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Coronavirus: record de cas aux Etats-Unis, la Grèce se reconfine

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En plein suspense électoral, les Etats-Unis viennent encore d’enregistrer un record de nouveaux cas de Covid-19, une augmentation également observée en Europe, notamment en Grèce où il faudra désormais montrer patte blanche pour sortir de chez soi.

De loin le pays le plus endeuillé au monde par la pandémie avec 234.876 décès, les Etats-Unis vont de record en record. Alors que les résultats définitifs de la présidentielle entre Donald Trump et Joe Biden se font attendre, plus de 120.000 nouveaux cas positifs au coronavirus en 24 heures y ont été recensés jeudi, selon l’université Johns Hopkins.

De l’autre côté de l’Atlantique, la Grèce, confrontée à un risque de saturation de ses hôpitaux, s’apprête à se reconfiner pour trois semaines à partir de samedi.

Avant de quitter son domicile, il faudra théoriquement indiquer par SMS le motif et l’horaire de sortie, et attendre le feu vert des autorités, également par SMS.

La circulation était dense vendredi à Athènes, où les habitants s’empressaient de procéder à leurs derniers achats ou de se faire couper les cheveux chez des coiffeurs pris d’assaut même s’ils bénéficient d’une dérogation jusqu’à dimanche.

Débordé, Apostolos Gelbas prévoyait de mettre les bouchées doubles dans son salon de coiffure ce weekend. « On dirait que c’était l’une des choses qui a le plus manqué aux gens pendant le premier confinement », explique-t-il.

Supermarchés, épiceries, stations-service, pressings et animaleries resteront ouverts contrairement aux librairies qui –en écho à ce qui se passe en France– demandent à ne pas fermer.

Le coronavirus a fait 673 morts au total dans le pays, mais c’est surtout le nombre de malades hospitalisés en soins intensifs qui inquiète en raison d’un système sanitaire insuffisant.

‘Liberté’ et fumigènes

Ces dernières semaines, l’Europe est l’épicentre de l’épidémie, la région du monde où le nouveau coronavirus se propage le plus vite.

« Nous observons une explosion » des contagions, avec « seulement quelques jours pour un million de cas supplémentaires » en Europe, et « nous voyons aussi petit à petit la mortalité augmenter », a souligné Hans Kluge, directeur Europe de l’OMS.

« Avec le port généralisé du masque et un contrôle strict des rassemblements, nous pouvons sauver plus de 261.000 vies d’ici février en Europe », a-t-il estimé.

En Italie, un couvre-feu national de 22H00 à 05H00 va entrer en vigueur vendredi jusqu’au 3 décembre. Comme en Grèce, les lycées passent à l’enseignement à distance, et les musées sont fermés, de même que les centres commerciaux durant le weekend.

De nouvelles « zones rouges » – Lombardie, Piémont, Val d’Aoste et Calabre – ont été déclarées « à haut risque » et 16 millions d’Italiens renouent avec le confinement, plus léger cependant qu’au printemps dernier.

Dans la cité lombarde de Bergame, un cortège disparate de plusieurs centaines de personnes –restaurateurs, commerçants, militants d’extrême-droite– a manifesté contre cette mesure au cri de « Liberté » et à coups de fumigènes dans la nuit devant la maison du maire.

« Il y a plus de lassitude et de méfiance » par rapport au confinement de mars, a constaté l’édile, Giorgio Gori, sur Facebook.

Deuxième vague ‘brutale’

En France, reconfinée depuis le 30 octobre, la deuxième vague « est brutale et se propage rapidement », avec 58.000 nouvelles contaminations détectées au cours des dernières 24 heures, selon le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a jugé « la situation très préoccupante » dans la capitale et la banlieue proche où la fermeture de certaines épiceries et de nouvelles restrictions dans les bars et restaurants ont été décrétées entre 22H00 et 06H00.

« Notre pays n’est pas prêt à faire face à une crise sanitaire de cette ampleur », s’est alarmé vendredi le président de la Commission médicale de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Rémi Salomon.

La Chine bloque désormais l’arrivée des voyageurs étrangers en provenance de France et d’une dizaine d’autres nations très touchées par le Covid-19, le géant asiatique voulant éviter toute résurgence de l’épidémie sur son sol.

Pays le plus endeuillé d’Europe par le virus avec près de 48.000 morts, l’Angleterre est elle aussi confinée depuis jeudi, déclenchant là aussi une manifestation de protestation dans la soirée à Londres.

Les commerces non essentiels ont dû fermer, et les restaurants, pubs et cafés ne peuvent proposer que des livraisons ou ventes à emporter. Les écoles, elles, restent ouvertes.

A Liverpool, les autorités ont lancé vendredi un programme de dépistage massif, voyant dans cet essai pilote une porte de sortie possible au confinement. « Faites-le pour vous-même, votre famille, vos collègues et votre ville », a encouragé le très populaire entraîneur du club de football, Jürgen Klopp.

En Slovénie, une manifestation contre le confinement de plusieurs centaines de personnes a dégénéré jeudi soir en violents affrontements à Ljubljana après une intervention de la police pour disperser la foule.

La pandémie de Covid-19 a fait au moins 1.226.154 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles jeudi à 11H00 GMT.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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