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Covid-19: l’exécutif décidé à déconfiner en mai malgré une décrue fragile

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L’exécutif prévoit de lever le 2 mai l’interdiction de s’éloigner de plus de 10 km de son domicile, d’alléger le couvre-feu et de rouvrir le 17 Mai les terrasses, commerces non alimentaires et lieux de culture, avec des jauges réduites.

Malgré une décrue de l’épidémie encore fragile, l’exécutif maintient son objectif de lever progressivement les restrictions dès le mois de mai, en supprimant la limite des 10 km le 2 mai au soir et en rouvrant les terrasses mi-mai, grâce à l’accélération de vaccinations.

Emmanuel Macron, qui avait tracé ce calendrier fin mars, devrait annoncer lui-même ces modalités de réouverture d’ici la première semaine de mai, selon cette source.

L’exécutif prévoit aussi d’alléger éventuellement le couvre-feu et de rouvrir à partir de mi-mai les commerces non alimentaires et lieux de culture, avec des jauges réduites, a indiqué à l’AFP une source proche de l’exécutif, alors qu’un Conseil de défense sanitaire s’est tenu mercredi matin avant le Conseil des ministres.

Des adaptations territoriales sont à l’étude, avec une jauge plancher de 35% dans les lieux de culture, qui varierait en fonction de la circulation du virus.

Ce choix reflète la conviction de l’exécutif que le nombre de contaminations tombera autour de 20.000 par jour d’ici un mois et que l’objectif des 20 millions de vaccinés avec au moins une dose, prévu mi-mai, sera atteint.

Mais la décrue est encore lente et reste à confirmer, rappellent à la fois le ministère de la Santé et plusieurs experts.

Depuis cinq jours, « nous amorçons une décroissance de l’épidémie » de coronavirus, qui a emporté plus de 101.500 personnes depuis un an, a souligné le ministre de la Santé Olivier Véran dans une interview au quotidien régional Le Télégramme.

« On était monté à 40.000, on est aujourd’hui aux alentours de 33.000 cas chaque jour en moyenne ».

Néanmoins, quelque 43.000 nouvelles contaminations ont été répertoriées mardi, selon Santé publique France.

« On voit clairement une baisse notable dans un grand nombre de régions », a confirmé l’épidémiologiste Antoine Flahaut sur RTL.

Le taux de reproduction (R0) du virus, indicateur-clé correspondant au nombre de personnes infectées pour un seul malade, est « passé sous les 0,9 », relève ce médecin, prédisant que la baisse s’accentuera dans les jours qui viennent.

Mais « la descente n’est pas encore suffisamment rapide », avertit lui-même Olivier Véran, parlant d’une situation « fragile ».

Et la professeure Karine Lacombe, cheffe de service des maladies infectieuses de l’Hôpital Saint-Antoine à Paris d’abonder: « Je ne dirais pas une décroissance de l’épidémie. Je pense que le terme est un peu trop enthousiaste ».

« Ce que l’on voit, c’est un freinage de l’augmentation des cas. On n’est pas du tout dans une diminution du nombre de personnes hospitalisées, on est plutôt dans un ralentissement de l’augmentation des personnes qui arrivent à l’hôpital ou arrivent en réanimation », a-t-elle dit sur FranceInfo.

« Il y a moins de contaminations mais on est à un niveau tellement élevé que ça ne se répercute pas encore sur la charge hospitalière », a-t-elle insisté.

Autotest des élèves

La tension sur le système de santé ne faiblit pas: la France comptait 31.086 patients hospitalisés, dont presque 6.000 en soins intensifs. Le niveau est inférieur au pic de la première vague en avril 2020 (7.000), mais supérieur à celui de la deuxième.

« Ce serait trop prématuré d’ouvrir le pays aujourd’hui. la France est sur la bonne pente et doit tout faire pour conserver » ce cap », avertit le Pr Flahaut, favorable à trois semaines supplémentaires de semi-confinement.

Pourtant les vacances scolaires s’achèvent bientôt et les élèves du primaire (entre 6 et 11 ans) doivent retourner en classe le 26 avril, collégiens et lycéens le 3 mai. L’exécutif réfléchit notamment à déployer massivement à la rentrée des autotests des élèves.

La levée des restrictions est espérée avec une impatience mêlée d’inquiétude par les commerçants ou restaurateurs, ces derniers cumulant environ huit mois de fermeture depuis le début de la pandémie il y a plus d’un an.

Emmanuel Macron s’est félicité lors d’une réunion « vaccins » mardi soir à l’Elysée que la campagne vaccinale « s’accélère » avec près de 18 millions de doses déjà injectées. Il a estimé que l’important était « de savoir comment on maintient ce rythme », notamment en raison de « difficultés pour convaincre sur l’AstraZeneca », dont l’administration a provoqué des cas rares de caillots sanguins.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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