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Coup d’envoi du bac 2022 avec les épreuves de spécialité

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Jour J pour le bac 2022: quelque 520.000 lycéens passent à partir de mercredi les épreuves de spécialité, après deux années perturbées par la pandémie qui avaient vu la suppression de la majeure partie des grandes épreuves écrites.

A partir de 14H00, les 523.199 élèves de Terminale des lycées généraux et technologiques se pencheront sur les sujets de ces épreuves, nées de la réforme du baccalauréat décidée par le ministre Jean-Michel Blanquer.

Elles ont été reportées de mars à mai en raison du Covid et ne sont donc pas prises en compte dans Parcoursup, la plateforme d’admission dans l’enseignement supérieur. Un élément important pour les lycéens.

Le calendrier a été décalé, mais le programme a été arrêté en mars, à la date à laquelle les épreuves auraient dû se dérouler, pour que le candidat n’ait « pas de tension excessive dans sa préparation en amont », avait souligné lundi Edouard Geffray, numéro deux du ministère de l’Education.

Les candidats passeront chacun deux épreuves, affectées d’un coefficient 16 chacune. Ces épreuves de spécialité représentent un tiers des résultats du bac, calculés sur 100 points.

Sur le volet sanitaire, le ministère de l’Education nationale n’impose aucune disposition particulière, ni aucune recommandation du port du masque.

« Du fait de la crise sanitaire (du Covid-19), les deux précédentes sessions nous avaient conduits à prendre des aménagements très substantiels. C’est finalement la première fois que les épreuves terminales de spécialité peuvent se tenir dans le format prévu », a rappelé Edouard Geffray.

En 2020, les lycéens de Terminale avaient obtenu –ou pas– leur baccalauréat sur la base de leurs notes en contrôle continu. A cause de la pandémie, les épreuves avaient été annulées.

L’an dernier, le contrôle continu avait encore représenté l’essentiel de la note finale de l’examen. La philosophie avait été la seule épreuve écrite, avec le français en Première.

Enjeu réduit

L’enjeu de ces épreuves écrites de spécialité s’est toutefois réduit après les annonces d’aménagement en raison de la crise sanitaire: le report de deux mois empêche la prise en compte de ces notes dans Parcoursup et donc dans les dossiers examinés par les établissements auxquels ont candidaté les futurs bacheliers.

À la place, les dossiers indiqueront les moyennes de spécialités sur les trois trimestres de Première et les deux premiers de Terminale.

« Soyons honnêtes, ces épreuves sont une formalité. Les notes ne comptent pas dans Parcoursup et j’ai déjà des réponses pour des écoles post-bac », déclare Juliette, 18 ans, en Terminale à Nice. « Évidemment, j’ai travaillé car il ne faut pas que j’ai en dessous de 10 mais la pression n’est pas vraiment au rendez-vous ».

Cette année, 381.221 candidats se présentent au bac général, 141.978 au bac technologique et 186.200 au bac professionnel, soit quelque 710.000 jeunes au total. Le calendrier des épreuves du bac professionnel diffère de celui des autres.

Les épreuves de spécialité se déroulent de mercredi à vendredi en fonction des matières. Un peu plus de 45.000 correcteurs seront mobilisés.

Parmi les spécialité les plus choisies, les Mathématiques, avec 142.730 candidats, les Sciences économiques et sociales (136.466), Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (106.994).

Les quelque un million de copies seront transmises aux correcteurs de façon dématérialisée (elles sont scannées et envoyées aux correcteurs). Les notes seront ensuite harmonisées, entre correcteurs et entre les différents sujets.

Contrairement à ce qui était initialement prévu, les élèves connaîtront leurs notes à ces épreuves en même temps que le reste de leurs résultats du bac, le 5 juillet.

Depuis la réforme du baccalauréat en 2019, les résultats reposent à 40% sur du contrôle continu et à 60% sur des épreuves terminales : le français écrit et oral en Première, et la philosophie, les spécialités et le grand oral en Terminale.

Le taux de réussite au baccalauréat dépasse depuis 2012 les 80%. L’an dernier, près de 94% des candidats ont décroché l’examen, condition nécessaire pour accéder aux études supérieures.

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France

« Un viol est un viol ! »: Gisèle Pelicot se dit « humiliée » face aux 51 accusés

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"Un viol est un viol !": Gisèle Pelicot se dit "humiliée" face aux 51 accusés

Gisèle Pelicot a exprimé son indignation face aux avocats cherchant à minimiser les viols qu’elle a subis, insistant que « un viol est un viol ». Son témoignage poignant a marqué une étape clé dans ce procès retentissant.

Lors du procès des viols de Mazan, Gisèle Pelicot, figure centrale de cette affaire, a brisé son silence avec colère. Face à une salle d’audience où plusieurs des 51 accusés se tenaient, elle a dénoncé l’attitude des avocats qui tentaient de relativiser la gravité des faits. Pelicot, victime de viols entre 2011 et 2020, a notamment rejeté avec force les propos d’un avocat suggérant qu’il pouvait exister différents degrés de viol. Avec fermeté, elle a martelé qu' »un viol est un viol », condamnant toute tentative de minimiser la gravité des actes subis.

Gisèle Pelicot a également témoigné de l’humiliation ressentie depuis le début du procès, exacerbée par les insinuations d’un prétendu consentement lié à son état d’ébriété. Elle a rappelé qu’elle se trouvait dans un état de quasi-coma au moment des faits, ce que des vidéos encore à diffuser prouveront. Des experts, même masculins, ont été choqués par ces enregistrements, selon ses dires.

Le procès a pris une autre dimension lorsque Jean-Pierre M., l’un des accusés, a reconnu être « un violeur » et a réclamé une sanction sévère. Ce dernier, bien qu’impliqué dans des crimes similaires, n’est pas poursuivi pour les agressions contre Gisèle Pelicot, mais contre sa propre épouse. Le récit de son enfance traumatisée par des violences sexuelles répétées de la part de son père a donné un aperçu du climat de silence et de souffrance qui entoure souvent ces actes.

L’affaire des viols de Mazan soulève une vaste réflexion sur la responsabilité des hommes dans les violences sexuelles. Des voix, comme celle du journaliste Karim Rissouli, soulignent l’importance de cette prise de conscience collective, évoquant même « le premier grand procès de la masculinité » en France. Associations féministes et personnalités publiques appellent à une rupture avec la complicité silencieuse des hommes face aux violences faites aux femmes.

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Économie

Michel Barnier envisage d’augmenter les impôts face à la situation budgétaire

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Michel Barnier envisage d’augmenter les impôts face à la situation budgétaire

Michel Barnier, Premier ministre, a laissé entendre qu’une augmentation des impôts était envisagée en raison de la situation alarmante des comptes publics. Bien que les détails restent flous, cette perspective suscite des réactions contrastées au sein de la majorité et de l’opposition.

Michel Barnier a récemment laissé entendre qu’il ne s’interdirait pas de revoir la fiscalité à la hausse, en raison de la détérioration des finances publiques. Si la forme exacte de cette éventuelle augmentation d’impôts n’a pas encore été clarifiée, l’hypothèse a été évoquée lors de plusieurs réunions, notamment avec le groupe Ensemble pour la République (EPR) à l’Assemblée. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur démissionnaire, a d’ailleurs confirmé avoir reçu cette indication directement du Premier ministre lors d’un entretien privé. « Michel Barnier m’a dit qu’il augmenterait les impôts », a-t-il déclaré, exprimant une certaine inquiétude face à l’incertitude qui plane encore autour des modalités et des cibles de cette potentielle réforme fiscale.

Cette annonce s’inscrit dans un contexte financier tendu. Le Premier président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici, a récemment souligné que le débat fiscal ne pouvait plus être éludé, compte tenu de l’état préoccupant des finances publiques. En privé, Michel Barnier a critiqué la gestion de son prédécesseur à Bercy, Bruno Le Maire, et justifié la nécessité d’une révision fiscale, malgré le malaise que cela suscite. « Ce n’est pas par plaisir que je vais devoir augmenter les impôts, mais la situation est catastrophique », aurait-il confié à certains de ses interlocuteurs.

Parmi les pistes explorées, le Premier ministre semble pencher pour une révision de l’impôt sur les sociétés, un levier qui pourrait, selon ses proches, permettre de redresser les comptes publics tout en stimulant l’économie. D’autres élus de sa majorité, notamment certains membres des Républicains (LR), plaident pour le rétablissement de l’impôt sur la fortune (ISF), une mesure très populaire auprès de l’opinion publique et qui pourrait être perçue comme un geste en direction de la gauche.

Cependant, cette perspective divise profondément. Du côté des Républicains, l’augmentation des impôts est perçue comme une ligne rouge infranchissable. Laurent Wauquiez, président du groupe Droite Républicaine, a réaffirmé sa ferme opposition à toute hausse des prélèvements, estimant que la France se situe déjà parmi les pays où la pression fiscale est la plus élevée. Selon lui, c’est dans la rationalisation des dépenses que se trouve la solution, et non dans l’alourdissement des impôts.

La question de l’imposition risque donc de devenir un point de crispation majeur dans les semaines à venir, à la fois au sein de la majorité, où certains soutiennent cette option, et dans l’opposition, notamment au sein du Rassemblement National, qui pourrait envisager de déposer une motion de censure si une telle mesure venait à être actée. Quant à Michel Barnier, il devra bientôt présenter son discours de politique générale, où il sera attendu au tournant sur ces enjeux cruciaux pour l’avenir économique du pays.

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Brigitte Macron femme transgenre: deux femmes condamnées pour diffamation

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Brigitte Macron femme transgenre: deux femmes condamnées pour diffamation

Deux femmes, ayant diffusé une rumeur transphobe à l’encontre de Brigitte Macron, ont été condamnées pour diffamation. Elles doivent verser 8 000 euros de dommages et intérêts à la Première dame et 5 000 euros à son frère.

Deux femmes ont été condamnées par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir propagé une infox virale selon laquelle Brigitte Macron serait une femme transgenre. Elles doivent payer une amende de 500 euros avec sursis ainsi qu’un total de 8 000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron, et 5 000 euros à son frère, Jean-Michel Trogneux.

Ce verdict fait suite à la diffusion d’une longue « interview » sur YouTube en 2021, où l’une des femmes, Amandine Roy, autoproclamée « médium », interrogeait Natacha Rey, une prétendue journaliste autodidacte. Ensemble, elles relayaient cette théorie conspirationniste, basée sur la fausse idée que Brigitte Macron n’aurait jamais existé, et que son frère aurait pris son identité après un changement de sexe.

L’avocat de Brigitte Macron, Me Jean Ennochi, a souligné l’importance de cette décision, bien qu’il ait qualifié cela de simple application de la loi. Il a rappelé les dommages considérables causés par cette rumeur, qui avait rapidement pris une ampleur internationale. En réponse, la Première dame a décidé de porter plainte en janvier 2022, aboutissant à ce jugement.

La rumeur avait eu un écho mondial, notamment aux États-Unis, où elle avait été relayée dans des cercles d’extrême droite. Ce phénomène s’inscrit dans une tendance inquiétante qui a également visé d’autres figures politiques féminines, telles que Michelle Obama ou Kamala Harris, souvent victimes de fausses informations à caractère transphobe.

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