Économie
Chômage : Nouvelle augmentation au troisième trimestre, selon l’Insee
Le taux de chômage s’établit à 7,4% de la population active en France (hors Mayotte), contre 7,2 au deuxième trimestre, annonce l’Insee.
Le taux de chômage a enregistré une hausse au troisième trimestre, à 7,4% de la population active en France (hors Mayotte), contre 7,2 au deuxième trimestre, selon les chiffres publiés mercredi 15 novembre par l’Insee. « On pouvait s’attendre à une telle hausse compte tenu du ralentissement de l’économie mondiale », a aussitôt affirmé le ministre du Travail Olivier Dussopt dans un message transmis à la presse, affirmant rester « entièrement mobilisé » face à cette augmentation qu’il espère « ponctuelle ».
Au troisième trimestre, le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) a progressé de 64 000 à 2,3 millions de personnes, relève dans un communiqué l’Institut national de la statistique et des études économiques. Le taux de chômage du troisième trimestre augmente de 0,2 point sur un an et retrouve son niveau du deuxième trimestre 2022, mais reste nettement au-dessous de son pic de mi-2015 (-3,1 points), a précisé l’institut.
Sur le trimestre, le taux de chômage augmente de 0,7 point pour les 15-24 ans, à 17,6%, presque à son niveau d’un an auparavant (-0,1 point). Pour les 25-49 ans, il augmente de 0,2 point sur le trimestre et de 0,3 point sur un an, à 6,7%. Enfin, pour les 50 ans ou plus, le taux de chômage est stable sur le trimestre et sur un an, à 5,1%. Le taux de chômage de longue durée (au moins un an) est également stable, à 1,8% de la population active.
Le « halo autour du chômage », soit les personnes désirant retourner sur le marché de l’emploi mais qui ne sont pas considérées comme chômeuses par le BIT (chercher effectivement un emploi et être disponible pour en prendre un), augmente, lui, « légèrement » sur le trimestre (+39 000) et nettement sur un an (+164 000), selon l’Insee. Deux millions de personnes sont concernées.
Économie
Nouveau barème d’impôts : ce qui va changer pour les Français en 2025
Le gouvernement français a récemment approuvé un ajustement du barème de l’impôt sur le revenu pour l’année 2025, une mesure qui vise à protéger le pouvoir d’achat des contribuables face à l’inflation. Cette décision, issue d’un contexte politique tendu, s’inscrit dans une volonté de maintenir la stabilité fiscale pour les ménages.
L’adoption du budget 2025, après le rejet d’une motion de censure par l’Assemblée Nationale, a permis de réviser les seuils d’imposition, offrant ainsi une protection contre l’érosion du pouvoir d’achat due à l’inflation. Cette revalorisation du barème de 1,8 % répond directement à la nécessité de ne pas alourdir la charge fiscale des contribuables dont les revenus n’augmentent pas au-delà du taux d’inflation. En l’absence de cette réindexation, près de 380 000 foyers auraient vu leur impôt sur le revenu augmenter de manière significative.
Cette mesure n’est pas sans précédent, puisque chaque année, l’ajustement du barème fiscal est pratiqué pour tenir compte de l’inflation. Toutefois, la situation politique exceptionnelle ayant mené à la censure du gouvernement précédent avait initialement suspendu cette procédure. La récente approbation du budget 2025 a donc permis de rétablir cette pratique, offrant un répit fiscal à plusieurs centaines de milliers de contribuables.
De plus, cette revalorisation du barème a des implications directes sur le nombre de contribuables assujettis à l’impôt. Ainsi, 600 000 Français se trouveront désormais exemptés de l’impôt sur le revenu. Les seuils des tranches d’imposition ont également été revus à la hausse, offrant une meilleure correspondance avec les niveaux de revenus actuels. Par exemple, un contribuable dont les revenus annuels en 2024 seront inférieurs à 11 497 euros ne sera plus imposable, contre un seuil précédent de 11 294 euros. Ceux dont les revenus se situent entre 11 497 et 29 315 euros seront taxés à 11 %, et ceux entre 29 315 et 83 823 euros à 30 %.
Cette révision fiscale, bien que technique, reflète une volonté de maintenir une équité dans la fiscalité en période d’inflation. Elle témoigne également de l’importance accordée par le gouvernement à la justice fiscale et à la protection des classes moyennes et modestes face aux fluctuations économiques. Cependant, cette mesure, tout en étant bénéfique pour certains, ne répond pas à toutes les attentes des contribuables et pourrait nécessiter des ajustements supplémentaires pour s’adapter aux évolutions économiques futures.
Économie
La Chine ouvre une enquête antimonopole contre Google
La Chine lance une offensive réglementaire contre Google et d’autres entreprises américaines.
Dans un contexte de tensions commerciales exacerbées, la Chine a décidé d’ouvrir une enquête antitrust contre Google, tout en ciblant également des sociétés américaines du secteur de la mode et de la biotechnologie. Cette action s’inscrit dans une stratégie plus large de riposte face aux sanctions douanières imposées par les États-Unis.
L’enquête sur Google, annoncée par le ministère chinois du Commerce, vise à vérifier si le géant de la technologie a enfreint les lois anti-monopole du pays. Cette initiative fait suite à la mise en place de nouvelles taxes par les États-Unis sur les produits chinois, illustrant une escalade dans les frictions économiques entre les deux puissances. La Chine, en lançant cette enquête, cherche non seulement à protéger ses intérêts nationaux, mais également à envoyer un message clair de rétorsion face à ce qu’elle perçoit comme des pratiques commerciales déloyales.
Par ailleurs, l’ajout de PVH Corp., propriétaire de marques comme Tommy Hilfiger et Calvin Klein, ainsi que du géant de la biotechnologie Illumina, à une liste d’entités considérées comme « peu fiables », marque une nouvelle étape dans cette confrontation économique. La Chine accuse ces entreprises de pratiques discriminatoires et d’interruption de transactions avec des entreprises locales. PVH Corp. fait déjà l’objet d’une enquête pour son boycott du coton du Xinjiang, région où la Chine est accusée de graves violations des droits de l’homme.
Cette série d’actions reflète une volonté de la Chine de défendre sa souveraineté économique et de contrer ce qu’elle considère comme des attaques injustifiées contre son modèle économique. En ajoutant des entreprises américaines à une liste noire, Pékin cherche à dissuader d’autres acteurs internationaux de suivre l’exemple américain en matière de sanctions. La mesure contre Illumina, par exemple, pourrait affecter l’accès aux marchés chinois pour les entreprises de biotechnologie, un secteur stratégique pour l’avenir.
Le président américain, Donald Trump, a justifié les nouvelles taxes par le rôle présumé de la Chine dans le trafic de fentanyl et un déséquilibre persistant de la balance commerciale. Cependant, ces accusations n’ont pas empêché Pékin de riposter, illustrant la complexité des relations économiques sino-américaines, où chaque action entraîne une réaction, souvent dans un cycle de représailles qui risque d’affecter non seulement les entreprises directement concernées, mais aussi l’économie mondiale dans son ensemble.
Économie
Droits de douane : le Mexique, le Canada et la Chine promettent de répliquer à l’offensive de Trump
La Maison-Blanche instaure de nouveaux droits de douane, suscitant des réactions vives des partenaires commerciaux des États-Unis.
Le président Donald Trump a initié une série de mesures protectionnistes à l’égard du Mexique, du Canada et de la Chine, provoquant une onde de choc dans les relations commerciales internationales. Ces pays, touchés par ces nouvelles taxes, ont rapidement riposté, promettant de prendre des mesures de rétorsion.
L’administration américaine a décidé d’imposer des droits de douane de 25% sur les importations en provenance du Mexique et du Canada, ainsi qu’une hausse de 10% sur les produits chinois déjà taxés. Cette décision, annoncée par Trump le 1er février, vise à renforcer la position des États-Unis dans les négociations commerciales, mais aussi à répondre à des préoccupations sécuritaires liées à la migration et au trafic de drogue.
La réaction mexicaine a été immédiate. La présidente Claudia Sheinbaum a exprimé sa désapprobation et a menacé de mettre en place des droits de douane sur les produits américains en représailles. Bien que les détails de ces mesures restent à préciser, le ton employé laisse présager une escalade des tensions. De son côté, le Canada, par la voix de son Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau, a annoncé l’imposition de taxes de 25% sur les produits américains, représentant une valeur de 155 milliards de dollars canadiens, démontrant ainsi une volonté de ne pas se laisser intimider par les manœuvres de Washington.
La Chine, quant à elle, a réagi avec virulence. Le ministre du Commerce chinois a exprimé son mécontentement et a condamné fermement ces nouvelles taxes. Pékin prévoit de prendre des mesures équivalentes pour protéger ses intérêts et a annoncé son intention de porter plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Cette stratégie montre une volonté de contester la légalité des actions américaines sur la scène internationale.
Ces mesures protectionnistes américaines sont justifiées par Trump comme une réponse à l’inefficacité des contrôles migratoires au Mexique et au Canada, ainsi qu’à la production de fentanyl par les cartels mexicains, facilitée par l’exportation de principes actifs chinois. Toutefois, cette approche unilatérale pourrait non seulement exacerber les tensions commerciales, mais aussi affecter l’économie mondiale à plus grande échelle.
La décision de Trump de taxer les importations de ses principaux partenaires commerciaux marque une nouvelle étape dans la politique commerciale agressive des États-Unis. Les réactions des pays visés montrent une détermination à ne pas céder face à ce qu’ils perçoivent comme des pratiques commerciales déloyales, préfigurant une période de conflits économiques potentiellement prolongée et complexe.
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