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Covid-19: la polémique sur le rythme de vaccination ne faiblit pas

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La polémique reste vive sur la lenteur de la campagne de vaccination en France, où la rentrée scolaire et le retour des fêtes, doublés de la menace de nouveaux variants plus contagieux du Covid-19, font craindre un rebond de l’épidémie.

Alors que les critiques n’en finissent pas de monter depuis près d’une semaine, Emmanuel Macron préside dans l’après-midi à l’Elysée une « réunion de suivi » de la vaccination.

Avec 516 personnes vaccinées au 1er janvier selon le ministère de la Santé, le gouvernement est accusé d’avoir mis en place une stratégie trop lente et trop prudente par rapport à certains de ses voisins européens.

Les images des soignants de plus de 50 ans qui ont reçu leur piqûre ce week-end, alors que la campagne devait uniquement concerner les résidents et les personnels de santé à risque des Ehpad dans sa toute première phase, n’ont pas fait taire les mécontents.

« Je considère qu’aujourd’hui on est face à un scandale d’Etat », a fustigé lundi le président de la région Grand Est, Jean Rottner (LR), sur France 2, en pointant « une forme d’impréparation, d’irresponsabilité » du gouvernement.

« Il faut que les choses s’accélèrent », a-t-il poursuivi, en réclamant que les collectivités locales puissent, « une fois les stocks européens écoulés, être à l’origine de commandes de vaccins » et que « tous les professionnels de santé » soient autorisés à vacciner.

Le gouvernement a promis d’accélérer alors qu’un couvre-feu avancé à 18H (contre 20H dans le reste du pays) a démarré samedi pour 15 départements, surtout dans l’Est, touchés par une reprise plus forte de l’épidémie.

La cadence va s’élever avec d’une part l’ouverture de la vaccination aux professionnels de santé de plus de 50 ans, et d’autre part la promesse d’installer avant « début février » de premiers centres « en ville », pour les personnes âgées non résidentes en Ehpad, a promis le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Situation « préoccupante »

« 500.000 (doses) ont déjà été reçues. Et 500.000 doses supplémentaires arriveront chaque début de semaine », a assuré de son côté dimanche le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, dans le Parisien. Il a promis aussi la transparence, via un système d’information « Vaccin Covid » lancé lundi par l’Assurance maladie, et la constitution (annoncée fin novembre) d’un groupe de 35 citoyens tirés au sort à partir de lundi qui pourront interpeller les autorités.

Mais pour la Haute autorité de santé (HAS), « la stratégie reste: priorité sur les personnes les plus vulnérables, et les professionnels de santé, en élargissant quand on peut, si on a le nombre de doses nécessaire », a résumé sur France Inter Elisabeth Bouvet, présidente de la commission technique des vaccinations de l’instance.

« Compte tenu du nombre de doses qui, je le rappelle, est limité actuellement, on ne peut pas le distribuer comme ça aux gens qui en ont envie, alors qu’ils n’ont pas de risques », a-t-elle insisté, tout en admettant que « la mise en oeuvre de la stratégie doit probablement s’accélérer ».

Le gouvernement s’était fixé comme objectif de parvenir à vacciner un million de personnes à risques d’ici février. En attendant, le retour des vacances de Noël et la rentrée scolaire lundi, qui s’ajoutent au froid et à la menace des deux nouveaux variants du Covid-19 détectés au Royaume-Uni et en Afrique du Sud et considérés comme plus contagieux, font craindre un fort rebond de l’épidémie.

« La tendance est déjà préoccupante », a alerté le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, dans le JDD, en soulignant que « l’incidence est de nouveau en hausse après un plateau assez long », avec environ « 10.000 cas par jour » début décembre et 15.000 « aujourd’hui ».

Une situation de mauvais augure pour prévoir une réouverture des bars et des restaurants au 20 janvier, comme l’avait envisagé l’exécutif, alors que les lieux culturels ont déjà dû faire le deuil d’accueillir du public à la rentrée.

Après plus de deux mois de « distanciel », les universités peuvent accueillir quelques élèves par petits groupes et des jauges de 50% d’élèves sont toujours appliquées dans les lycées. Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer n’a pas exclu des « ajustements dans le futur si nécessaire », notamment si les nouveaux variants s’avèrent plus contagieux chez les plus jeunes, une hypothèse envisagée par les scientifiques.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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