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Covid-19: dernière soirée avant le couvre-feu, record du nombre de cas

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Paris et la grande couronne, comme huit autres métropoles en alerte maximale, s’apprêtent à vivre une dernière soirée de liberté avant l’entrée en vigueur des couvre-feux, à partir de vendredi minuit, alors que plus de 30.000 cas positifs ont été détectés en 24 heures, un record.

Pour Lyon, Lille, Toulouse, Montpellier, Saint-Etienne, Aix-Marseille, Rouen et Grenoble ainsi que l’Île de France, soit 20 millions d’habitants, le gouvernement a décidé d’instaurer un couvre-feu dès samedi, 00H00, « pour une durée minimale de quatre semaines » voire « au-delà, si le Parlement le valide », le président Emmanuel Macron ayant évoqué la date du 1er décembre.

Le Premier ministre Jean Castex a expliqué qu’à partir de minuit dans la nuit de vendredi à samedi, ce sera « chacun chez soi de 21H00 à 06H00 » dans les zones concernées, à moins d’avoir en main une attestation dérogatoire pour aller par exemple au travail, à l’hôpital ou à la pharmacie, rendre visite à un proche en situation de dépendance ou sortir son animal de compagnie.

L’attestation, comme pendant le confinement, sera obligatoire et disponible sur le site du gouvernement, faute de quoi les contrevenants s’exposeront à une amende de 135 euros.

Dans toutes ces villes, les soirées au restaurant vont devoir être écourtées ce qui provoque l’ire des restaurateurs, comme Stain Roman, gérante de La mère Buonavista à Marseille : « Je n’ai jamais vu ça en 50 ans que je suis ici ». « On va fermer le soir: qu’est-ce qu’on peut faire d’autre? Il faut que nos employés soient dehors à 21H00 », s’insurge-t-elle.

La maire de la ville, Michèle Rubirola, a également fait part de sa colère, expliquant que la population va « payer, par la suppression de leurs plaisirs, de leur liberté ou par une précarisation économique –parce que le monde de la restauration, les bars vont vraiment être touchés –, un manque de moyens hospitaliers ».

Les indicateurs du Covid-19 se sont encore aggravés jeudi avec plus de 30.000 nouveaux cas de contamination en 24 heures, un nombre record, et des admissions quotidiennes en réanimation qui continuent d’augmenter, selon les chiffres de Santé publique France. Le cap des 20.000 cas ne remontait qu’au 9 octobre.

Assouplissement pour la culture ?

Le bond du nombre de contaminations s’accompagne d’une hausse continue du taux de positivité des tests (la proportion des personnes positives sur l’ensemble des personnes testées), ainsi que des nouvelles admissions dans les services de réanimation des hôpitaux ces derniers jours: 171 patients lundi, 226 mardi, 193 mercredi et 219 jeudi, selon la base de données de SpF.

La Fédération nationale des cinémas a pour sa part dénoncé les conséquences « extrêmement graves » sur son activité d’un couvre-feu et requis la permission de « permettre aux spectateurs de rentrer chez eux après la séance de 21H00 ».

La maire de Paris Anne Hidalgo a elle aussi indiqué vouloir « trouver des solutions qui permettent aux artistes de continuer à exercer leur vocation et assurer leurs représentations », un assouplissement auquel s’est montrée favorable la ministre de la Culture Roselyne Bachelot.

Le reste du continent n’est pas épargné et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) juge désormais la situation « très préoccupante » en Europe.

« Le Covid est désormais la cinquième cause de décès et la barre des mille décès par jour a été atteinte », bien que la situation ne soit pas similaire à celle de mars-avril, a déclaré le directeur de la branche Europe de l’OMS, Hans Kluge.

L’OMS avertit que des niveaux de mortalité « quatre à cinq fois supérieurs à ceux d’avril » pourraient survenir « d’ici janvier », si des « stratégies prolongées d’assouplissement » des restrictions étaient menées.

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Budget 2025 : 4000 postes d’enseignants seront supprimés à l’Education nationale

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Budget 2025 : 4000 postes d’enseignants seront supprimés à l’Education nationale

La suppression de 4.000 postes d’enseignants dans le budget 2025 soulève une vague d’indignation parmi les syndicats et acteurs de l’éducation. Justifiée par la baisse démographique, cette décision suscite des critiques acerbes quant à l’avenir de l’école publique.

L’annonce de la suppression de 4.000 postes d’enseignants, principalement en maternelle et élémentaire, dans le cadre du budget 2025, a provoqué un tollé parmi les syndicats de l’Éducation nationale. Cette mesure, présentée par le ministère comme une réponse à la diminution du nombre d’élèves, avec une baisse estimée de 97.000 élèves à la rentrée 2025, est perçue par les syndicats comme une véritable menace pour l’école publique.

Le ministère de l’Éducation tente de justifier cette réduction en expliquant que les effectifs en baisse nécessitent une réadaptation des moyens. Cependant, malgré cette logique démographique, l’ampleur de la suppression de postes, notamment dans le premier degré public, où 3.155 emplois seront perdus, est jugée disproportionnée par les principaux syndicats. Ces derniers craignent que ces coupes budgétaires n’aggravent une situation déjà tendue dans les établissements scolaires.

La FSU-Snuipp, par la voix de Guislaine David, a vivement dénoncé ce qu’elle qualifie de « sabordage de l’école publique », un sentiment partagé par d’autres organisations telles que le Snalc, qui parle de « saignée monstrueuse ». Le premier degré privé et le second degré ne sont pas épargnés non plus, avec respectivement 660 et 180 postes supprimés. De leur côté, les représentants du second degré, comme Sophie Vénétitay du Snes-FSU, accusent le gouvernement de sacrifier l’école publique au profit d’une gestion comptable de l’éducation.

Outre la réduction des effectifs enseignants, le budget prévoit la création de 2.000 postes d’AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap). Bien que cette mesure soit saluée, elle ne suffit pas à apaiser les craintes sur l’inclusion scolaire, un domaine où les besoins sont croissants mais où les conditions de travail et de rémunération des AESH demeurent insuffisantes pour attirer suffisamment de candidats.

Les syndicats rappellent également que les suppressions de postes, cumulées aux difficultés de recrutement, compromettent la promesse de « mettre un professeur devant chaque classe ». En effet, cette année, plus de 3.000 postes n’ont pas été pourvus aux concours, un chiffre alarmant qui souligne l’urgence de rendre le métier d’enseignant plus attractif.

Le budget 2025 de l’Éducation nationale, d’un montant global de 63 milliards d’euros, est pourtant présenté comme stable, avec une augmentation modeste de 834 millions d’euros par rapport à l’année précédente. Cependant, cette hausse apparente est relativisée par une réduction de 700 millions opérée en février, nuançant l’ambition affichée de faire de l’éducation une priorité nationale.

Face à cette situation, la colère ne faiblit pas, tant du côté des syndicats que des personnalités politiques comme Jean-Luc Mélenchon, qui fustige une « organisation de l’ignorance » et un budget qu’il juge catastrophique pour l’avenir de l’école en France.

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Tempête Kirk : 30 départements en vigilance orange pour pluie et vent

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Tempête Kirk : 30 départements en vigilance orange pour pluie et vent

La dépression Kirk traverse la France avec des pluies torrentielles et des vents violents, forçant Météo-France à placer 30 départements en vigilance orange. Des inondations et des perturbations des transports sont à prévoir, notamment dans les régions les plus touchées.

La tempête Kirk s’abat sur la France ce mercredi, entraînant des conditions météorologiques sévères. Météo-France a placé 30 départements en vigilance orange, soit cinq de plus que la veille, en raison de l’intensité des pluies et des vents qui balaient le pays. Cette perturbation concerne un large axe allant de la Vendée à la Champagne-Ardenne, ainsi que plusieurs zones montagneuses, notamment les Pyrénées, où les rafales atteignent des sommets impressionnants.

Parmi les départements concernés, 23 font face à un risque d’inondation en raison des précipitations intenses, tandis que quatre autres sont placés en alerte pour des vents violents, principalement dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, où les rafales pourraient atteindre jusqu’à 150 km/h sur les sommets. Les départements de la Loire et du Rhône, également sous alerte pour des vents puissants, voient leurs infrastructures locales perturbées, avec notamment l’interruption du trafic ferroviaire entre Lyon et Saint-Étienne.

Les cumuls de pluie prévus pour la journée dépassent les normales mensuelles, avec des pointes de 90 mm attendues dans certaines régions comme les Pays de la Loire. Météo-France souligne que la saturation des sols, déjà très humides en cette fin d’année exceptionnellement pluvieuse, pourrait aggraver les risques d’inondations. Les régions d’Île-de-France et de Champagne-Ardenne, elles aussi sous alerte, devraient recevoir entre 40 et 60 mm de pluie. Des épisodes orageux sont également attendus en soirée dans les Alpes-Maritimes, où une vigilance accrue pourrait être déclenchée.

Cette situation s’inscrit dans une tendance météorologique marquée par des phénomènes extrêmes, accentués par le réchauffement climatique. Les experts de l’observatoire européen Copernicus rappellent que septembre a été un mois record en termes de précipitations, tant au niveau national qu’international, lié aux températures anormalement élevées qui favorisent de tels événements climatiques.

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L’Abbé Pierre avait « une sexualité problématique » : son neveu sort du silence

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L'Abbé Pierre avait "une sexualité problématique" : son neveu sort du silence

Guy Tuscher, neveu de l’Abbé Pierre, raconte dans une interview à France Bleu Isère que son oncle n’a jamais su respecter son vœu de chasteté. « Le célibat, pour lui, c’était insupportable. »

Guy Tuscher, 71 ans, accuse encore le coup. Des mois après les premières révélations du scandale sexuel autour de l’Abbé Pierre, son oncle, le septuagénaire revient sur le choc « violent » qu’il a dû encaisser en apprenant ce que l’homme d’Église avait fait à toutes ces femmes. Elles sont aujourd’hui 24 à accuser le capucin d’agressions sexuelles et de viols. « Cela a été violent. Mais, en fait, moi, je savais. Nous, dans la famille, on savait tous que la sexualité de notre oncle était problématique », confie Guy Tuscher, qui ignorait cependant tout des agressions sexuelles, telles qu’elles sont décrites dans les témoignages.

La mère de Guy Tuscher était très proche de son frère, l’Abbé Pierre. « C’était son frère préféré. C’était un garçon brillant, plein de vie », raconte son neveu. Elle savait cependant qu’il ne pourrait pas se passer d’une vie sans sexe et qu’entrer dans l’Église, faire vœu de chasteté, n’avait aucun sens. « Elle savait très bien que le célibat, pour lui, c’était quelque chose d’insupportable. En fait, elle lui en a énormément voulu quand il est devenu prêtre parce qu’elle savait que ça ne correspondait pas à ce qu’il était. » Et d’ajouter : « Ma mère lui disait de faire une psychanalyse pour régler ses problèmes, mais il n’a jamais voulu. »

S’il ne renie pas l’oncle qu’a été l’Abbé Pierre ni tout ce qu’il a pu accomplir « humainement et politiquement », Guy Tuscher ressent une « déception par rapport à l’homme ». Il lui en veut « d’avoir pris le risque de tout détruire ». Et s’il affirme soutenir « ces femmes qui ont raconté ce qu’elles ont subi », il assure aussi : « On ne peut pas non plus dire que tout ce qu’il a fait est à jeter. Ce n’est pas possible. »

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