patients touchés par la maladie étaient hospitalisés, dont 4.491 dans les services de réanimation, en baisse depuis le pic de la 2e vague le 16 novembre (33.466 dont 4.903 patients en réa). Le nombre de morts, dont le bilan total approche les 50.000 depuis le début de l’épidémie (48.732), a aussi commencé à se stabiliser.

Dans ce contexte de léger mieux, le chef de l’Etat devrait confirmer la levée de certaines contraintes: durement éprouvés par deux confinements durant l’année, les commerces dits « non essentiels » comme les librairies ou les boutiques de vêtements se dirigent vers une réouverture au 1er décembre, tout comme les lieux de culte et les clubs de sport, pour les mineurs seulement, mais avec des protocoles sanitaires renforcés.

Dans leur sillage, les cinémas, théâtres et musées espèrent aussi pouvoir accueillir du public au plus vite, mais la séance du soir sera-t-elle autorisée si un couvre-feu est toujours en place ?

Les cafés et les restaurants ne devraient pas obtenir de feu vert pour rouvrir dans les prochains jours.

Vaccin

D’autres questions restent en suspens: si le Premier ministre Jean Castex a déjà annoncé le maintien de l’attestation de déplacement, les limites d’une heure et d’un kilomètre pour la promenade, qui privent d’espaces verts une partie de la population, seront-elles maintenues ? Enfin, quelles consignes seront données par l’exécutif pour les retrouvailles en famille à Noël ?

« Les réunions de famille où on va avoir toutes les générations, ça me paraît encore être une situation risquée pour ce Noël. Je serais prudente par rapport à ça », a souligné sur France Inter l’épidémiologiste Dominique Costagliola, directrice de recherches à l’Inserm, pour qui « on a encore un virus qui circule à des taux relativement élevés ».

Dimanche, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé que les « assouplissements » se feraient « en trois étapes au regard de l’évolution sanitaire »: d’abord au 1er décembre, puis avant les congés de fin d’année, puis début 2021.

Emmanuel Macron devrait également dévoiler les grandes lignes d’une stratégie de vaccination de la population française, après l’annonce lundi d’un 3e vaccin « efficace » à 70% en moyenne par le laboratoire britannique AstraZeneca.

Après le fiasco des masques et l’échec des tests, l’exécutif est attendu au tournant sur le sujet, d’autant que les sondages montrent une population sceptique sur l’intérêt de se faire vacciner.

Parmi les autres défis pour éviter une 3e vague de coronavirus avant une vaccination effective, le gouvernement doit adopter une meilleure stratégie de dépistage de la population, après l’échec du triptyque « tester, tracer, isoler » à la sortie du premier confinement.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.

Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.

Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.

Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.

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