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Covid-19: le masque obligatoire fait son retour dans de nombreuses villes

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De nombreux départements ou villes, comme en région parisienne ou à Lyon, ont annoncé le retour du masque obligatoire dans la rue dès vendredi pour tenter de juguler le variant Omicron, qui fait exploser les contaminations au Covid-19.

La préfecture de police de Paris a annoncé mercredi soir le retour du masque moins de quarante-huit heures plus tard dans la capitale.

Le masque devra être porté par les personnes âgées de plus de 11 ans, « à l’exception des personnes circulant à l’intérieur de véhicules, des cyclistes et des usagers des deux-roues » ou des « personnes pratiquant une activité sportive » dans les rues et les lieux ouverts au public, hors bois de Boulogne et de Vincennes, a-t-elle précisé dans un communiqué.

Les autres préfectures d’Ile-de-France ont emboîté le pas en annonçant des mesures similaires, dont les contours divergent toutefois selon les départements.

Le masque est de nouveau imposé dans l’ensemble des départements des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne, de la Seine-Saint-Denis, dans toutes les communes du Val-d’Oise (périmètre compris entre les panneaux d’entrée et de sortie de la commune) et de la Seine-et-Marne, dans les agglomérations de l’Essonne et dans le centre des agglomérations des Yvelines.

« Il le faut de toute manière il n’y a pas le choix. Pour éviter les contaminations avec le Omicron tout ça, (…) c’est un mal nécessaire », estime Mohamed Ben Jemaa, 68 ans, retraité interrogé jeudi par l’AFP à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

« Je ne comprends pas pourquoi on doit être obligé de porter le masque, on fait déjà les tests, on a une troisième dose », s’étonne Selphine Che, esthéticienne de 29 ans dont la mère vaccinée vient pourtant d’attraper le virus.

Cet air de déjà-vu essaime également dans d’autres villes, avec des périmètres et des durées variables selon les arrêtés préfectoraux.

A Lyon ou Villeurbanne, le masque fait son retour à compter de ce jeudi minuit pour une durée de trois semaines, « excepté entre 02h00 et 06h00 du matin », a indiqué la préfecture du Rhône dans un communiqué.

A l’exception des plages et de certains espaces naturels, le masque sera également de rigueur dans l’espace public en Loire-Atlantique. A Tours (Indre-et-Loire), l’obligation ne sera valable que dans le centre-ville à partir du 1er janvier, pour un mois.

Quelques arrêtés concernent le Sud-Ouest. En Charente-Maritime, l’obligation du port du masque à l’extérieur est étendu à 72 communes à partir de jeudi et jusqu’au 19 janvier, et concerne aussi bien La Rochelle que des communes iliennes comme Ars-en-Ré ou Dolus-d’Oléron.

En Dordogne, « à Périgueux, Bergerac et Sarlat, et en accord avec les maires concernés, le port du masque sera à nouveau obligatoire à compter du 31 décembre en centre-ville, et pour une durée d’un mois éventuellement reconductible en fonction de l’évolution de la situation sanitaire », a indiqué la préfecture.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, une des régions au taux d’incidence du virus le plus élevé de métropole, le masque est déjà une réalité dans le Var depuis le 11 décembre et jusqu’au 7 janvier, sur l’ensemble des voies et lieux publics.

Les contrevenants s’exposent à une amende de 135 euros.

La France enregistre record sur record de contaminations au Covid-19 dues au « raz-de-marée » Omicron, avec 208.000 nouveaux cas mercredi, après environ 180.000 pendant les vingt-quatre heures précédentes.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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