Coronavirus
Covid-19: accalmie ou nouvelles restrictions, la France dans l’attente

Des services de réa qui ont dépassé le pic de la 2e vague de l’épidémie de Covid-19, un virus qui ne freine pas encore sa course, une vaccination trop lente pour modifier la donne: tel est le sombre tableau qui se dresse devant l’exécutif, à la veille d’un énième conseil de défense annoncé comme décisif.
« Les mesures prises il y a dix jours pourraient commencer à montrer des effets dans les tout prochains jours, ou pas, nous le verrons dans les 24, 48 heures vraisemblablement », a assuré le ministre de la Santé, Olivier Véran, mardi à l’Assemblée nationale.
« Si besoin était, nous prendrions d’autres mesures pour toujours protéger les Français », a-t-il ajouté.
L’opposition et une partie des médecins appellent à ne plus attendre pour prendre de nouvelles mesures, dix jours après l’entrée en vigueur, dans 16 puis 3 autres départements, d’un tour de vis qualifié de « faux confinement ».
Ils justifient ces appels par la dégradation des chiffres de l’épidémie, qui ont un impact sur l’hôpital.
Avec 4.974 malades en réanimation lundi, le plus haut de la 2e vague de l’automne a été franchi. Et la suite ne s’annonce pas meilleure, car mi-novembre, la circulation du virus et le nombre de contaminations refluaient déjà nettement, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle.
En comptant les malades du Covid et les autres, près de 9 lits de réanimation sur 10 (6.833 sur 7.665 à la date du 26 mars) sont actuellement occupés, selon le ministère de la Santé, qui précise que « la montée en charge des capacités se poursuit dans toutes les régions ».
Tri?
Pour autant, les cris d’alarme des directeurs de crise de l’AP-HP et de médecins hospitaliers en Ile-de-France sur le spectre d’un tri des patients divisent.
Lundi soir, l’antenne Ile-de-France de la Fédération hospitalière de France (FHF) a critiqué une « véhémence » de « nature à inquiéter les malades et leurs familles ». Au pic de la première vague, au printemps 2020, 7.000 malades Covid-19 étaient soignés en réa.
Le tri est « une ligne rouge », a martelé le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. « Nous ne laisserons pas saturer les hôpitaux, nous ne laisserons pas les médecins devoir trier des malades », a renchéri Olivier Véran.
« C’est déjà le cas », a toutefois jugé sur France Inter le Pr Gilles Pialoux, chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Tenon à Paris.
« Le patient qui devait se trouver en réanimation se trouve en unité de soins intensif (…) et ceux qui devraient être en unité de soins intensifs se retrouvent dans une autre salle armée spécialement pour », a-t-il développé.
« La question est: Devrons-nous aller encore plus loin dans +la sélection+ », a renchéri sur Twitter le néphrologue Gilbert Deray.
« Parler de tri c’est compliqué, mais c’est vrai qu’une réflexion sur les critères d’admission va être remise sur la table de façon un peu plus importante que cela ne l’est actuellement », a expliqué mardi le Pr Xavier Capdevila, membre de la FHF.
Lundi, 362 nouveaux décès ont été enregistrés dans les hôpitaux, portant le bilan total à 94.983 morts, preuve que les effets de la vaccination (7,9 millions de premières doses injectées, 2,7 millions de secondes doses) sont encore très limités.
En Ile-de-France, l’une des régions concernées par l’interdiction de se déplacer à plus de 10 km sans dérogation et la fermeture de nouveaux commerces, le taux d’incidence s’élevait à 640 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur les sept derniers jours, aux derniers chiffres arrêtés vendredi.
C’est en très légère baisse par rapport à la veille (643), mais toujours beaucoup plus haut que le seuil d’alerte maximale fixé par les autorités sanitaires (250). Ce seuil était dépassé vendredi dans 60 départements, contre seulement 23 le 10 mars.
La question des écoles
Alors que les courbes montent, Emmanuel Macron concentre les critiques à cause de son choix de ne pas suivre, fin janvier, les recommandations du conseil scientifique. Ce dernier préconisait un confinement strict de quatre semaines face à la propagation du variant anglais, plus contagieux et plus virulent.
Dans ce tableau globalement sombre, la question des écoles reste lancinante.
Depuis lundi, un seul cas de Covid justifie la fermeture d’une classe dans les régions les plus touchées par l’épidémie.
Résultat: les fermetures ont quasiment doublé à Paris en une journée, passant de 246 à 473 selon la mairie.
« La situation sanitaire dans les écoles met en danger l’ensemble de notre réponse à l’épidémie », a plaidé un collectif de médecins et de parents d’élèves dans une tribune publiée par Le Monde.
« Fermer les écoles, c’est accepter que des enfants subissent à nouveau des violences intra familiales, c’est creuser les inégalités sociales, c’est aggraver la détresse et la santé mentale d’une population déjà très affectée par cette crise sanitaire », ont à l’inverse estimé plusieurs associations de pédiatres dans un communiqué.
Coronavirus
Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l’origine de la pandémie

Il est essentiel pour la communauté scientifique de découvrir l’origine de la pandémie, car cela permettrait de mieux anticiper et lutter contre une éventuelle nouvelle vague épidémique.
Le directeur du FBI, Christopher Wray, a déclaré lors d’une interview à Fox News le 28 février que l’épidémie de Covid-19 était « très probablement » causée par un accident de laboratoire à Wuhan en Chine. Il a également accusé la Chine de faire obstruction à l’enquête menée par les États-Unis pour découvrir les causes de la pandémie, qui a causé plus de 7 millions de morts dans le monde depuis 2020.
Cette déclaration intervient peu de temps après que le ministère américain de l’Énergie ait émis une hypothèse similaire, après avoir obtenu de nouveaux éléments de renseignement sur l’affaire. Cependant, les médias qui ont relayé cette information soulignent que cette analyse est publiée avec un faible niveau de confiance.
Le renseignement américain est désormais divisé, certains estimant que la transmission naturelle est à l’origine de la pandémie, tandis que d’autres penchent pour une fuite de laboratoire. De son côté, la Chine a vivement contesté la thèse de la fuite de virus. Pour la communauté scientifique, il est crucial de déterminer l’origine de la pandémie afin de mieux se préparer et de lutter contre une prochaine vague épidémique.
Coronavirus
La pandémie est toujours une urgence internationale selon l’OMS

Ce niveau d’alerte est maintenu, trois ans jour pour jour après que l’OMS ait déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale
L’Organisation mondiale de la santé a décidé de maintenir son niveau d’alerte maximal sur la pandémie de Covid-19, trois ans jour pour jour après avoir déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a suivi les recommandations du Comité d’urgence sur le Covid-19, des experts qui se réunissaient pour la 14ème fois vendredi, selon un communiqué. Le docteur Tedros avait déjà fait savoir qu’il jugeait prématurée la levée du niveau d’alerte le plus élevé.
Selon le tableau de bord de l’OMS, la maladie avait officiellement fait 6.804.491 morts au 27 janvier, mais l’OMS comme les experts s’accordent à dire que le nombre de morts est beaucoup plus élevé. L’OMS comptait 752.517.552 personnes infectées, là aussi un nombre très inférieur à la réalité, d’autant qu’avec la chute des tests, les nouveaux cas sont loin d’être toujours enregistrés.
Coronavirus
Covid-19 en Chine : Emmanuel Macron demande des mesures adaptées à la protection des Français

Alors que la Chine a décidé de mettre fin à la politique «zéro Covid», suscitant l’inquiétude de plusieurs pays, le président de la République Emmanuel Macron a demandé des mesures adaptées de protection des Français.
L’inquiétude monte d’un cran. Emmanuel Macron a «demandé des mesures adaptées de protection» des Français au gouvernement, qui assure mercredi «suivre très attentivement l’évolution de la situation en Chine», confrontée à une explosion des cas de Covid.
Au gouvernement, «le ministère de la Santé et de la prévention suit très attentivement l’évolution de la situation en Chine», a-t-il indiqué.
«Il est prêt à étudier toutes les mesures utiles qui pourraient être mises en œuvre en conséquence, en lien avec les partenaires européens de la France, et dans le cadre juridique qui existe aujourd’hui», a-t-il ajouté.
Depuis le 1er août 2022 et l’adoption de la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, peu importe le pays ou la zone de provenance.
Ce texte laisse cependant la possibilité au gouvernement d’imposer, jusqu’au 31 janvier, la présentation d’un test négatif avant l’entrée sur le territoire pour les personnes de plus de 12 ans «en cas d’apparition et de circulation d’un nouveau variant de la Covid-19 susceptible de constituer une menace sanitaire grave».
Des mesures de protection appliquées dans plusieurs pays
La fin brutale ce mois-ci de la politique du «zéro Covid» en Chine a suscité l’inquiétude de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, qui envisagent aussi des restrictions d’entrée pour les voyageurs chinois, alors que la Chine fait face à la plus importante vague de contaminations au monde, amplifiée par l’apparition de nouveaux variants.
L’Italie a décidé d’imposer des tests obligatoires à tous les voyageurs venant de Chine, confrontée à une explosion des cas de Covid, a annoncé mercredi le ministre italien de la Santé.
Le Japon va d’ailleurs rétablir à partir de vendredi les tests PCR obligatoires pour les voyageurs provenant de Chine continentale.
-
Bassin de ThauEn Ligne 4 jours
Sète : la justice annule le permis de construire pour l’extension du village vacances du Lazaret
-
GigeanEn Ligne 3 jours
Crise Politique à Gigean : le maire retire les délégations de son adjoint qui s’oppose à une augmentation des impôts
-
EuropeEn Ligne 3 jours
Le Portugal supprime la TVA sur les biens alimentaires essentiels
-
Bassin de ThauEn Ligne 5 jours
Réforme des retraites : Sète rassemble plus de 4000 manifestants
-
FrontignanEn Ligne 2 jours
Frontignan : le maire socialiste et les élus écologistes vont trahir les électeurs de gauche
-
MèzeEn Ligne 6 jours
Des viticulteurs et conchyliculteurs de Mèze brillent au Salon de l’Agriculture
-
FranceEn Ligne 6 jours
Réforme des retraites : la popularité de Macron en nette baisse, selon un sondage
-
SociétéEn Ligne 3 jours
Le Syndicat national de chirurgie plastique « a fait fermer 30 comptes Instragram » faisant la publicité d’injectrices illégales d’acide hyaluronique