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Collision ULM et avion de tourisme à Loches: 4 morts, un passager recherché

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Quatre personnes sont décédées samedi dans la collision d’un ULM, qui transportait deux personnes, avec un petit avion de tourisme qui en comptait trois, à Loches (Indre-et-Loire), mais le cinquième passager est toujours recherché, un accident rare.

« Un petit ULM transportant deux personnes et un avion de tourisme de type DR 400 transportant trois personnes se sont télescopés aux alentours de 16H30-17H00, le premier atterrissant sur la clôture d’une maison à Loches, sans faire de victime supplémentaire, le second à plusieurs centaines de mètres dans un secteur non habité », a indiqué à l’AFP Nadia Seghier, secrétaire générale de la préfecture d’Indre-et-Loire.

« Le petit ULM s’est écrasé rue Aristide Briand, (à moins de deux kilomètres du centre-ville de Loches, ndlr) et l’avion de tourisme dans le secteur du Haut Jarry, un peu en périphérie de la commune, non loin du château d’eau », a-t-elle précisé.

Selon le procureur de la République de Tours Grégoire Dulin, « deux corps ont été retrouvés dans l’ULM et deux autres dans l’avion ». « Une personne qui serait tombée, sans doute de l’avion, n’a pas été retrouvée », a-t-il ajouté, précisant que l’avion s’était écrasé dans un arbre à un endroit difficile d’accès.

« Le pilote de l’avion a 75 ans, ses deux passagères 28 et 30 ans. Le pilote de l’ULM a 66 ans et sa passagère 50 ans », a précisé M. Dulin, ajoutant qu’il n’y avait « pas de lien de parenté » entre ces personnes.

La préfecture avait fait état auparavant de cinq décès.

Selon le procureur, l’ULM a décollé de Châtellerault (Vienne) à 15h15 avec deux passagers à bord, et l’avion Robin DR 400 de Poitiers à 15h00. Leurs occupants profitaient d’un ciel dégagé pour survoler les châteaux de la Loire.

« A cette heure, il y a donc incertitude sur le nombre de victimes, quatre sûres et une cinquième probable », a ajouté Grégoire Dulin. Une enquête a été ouverte pour homicide involontaire. Elle a été confiée à la brigade de gendarmerie des transports de Roissy et de Brest, ainsi qu’au groupement de gendarmerie d’Indre-et-Loire.

« Un grand boum »

Une cellule psychologique a été activée et les familles des victimes sont attendues dans la soirée à Loches.

Une cinquantaine de pompiers ont été mobilisés ainsi qu’une trentaine de gendarmes. Les recherches se poursuivaient toujours à 21H30.

On ignore encore les raisons du télescopage.

Selon un témoignage recueilli par l’AFP, la zone de l’accident est totalement bouclée par les gendarmes et les voisins ont été priés de rester chez eux. Des pompiers, « techniciens en identification criminelle » étaient sur place pour identifier les corps. Selon ce témoignage, l’ULM a atterri sur le compteur électrique de l’habitation et a pris feu.

Les occupants de la maison sur la clôture de laquelle s’est écrasé l’ULM n’étaient pas sur place au moment de l’accident. Il s’agit d’une zone pavillonnaire bordée par une route très fréquentée, au sud du centre-ville.

« J’ai entendu un grand boum puis peu de temps après les sirènes », rapporte Robert, un voisin du lieu du crash de l’ULM, qui n’a pas vu les aéronefs.

Juste en surplomb, Geneviève Allouard-Liebert se trouvait dans sa cour quand elle a entendu « comme un grand choc » avec son mari, puis a vu un homme tomber de l’avion dans un pré, faisant une chute de plusieurs dizaines de mètres. L’aéronef volait au ras des habitations, selon eux.

« C’est un accident improbable et incroyable dans le ciel de Loches, où il n’y a jamais de trafic aérien », a réagi Marc Angenault, maire de Loches.

Selon l’élu, le soleil rasant de la fin d’après-midi a peut-être ébloui l’un des pilotes. « Les corps sont abîmés », a-t-il ajouté, précisant que l’avion s’est écrasé « loin des zones habitées, dans un bois ».

La maison des associations de Loches a été ouverte pour accueillir les corps des victimes et y constituer une chapelle funéraire.

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Bétharram: Bayrou va rencontrer les victimes, le gouvernement ordonne une inspection

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Bétharram: Bayrou va rencontrer les victimes, le gouvernement ordonne une inspection

L’affaire des agressions sexuelles présumées au collège-lycée Notre-Dame-de-Bétharram continue de secouer le monde politique français. François Bayrou, Premier ministre et ancien élève de l’institution, s’apprête à rencontrer les victimes ce samedi à Pau, dans un contexte de vives critiques et de pressions croissantes.

Depuis plusieurs semaines, l’affaire prend une tournure de plus en plus complexe. Le gouvernement, conscient de la gravité des accusations, a pris la décision vendredi d’ordonner une inspection de l’établissement par le rectorat. Cette initiative vise à clarifier les responsabilités et à évaluer les conditions de gestion passées et présentes de l’école. Le ministère de l’Éducation nationale, en dépit des nombreuses plaintes antérieures, n’a pas retrouvé de traces de contrôle antérieur de l’établissement, ce qui soulève des questions sur l’application des procédures de surveillance.

François Bayrou, qui a déjà échangé par téléphone avec Alain Esquerre, porte-parole des victimes, cherche à se positionner en tant que soutien. Il a proposé son aide pour renforcer les moyens alloués à l’enquête du parquet de Pau, en soulignant l’importance de faire des violences sexuelles une priorité nationale. Cependant, ses détracteurs, notamment La France insoumise, l’accusent de mensonge et de dissimulation, pointant du doigt une possible connaissance antérieure des faits.

L’entretien avec les victimes intervient dans un climat de défiance, quelques jours avant une motion de censure socialiste qui pourrait remettre en question la position de Bayrou sur l’immigration. Le Premier ministre, qui a occupé divers postes de responsabilité dans la région et dont plusieurs enfants ont été scolarisés à Bétharram, fait face à une crise de confiance. Il a catégoriquement nié avoir été informé des agressions à l’époque, malgré les accusations de manipulation des dates par ses adversaires politiques.

Le parquet de Pau mène une enquête depuis un an sur plus d’une centaine de plaintes pour des violences physiques, agressions sexuelles et viols qui auraient eu lieu entre les années 1970 et 1990. Cette affaire, qui a déjà conduit à la mise en examen et à l’incarcération d’un ancien prêtre de l’établissement, met en lumière des dysfonctionnements potentiels dans la gestion des établissements scolaires privés sous contrat avec l’État.

Face à cette situation, les partis de gauche et écologistes maintiennent la pression pour une transparence totale. Des demandes de commissions d’enquête parlementaire ont été formulées, visant à faire la lumière sur les manquements éventuels dans le traitement des signalements de violences. La justice est également saisie pour des accusations de non-dénonciation de mauvais traitements ou d’agressions sexuelles sur mineurs.

L’affaire de Bétharram devient ainsi un révélateur des enjeux de protection des mineurs et de la transparence administrative, plaçant François Bayrou au cœur d’une tempête politique et morale.

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Parentalité: une commission préconise de restaurer une « autorité bienveillante »

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Parentalité: une commission préconise de restaurer une "autorité bienveillante"

La commission sur la parentalité, mise en place fin 2023, a livré ses conclusions jeudi dernier, prônant une réforme des politiques de soutien aux parents avec une accentuation sur une « autorité bienveillante » et une meilleure prise en charge des familles vulnérables.

La commission, co-présidée par le pédopsychiatre Serge Hefez et la spécialiste de la jeunesse Hélène Roques, a analysé les défis actuels de la parentalité suite aux troubles sociaux de l’été 2023. Leur objectif était de proposer des solutions pour renforcer l’autorité parentale tout en la rendant plus accessible et compréhensible pour tous les parents, sans stigmatiser ni accabler les familles en difficulté.

Dans un contexte où les émeutes de l’été dernier ont mis en lumière les fractures sociales et les tensions autour de l’autorité, cette commission a cherché à redéfinir l’autorité parentale. Elle propose un cadre plus inclusif et équilibré, où l’autorité est vue non comme un pouvoir absolu, mais comme une guidance bienveillante. Cette approche vise à adapter la société à « hauteur d’enfants » et à dialoguer avec les parents « à hauteur de parents ».

Pour concrétiser ces idées, la commission a émis quarante recommandations concrètes. Parmi celles-ci, la création d’une ligne d’assistance pour les parents en détresse, l’augmentation des espaces d’accueil parent-enfant, et l’intégration d’un « droit de la parentalité » dans le code de l’action sociale et des familles. Ces mesures visent à clarifier les droits et les obligations des parents, mais aussi à leur fournir les outils nécessaires pour exercer leur rôle avec assurance.

De plus, la commission suggère des initiatives pour encourager la participation des pères dans l’éducation, notamment en assurant une représentation paritaire dans les conseils d’administration des écoles. Pour faire face aux défis de la conciliation travail-famille, elle propose d’élargir le congé de proche aidant aux situations de décrochage scolaire et d’accorder aux salariés des demi-journées de congé pour rencontrer les enseignants.

Enfin, la commission insiste sur la nécessité de reconnaître les conditions socio-économiques qui influencent la parentalité. Elle appelle à une politique de logement adaptée aux nouvelles configurations familiales et à une évaluation précoce de la santé mentale des adolescents pour prévenir les risques associés à la dégradation de leur bien-être psychique.

Cet effort pour réformer la politique de soutien à la parentalité ne se veut pas une réponse punitive aux comportements déviants des jeunes, mais plutôt une stratégie préventive pour créer un environnement familial et social plus sain et soutenant. En résumé, la commission invite à une approche plus humaine et solidaire de l’éducation, où les parents ne sont pas laissés seuls face à leurs responsabilités, mais épaulés par une société consciente de ses propres obligations envers ses citoyens les plus jeunes.

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Deux corps découverts sur une plage du Pas-de-Calais, 230 migrants secourus en mer

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Deux corps découverts sur une plage du Pas-de-Calais, 230 migrants secourus en mer

Dans un contexte de migrations périlleuses à travers le détroit du Pas-de-Calais, deux cadavres ont été retrouvés sur une plage de Berck, tandis que 230 migrants ont été sauvés en mer, témoignant des dangers incessants de ces traversées illégales.

Les plages de Berck-sur-Mer, situées dans le Pas-de-Calais, ont été le théâtre d’une découverte macabre dimanche dernier. Deux corps ont été aperçus à quelques centaines de mètres l’un de l’autre, sur la plage Terminus. D’après les informations fournies par la préfecture, il pourrait s’agir de migrants ayant tenté de monter à bord d’un canot mis à l’eau depuis la côte. Cette pratique, connue sous le nom de « taxi-boat », est particulièrement risquée car elle oblige les passagers à rejoindre l’embarcation en nageant, souvent dans des conditions météorologiques et maritimes périlleuses.

Ce drame s’inscrit dans une série de tentatives de traversées clandestines qui ont marqué cette journée. Au total, 230 personnes ont été secourues en mer, soulignant l’ampleur des opérations de sauvetage nécessaires dans la région. L’un des incidents les plus critiques s’est produit lorsque 57 migrants ont dû être sauvés au large de Gravelines, après que leur embarcation s’est dégonflée. Une personne inconsciente a été évacuée par hélicoptère vers l’hôpital de Boulogne-sur-Mer, et deux autres ont souffert d’hypothermie.

D’autres interventions ont suivi, avec des opérations coordonnées par la Préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord. Par exemple, un groupe de 38 migrants a été récupéré au large de Boulogne-sur-Mer, tandis qu’un autre, composé de 19 personnes, a été secouru par le remorqueur d’assistance Abeille Normandie. Malgré ces efforts, certains ont préféré continuer leur route vers les côtes britanniques, illustrant la détermination des migrants à atteindre leur destination, malgré les risques encourus.

Cette situation soulève des questions sur la sécurité des migrants et sur les politiques migratoires actuelles. En 2024, au moins 77 personnes ont perdu la vie en tentant de rejoindre l’Angleterre, un nombre jamais atteint depuis le début de ce phénomène en 2018. Les autorités françaises et britanniques sont confrontées à un défi croissant pour gérer ces flux migratoires tout en garantissant la sécurité des individus.

La réponse à cette crise humanitaire nécessite une approche coordonnée et humaniste, prenant en compte non seulement les aspects sécuritaires, mais aussi les causes profondes de ces migrations, telles que la guerre, la persécution, et la pauvreté. Les efforts de secours en mer, bien que vitaux, ne suffisent pas à résoudre un problème qui dépasse largement les frontières maritimes.

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