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Covid-19 : la septième vague s’accélère, appels à la remise du masque dans les transports

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La septième vague de l’épidémie de Covid s’accélère en France, et les recommandations de remettre le masque notamment dans les transports se multiplient côté gouvernement, sans certitude qu’elles suffiront, avec la vaccination, à enrayer le mouvement.

Cette vague sera-t-elle un tsunami ? En ce début d’été, les cas de contaminations explosent de nouveau. Plus de 147.000 cas ont été comptabilisés mardi soir par Santé publique France, 54% de plus qu’une semaine auparavant et au plus haut niveau depuis fin avril.

Ce fort rebond, lié à l’apparition de nouveaux sous-variants d’Omicron particulièrement contagieux et capables de contourner les défenses immunitaires, est généralisé à toute l’Europe.

La plupart des restrictions ont commencé à être levées à la mi-mars. Mais mardi, la Première ministre Elisabeth Borne a demandé aux préfets et autorités sanitaires d’encourager le port du masque « dans les lieux de promiscuité » et « espaces clos », notamment « les transports en commun ».

Jusqu’à présent, il s’agit de « recommandations », sans obligation.

Mme Borne a aussi appelé à « amplifier les messages de prévention », comme « aérer régulièrement les espaces clos », « se tester dès les premiers symptômes et s’isoler immédiatement en cas de positivité ».

Brigitte Bourguignon, encore ministre de la Santé, avait déjà demandé lundi aux Français de remettre le masque dans les transports –qui n’est plus obligatoire depuis le 16 mai– « par civisme ».

Dans les trains des vacances

Mercredi, à l’aube des premiers départs en vacances, le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou a embrayé, appelant les voyageurs à porter de nouveau le masque dans les gares et les trains, par « sens civique ». « Il faut protéger nos personnels, il faut protéger nos voyageurs », a-t-il lancé.

Pour l’infectiologue Gilles Pialoux, chef de service à l’hôpital Tenon (Paris), il s’agit d’une « mesure d’attente par rapport à des mesures de contrainte de masse ». « On aurait dû utiliser ce temps de calme relatif pour instaurer des messages de prévention qui dépassent le cadre du masque », a-t-il regretté mercredi sur franceinfo.

La grande question est, comme à chaque fois, de savoir si la hausse des contaminations se traduira par une hausse des hospitalisations.

En Afrique du Sud et, dans une moindre mesure, au Portugal, qui ont déjà passé la vague, l’impact dans les hôpitaux a été plus limité que lors des précédents pics.

En France, 15.496 malades du Covid étaient hospitalisés mardi, dont 898 en soins critiques.

Même si la vague hospitalière se révèle moindre qu’auparavant, elle arrive en été et sur fond de crise persistante. « Mon inquiétude majeure est qu’entre mi-juillet et mi-août, on se retrouve avec un hôpital délabré, en incapacité de prendre en charge des patients y compris hors Covid, avec des urgences fermées au moins partiellement », déclare à l’AFP Olivier Guérin, chef du pôle gériatrie du CHU de Nice et membre du conseil scientifique.

A ses yeux, « si les chiffres dérapent », il ne serait pas inenvisageable que reviennent « un peu de contraintes ».

Les doses de rappel

Face à la remontée des cas, gouvernements et scientifiques insistent sur l’intérêt des doses de rappel.

Car si la protection des vaccins diminue avec le temps face à l’infection, ils restent efficaces contre les risques de formes graves.

La Première ministre a demandé mardi que chacun « vérifie son schéma vaccinal », notamment les plus de 60 ans et les plus fragiles. Ceux-ci doivent recevoir « dans les prochains jours des mails de sensibilisation » de l’Assurance maladie.

Un quart des personnes éligibles ont reçu leur second rappel vaccinal contre le Covid, taux « clairement insuffisant », a estimé le gouvernement la semaine dernière.

« La troisième dose a été recommandée en avril, quand le virus commençait à décroître. Maintenant qu’il augmente de façon importante, je pense que la population qui a plus de 60 ans comprend bien qu’il ne faut pas laisser passer plus de six mois après le dernier rappel », a déclaré mercredi sur Radio Classique Anne-Claude Crémieux, infectiologue à l’hôpital Saint-Louis (Paris).

Un rappel crucial notamment en Ehpad, « surtout qu’il est efficace 72 heures après », a insisté Olivier Guérin.

Parallèlement, l’exécutif travaille à un nouveau projet de loi, qui doit être présenté et examiné en juillet, pour maintenir « un dispositif de veille et de sécurité sanitaire » jusqu’en mars 2023.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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