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Covid-19: la troisième vague pire que la deuxième dans les réas en France

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La troisième vague de l’épidémie de Covid-19 est pire que la deuxième pour le nombre de malades en réanimation: le pic de l’automne a été dépassé lundi, apportant de l’eau au moulin de ceux qui réclament un durcissement des restrictions sanitaires.

A deux jours d’un conseil de défense sanitaire décisif autour du chef de l’Etat, il y a 4.974 malades du Covid-19 en réanimation en France, contre 4.903 le 16 novembre, au pic de la deuxième vague, selon l’agence sanitaire Santé publique France.

On reste nettement en-dessous du pic de la première vague, au printemps 2020 (environ 7.000 malades en réa). Mais les médecins font valoir que cette fois, les transferts de patients dans d’autres régions sont plus difficiles, notamment face au refus des familles.

En comptant les malades du Covid et les autres, près de 9 lits de réanimation sur 10 (6.833 sur 7.665 à la date du 26 mars) sont actuellement occupés en France, selon d’autres chiffres communiqués par le ministère de la Santé.

Dans deux tribunes distinctes au JDD et au Monde, des médecins hospitaliers ont alerté sur ce remplissage des réanimations, craignant que cela ne les oblige à trier les patients faute d’un nombre de lits suffisant pour les accueillir tous.

« Choix terribles »

Des « choix terribles pour les soignants » que le ministre de la Santé Olivier Véran a assuré vouloir leur éviter, lors d’un entretien dimanche soir avec ces directeurs médicaux de crise, a rapporté son entourage.

« Le ministre a rappelé qu’il fallait vérifier ce que les mesures déjà mises en place avaient comme impact sur la réa, et que si cet impact était jugé insuffisant pour passer le cap difficile des trois prochaines semaines, le gouvernement serait amené à prendre rapidement des mesures supplémentaires », a-t-on expliqué de même source.

Selon les dernières données de Santé publique France, arrêtées à jeudi, le taux d’incidence a encore grimpé en Ile-de-France à 640 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur sept jours, tout comme dans les Hauts-de-France, à 502. Désormais, 57 départements ont un taux d’incidence supérieur au seuil d’alerte maximale (250) des autorités sanitaires, contre 42 cinq jours plus tôt, et seulement 23 au 10 mars.

La semaine dernière, plus de 2.000 décès de malades du Covid-19 ont encore été enregistrés à l’hôpital ou dans les Ehpad.

Et la flambée épidémique –entre 40.000 à 50.000 patients testés positifs chaque jour la semaine dernière– n’augure pas d’une baisse immédiate des entrées à l’hôpital. Au total, 28.322 patients infectés par le coronavirus sont actuellement hospitalisés dans le pays, selon Santé publique France.

Malgré les appels à serrer la vis, la majorité défend la stratégie de l’exécutif, celle d’un confinement en tout dernier recours.

« Les décisions prises qui permettent de freiner la propagation du virus sont celles qui sont pertinentes d’un point de vue sanitaire et acceptables au regard des restrictions que les Français acceptent de respecter depuis déjà un an », a résumé sur Public Sénat la présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé.

Les restrictions sanitaires en France sont déjà lourdes. Les restaurants, bars, salles de sports et lieux culturels (théâtres, musées, cinémas) n’ont jamais rouvert depuis le début du deuxième confinement et un couvre-feu, désormais à 19H00, est en place sur tout le territoire depuis la mi-janvier. Dans 19 départements, dont toute la région parisienne et les Hauts-de-France, les déplacements sont limités à 10 km, hors dérogation.

Ecoles sous pression

Restent les écoles. « Elles doivent rester ouvertes aussi longtemps que c’est possible de le faire », assure Aurore Bergé. Mais le président de l’UDI et député de Seine-Saint-Denis, Jean-Christophe Lagarde, a écrit lundi au chef de l’Etat pour demander « la fermeture immédiate des écoles, collèges et lycées » dans son département, où le taux d’incidence est l’un des plus élevés de France avec le Val-d’Oise, à près de 800, plus de trois fois au-dessus du seuil d’alerte maximale.

A partir de lundi, un seul cas de Covid-19 doit déclencher la fermeture d’une classe dans ces départements sous semi-confinement. Au dernier décompte officiel, vendredi, 3.256 classes étaient fermées contre 2.018 une semaine plus tôt (sur 528.400), ainsi que 148 établissements sur 61.500.

L’hypothèse d’un durcissement des restrictions pose en outre la question de la tenue des élections régionales et départementales les 13 et 20 juin. Le Conseil scientifique qui guide le gouvernement a renvoyé à l’exécutif la décision d’un nouveau report.

Pour sortir du tunnel, l’exécutif mise plus que jamais sur la vaccination. Pour l’instant, il y a 2,6 millions de personnes vaccinées en France (deux doses), et 5,1 millions qui n’ont eu que la première dose.

Le quatrième vaccin autorisé en Europe, celui du laboratoire américain Johnson & Johnson, sera livré sur le continent à partir du 19 avril, a indiqué la société lundi.

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Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l’origine de la pandémie

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Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l'origine de la pandémie

Il est essentiel pour la communauté scientifique de découvrir l’origine de la pandémie, car cela permettrait de mieux anticiper et lutter contre une éventuelle nouvelle vague épidémique.

Le directeur du FBI, Christopher Wray, a déclaré lors d’une interview à Fox News le 28 février que l’épidémie de Covid-19 était « très probablement » causée par un accident de laboratoire à Wuhan en Chine. Il a également accusé la Chine de faire obstruction à l’enquête menée par les États-Unis pour découvrir les causes de la pandémie, qui a causé plus de 7 millions de morts dans le monde depuis 2020.

Cette déclaration intervient peu de temps après que le ministère américain de l’Énergie ait émis une hypothèse similaire, après avoir obtenu de nouveaux éléments de renseignement sur l’affaire. Cependant, les médias qui ont relayé cette information soulignent que cette analyse est publiée avec un faible niveau de confiance.

Le renseignement américain est désormais divisé, certains estimant que la transmission naturelle est à l’origine de la pandémie, tandis que d’autres penchent pour une fuite de laboratoire. De son côté, la Chine a vivement contesté la thèse de la fuite de virus. Pour la communauté scientifique, il est crucial de déterminer l’origine de la pandémie afin de mieux se préparer et de lutter contre une prochaine vague épidémique.

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La pandémie est toujours une urgence internationale selon l’OMS

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La pandémie est toujours une urgence internationale selon l'OMS

Ce niveau d’alerte est maintenu, trois ans jour pour jour après que l’OMS ait déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale

L’Organisation mondiale de la santé a décidé de maintenir son niveau d’alerte maximal sur la pandémie de Covid-19, trois ans jour pour jour après avoir déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a suivi les recommandations du Comité d’urgence sur le Covid-19, des experts qui se réunissaient pour la 14ème fois vendredi, selon un communiqué. Le docteur Tedros avait déjà fait savoir qu’il jugeait prématurée la levée du niveau d’alerte le plus élevé.

Selon le tableau de bord de l’OMS, la maladie avait officiellement fait 6.804.491 morts au 27 janvier, mais l’OMS comme les experts s’accordent à dire que le nombre de morts est beaucoup plus élevé. L’OMS comptait 752.517.552 personnes infectées, là aussi un nombre très inférieur à la réalité, d’autant qu’avec la chute des tests, les nouveaux cas sont loin d’être toujours enregistrés.

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Covid-19 en Chine : Emmanuel Macron demande des mesures adaptées à la protection des Français

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Alors que la Chine a décidé de mettre fin à la politique «zéro Covid», suscitant l’inquiétude de plusieurs pays, le président de la République Emmanuel Macron a demandé des mesures adaptées de protection des Français.

L’inquiétude monte d’un cran. Emmanuel Macron a «demandé des mesures adaptées de protection» des Français au gouvernement, qui assure mercredi «suivre très attentivement l’évolution de la situation en Chine», confrontée à une explosion des cas de Covid.

Au gouvernement, «le ministère de la Santé et de la prévention suit très attentivement l’évolution de la situation en Chine», a-t-il indiqué.

«Il est prêt à étudier toutes les mesures utiles qui pourraient être mises en œuvre en conséquence, en lien avec les partenaires européens de la France, et dans le cadre juridique qui existe aujourd’hui», a-t-il ajouté.

Depuis le 1er août 2022 et l’adoption de la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, peu importe le pays ou la zone de provenance.

Ce texte laisse cependant la possibilité au gouvernement d’imposer, jusqu’au 31 janvier, la présentation d’un test négatif avant l’entrée sur le territoire pour les personnes de plus de 12 ans «en cas d’apparition et de circulation d’un nouveau variant de la Covid-19 susceptible de constituer une menace sanitaire grave».

Des mesures de protection appliquées dans plusieurs pays

La fin brutale ce mois-ci de la politique du «zéro Covid» en Chine a suscité l’inquiétude de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, qui envisagent aussi des restrictions d’entrée pour les voyageurs chinois, alors que la Chine fait face à la plus importante vague de contaminations au monde, amplifiée par l’apparition de nouveaux variants.

L’Italie a décidé d’imposer des tests obligatoires à tous les voyageurs venant de Chine, confrontée à une explosion des cas de Covid, a annoncé mercredi le ministre italien de la Santé.
Le Japon va d’ailleurs rétablir à partir de vendredi les tests PCR obligatoires pour les voyageurs provenant de Chine continentale.

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