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Covid-19 : les indicateurs sanitaires se dégradent, Macron promet de vacciner plus

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Plus de malades à l’hôpital et en réanimation, plus de contaminations: pendant que les signes d’emballement de l’épidémie de Covid-19 se multiplient, Emmanuel Macron promet encore d’accélérer la vaccination, en l’élargissant dès ce week-end aux plus de 70 ans et aux enseignants en avril.

A chaque jour, son annonce: lundi, le ministre de la Santé Olivier Véran dévoilait l’ouverture prochaine de vaccinodromes, pour des opérations plus massives à partir du mois d’avril; mardi, à Valenciennes (Nord), le chef de l’Etat a promis que les 70-75 ans, sans comorbidités, pourraient se faire vacciner à partir de samedi.

Pour « accélérer à partir de ce samedi », un numéro de téléphone dédié pour les plus de 75 ans qui n’ont pas pu se faire vacciner va aussi être mis en place.

Le président de la République a également annoncé qu’une campagne de vaccination serait organisée pour les enseignants dès la mi-avril.

La vaccination était jusqu’à présent ouverte aux résidents d’Ehpad, où elle a permis de faire drastiquement baisser le nombre de morts, aux plus de 75 ans, aux 50-74 ans atteints de comorbidités les exposant à des formes graves du Covid-19 et à tous les professionnels de santé.

Plus de doses

Démarrée il y a bientôt trois mois, la campagne a été tributaire des approvisionnements limités en nombre de doses, qui doivent arriver plus massivement à partir d’avril, et des déconvenues du vaccin d’AstraZeneca.

Lundi soir, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, 6,3 millions de personnes avaient reçu une première dose, dont 2,4 millions ont été vaccinées avec deux doses. Un niveau insuffisant pour sortir de cette crise sanitaire qui a fait 92.648 décès depuis un an, dont 344 à l’hôpital entre dimanche et lundi.

Les annonces d’Emmanuel Macron interviennent au contraire sur fond de dégradation des indicateurs de l’épidémie, que l’exécutif espère freiner avec les nouvelles mesures sanitaires entrées en vigueur ce week-end.

Depuis samedi, dans seize départements, dont toute la région parisienne, les Hauts-de-France, une partie de la Normandie et les Alpes-Maritimes, de nouveaux commerces ont fermé, les déplacements sont limités à 10 km, sauf motif dérogatoire, et le gouvernement a renforcé ses appels au télétravail et à ne pas inviter d’amis chez soi.

« Dedans avec les miens, dehors en citoyen », résume le gouvernement, alors que tout le pays reste soumis à un couvre-feu à 19h, et que les bars, restaurants et lieux culturels sont fermés depuis bientôt cinq mois.

« Bouton stop »

« Un confinement qui n’en est pas un », craint pour sa part le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Frédéric Valletoux.

« Je dis au gouvernement : il faut garder vraiment le doigt sur le bouton stop. Et si dans quelques jours, on s’aperçoit que les chiffres ne s’inversent pas, que les tendances ne se calment pas, il faudra appuyer sur le bouton stop, c’est-à-dire un bouton de reconfinement réel », s’est-il inquiété, sur LCI.

Lundi, la barre des 4.500 malades du Covid-19 hospitalisés en service de réanimation a été dépassée (contre 4.406 la veille), rapprochant les réas du pic de la 2e vague de l’automne (4.900 le 16 novembre).

« Mais au pic de l’automne, ça faisait plus de 15 jours qu’on était en confinement, des mesures de freinage très fortes avaient été prises », a souligné Frédéric Valletoux, également maire de Fontainebleau.

Dans trois régions, l’Ile-de-France, les Hauts-de-France et la Provence Alpes-Côte d’Azur, l’afflux de malades a déjà contraint les hôpitaux à déprogrammer des soins et à « pousser les murs » pour augmenter les capacités d’accueil des cas graves. Des transferts de patients ont aussi été organisés, mais loin des proportions annoncées par le gouvernement (« des dizaines, voire des centaines ») il y a dix jours.

« Partout c’est plein, plein, plein. Plein comme un oeuf (…) A ce rythme-là, on va droit dans le mur », alerte, dans une interview au Parisien, le chef de la réanimation à l’hôpital Bichat, à Paris, Jean-François Timsit, qui souligne que les transferts sont « systématiquement refusés par les familles ».

C’est le cas en Ile-de-France, où, selon des chiffres arrêtés à vendredi, le taux d’incidence s’est envolé à 537 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur les sept derniers jours, contre 474 la veille, bien au-dessus du seuil d’alerte maximale de 250.

Désormais 42 départements dépassent ce seuil d’alerte maximale, contre seulement 23, le 10 mars.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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