Coronavirus
Covid-19: après Nice, le tour de France des restrictions passe par Dunkerque

Après le littoral des Alpes-Maritimes, soumis à un nouveau confinement pendant deux week-ends, Dunkerque s’attend à son tour à de nouvelles restrictions pour faire face à une flambée des cas de Covid-19 due au variant anglais du coronavirus.
Décidé à territorialiser sa réponse à la crise sanitaire, le gouvernement envisage des « mesures supplémentaires de freinage » après une concertation avec les élus dans la ville du nord, a annoncé Matignon mardi à l’AFP. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, est attendu sur place mercredi.
Lundi soir, le maire (DVG) de Dunkerque et président de sa communauté urbaine, Patrice Vergriete, avait demandé un entretien avec le Premier ministre pour « examiner en urgence » la situation, regrettant que les précédentes alertes des élus n’aient pas été entendues.
Située au bord du littoral du nord, en face de l’Angleterre et non loin de la frontière belge, Dunkerque affronte depuis plus de dix jours une flambée épidémique qui culminait lundi à 900 cas pour 100.000 habitants sur les sept derniers jours, plus encore que pour la métropole Nice Côte d’Azur (771) et plus de quatre fois supérieur à la moyenne nationale (201).
Avec les autres édiles de la communauté urbaine (environ 200.000 habitants) le maire y avait demandé le 15 février, en vain, une fermeture des écoles une semaine avant les vacances, pour freiner cette hausse due à une très forte proportion du variant britannique, plus contagieux, dans les cas détectés.
Attestation de retour
A Nice, cinquième ville de France, et sur tout le littoral des Alpes-Maritimes, les habitants vont devoir vivre les deux prochains week-ends (27-28 février, 6-7 mars), derniers des vacances scolaires, sous la contrainte d’un confinement qui s’ajoutera au couvre-feu de 18h déjà en place la semaine.
Seules les sorties d’une heure seront autorisées dans un rayon de 5 km, avec une attestation pour se rendre chez le médecin, faire du sport ou se promener. Les autorités des Alpes-Maritimes ont aussi annoncé pour 15 jours, à compter de mardi, la fermeture des commerces de plus de 5.000 m2, hors pharmacies et commerces alimentaires, alors que les bars, restaurants et lieux culturels sont déjà fermés depuis bientôt trois mois.
Sur fond de progression inégale des variants anglais, sud-africain ou brésilien qui inquiètent davantage les autorités sanitaires, la situation est également surveillée de près en Ile-de-France, où le taux d’incidence a augmenté de 242 cas pour 100.000 habitants à 269, selon les chiffres de l’Agence régionale de santé (ARS) arrêtés à vendredi.
A Paris, comme dans d’autres métropoles, les images de foules se promenant dans les parcs, ou de bandes d’amis prenant un verre, gobelet en plastique à la main, ont refait surface à la faveur du beau temps et la préfecture de police a interdit la consommation d’alcool de 11h à 18h dans deux zones très fréquentées du Ve et VIe arrondissement, notamment la place de la Contrescarpe.
« Rester sur ce plateau »
« On a une forte hétérogénéité d’un point de vue épidémiologique » et « la circulation du variant a poussé ces niveaux de différence entre les régions encore plus fortement », a constaté sur France Inter l’épidémiologiste et directrice de recherche à l’Inserm Vittoria Colizza.
« Aujourd’hui on a cet équilibre entre la souche historique en baisse (…) et le variant britannique qui pousse vers une augmentation (…) l’objectif est de rester sur ce plateau le plus longtemps possible et éviter la remontée des cas ou la repousser le plus possible dans le temps », a-t-elle ajouté.
Si certains territoires inquiètent, la France ne subit pas à ce stade l’explosion redoutée depuis plusieurs semaines à cause des variants du virus, même si le ministre de la Santé s’est inquiété lundi d’une « nouvelle augmentation de la circulation du virus » depuis « quatre ou cinq jours consécutifs ».
Sur les sept derniers jours, Santé publique France a enregistré environ 140.000 nouveaux cas, contre un peu moins de 130.000 les sept jours précédents. Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés reste stable à un niveau élevé, à près de 26.000 patients, et le nombre des patients en réanimation est repassé au-dessus des 3.400, ce qui reste toutefois loin des pics de la première et de la deuxième vagues (7.000 et 4.900).
Le rythme des décès à l’hôpital semble ralentir, à 334 lundi, contre 413 et 460 les deux lundi précédents. Au total, 84.639 personnes touchées par le Covid-19 sont mortes depuis le début de l’épidémie, il y a un an.
La campagne vaccinale se poursuit, elle, sur fond d’approvisionnements toujours limités. Plus de 2,5 millions de personnes ont reçu au moins une dose, et plus de 1,1 million de personnes deux doses.
Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
Coronavirus
Covid-19 : 67 millions d’enfants ont été privés au moins partiellement de vaccins à cause de la pandémie

Selon l’Unicef, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points jusqu’à atteindre 81%.
Les effets du Covid-19 se font encore sentir. Entre 2019 et 2021, 67 millions d’enfants ont été privés totalement ou partiellement de vaccins vitaux en raison des perturbations liées à la pandémie, s’est alarmé l’ONU dans un rapport publié mercredi 19 avril. En trois ans, en raison des contraintes subies par les systèmes de santé ou des confinements imposés à la population, « plus d’une décennie d’avancées en termes d’immunisation de routine des enfants a été sapée » et « se remettre sur la bonne voie va être un défi », souligne le rapport, qui s’inquiète de risques d’épidémies de rougeole ou de polio.
Selon l’agence onusienne, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points, à 81%, du jamais-vu depuis 2008. Ainsi, 48 millions d’enfants n’ont reçu aucune dose d’aucune sorte. Une situation d’autant plus inquiétante que ce déclin s’est produit à la fin d’une décennie où « la croissance de la vaccination infantile stagnait », après la hausse massive des années 1980, souligne l’agence onusienne.
L’immunisation des enfants sauve ainsi 4,4 millions de vies chaque année, souligne l’Unicef, un nombre qui pourrait grimper à 5,8 millions si le monde parvenait d’ici 2030 à réduire de moitié le nombre d’enfants privés de vaccins essentiels et à atteindre 90% de couverture pour les vaccins vitaux clés.
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