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Coronavirus : plus de 100.000 morts en Inde, Madrid bouclée

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L’Inde a dépassé officiellement les 100.000 morts dues au coronavirus, pendant qu’en Europe, Madrid se réveillait samedi en bouclage partiel et qu’en Allemagne, ce sont les opposants aux restrictions Covid qui manifestaient à nouveau.

La pandémie continue de faire rage en Inde, deuxième pays le plus peuplé au monde avec 1,3 milliard d’habitants. Un total de 100.842 décès ont été enregistrés, selon le ministère indien de la Santé, ce qui fait de l’Inde le troisième pays en termes de morts après les Etats-Unis et le Brésil.

Et, avec ses 6,47 millions de cas de contamination, elle devrait dans les prochaines semaines dépasser les Etats-Unis et devenir le pays qui compte le plus grand nombre de contagions.

Toutefois, le fait que la population de l’Inde est quatre fois plus nombreuse que la population américaine, alors que les Etats-Unis ont deux fois plus de morts que l’Inde, suscite des doutes sur l’exactitude des chiffres indiens.

« Nous ne savons pas quelle est la fiabilité des taux de mortalité en Inde », a déclaré à l’AFP le virologue T. Jacob John. Le million de tests par jour annoncé reste, en pourcentage de la population, cinq fois moins élevé qu’aux Etats-Unis, selon le site de statistiques mondiales Worldometer.

En Europe, le virus prend à nouveau depuis le mois dernier des proportions inquiétantes. Il y a quelques jours, les autorités françaises ont annoncé pour Paris de probables mesures plus restrictives à partir de lundi.

Madrid bouclée

Samedi, c’est Madrid qui s’est réveillée en bouclage partiel – une mesure destinée à freiner l’expansion de l’épidémie mais difficilement applicable.

Depuis vendredi à 22H00 (20H00 GMT), les habitants de la capitale et neuf communes environnantes particulièrement touchées par le virus ne peuvent plus sortir de leur commune que pour des raisons de première nécessité comme aller travailler, étudier ou se rendre chez le médecin.

Ils peuvent en revanche se déplacer librement à l’intérieur de leur ville et ne sont pas obligées de rester chez eux comme lors du confinement très strict décrété en mars. Les autorités ont toutefois appelé à éviter tout déplacement non nécessaire.

Ce type de restrictions affectaient déjà depuis plusieurs jours un million de personnes dans les zones de la région où le taux de contagion est le plus élevé.

Ce bouclage partiel de Madrid, ordonné par le gouvernement central du socialiste Pedro Sanchez, faisait depuis deux semaines l’objet d’un bras de fer avec le gouvernement de la région, navire amiral du Parti Populaire (PP, droite).

Les questions qui se posent maintenant sont celle de l’efficacité réelle de ces mesures, insuffisantes selon nombre d’épidémiologistes, et surtout de la capacité des autorités à contrôler les entrées et sorties de chaque ville dans une agglomération où l’on recense deux millions de déplacements chaque jour.

Trump à l’hôpital

La pandémie a fait au moins 1.024.093 morts dans le monde, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles vendredi, et plus de 34,3 millions de cas ont été diagnostiqués.

Aux Etats-Unis, le président Donald Trump, testé positif au Covid-19, a été admis vendredi soir dans un hôpital militaire, tout en assurant, dans un bref message vidéo, aller « très bien ».

Un peu plus tôt, il avait été annoncé que les médecins lui avaient injecté une dose du cocktail expérimental d’anticorps de synthèse développé par la société Regeneron.

Selon sa porte-parole, Kayleigh McEnany, cette hospitalisation, qui devrait durer « quelques jours », a été décidée « dans un souci d’extrême prudence » et sur recommandation d’experts médicaux. Donald Trump y travaillera « depuis les bureaux présidentiels » que comporte l’hôpital Walter Reed, a-t-elle précisé.

Elle a ajouté un peu plus tard qu’après consultation avec des spécialistes, M. Trump recevait l’antiviral remdesivir, et qu’il n’avait « pas besoin d’un supplément d’oxygène ».

Chaîne humaine anti-virus

Alors qu’un peu partout en Europe, face à cette deuxième vague du virus, on se calfeutre de plus en plus, ces restrictions sont accueillies avec plus ou moins de docilité.

En Allemagne, les « anti-corona » continuent à faire du bruit. L’opposition au port du masque et aux restrictions a provoqué ces dernières semaines une dégradation du climat politique et des milliers d’opposants étaient attendues à Constance, dans le sud de l’Allemagne, pour un week-end de protestations sous haute protection policière.

Temps fort attendu samedi: une immense chaîne humaine doit être organisée sur les bords du lac de Constance à l’initiative de « libres penseurs », un rassemblement hétéroclite d’opposants aux mesures liées à la pandémie de Covid-19 qui ont déjà tenu deux manifestations avec des dizaines de milliers de personnes à Berlin durant l’été.

Leur objectif est de rassembler suffisamment de monde pour atteindre l’Autriche et la Suisse, les rives du lac de Constance étant situées sur trois pays.

Enfin au Costa-Rica, des chercheurs expérimentent depuis plusieurs semaines sur 27 patients un traitement contre le coronavirus à base de plasma de cheval.

Les scientifiques de l’Institut Clodomiro Picado de l’Université du Costa Rica ont inoculé à six chevaux des protéines du coronavirus et ont recueilli ensuite les anticorps développés par les animaux, contenus dans leur plasma sanguin.

Après des tests in vitro, une version diluée du plasma est maintenant testée sur des personnes atteintes du virus mais avant l’apparition de symptômes sévères, avec de bons résultats préliminaires.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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