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Céline Berthon, policière à la carrière brillante et première femme nommée à la tête de la DGSI

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Céline Berthon, policière à la carrière brillante et première femme nommée à la tête de la DGSI

Céline Berthon, policière à l’ascension fulgurante, réputée « loyale » et « compétente », a été nommée mercredi directrice générale de la sécurité intérieure (DGSI), devenant la première femme à exercer cette fonction.

« Policière à la carrière remarquable », elle « aura à diriger une des administrations les plus sensibles de notre pays », a écrit sur X le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Cette femme de 47 ans était depuis avril la numéro deux de la direction générale de la police nationale (DGPN). Beaucoup la voyait programmée pour devenir DGPN, en succédant à Frédéric Veaux, dont le mandat doit prendre fin en septembre 2024, après les JO.

« Je lui avais demandé de me rejoindre lorsque j’avais pris mes fonctions en 2020 », dit M. Veaux. « Je la connaissais pour ses compétences, sa connaissance du terrain, du réseau ».

Ses « qualités et compétences sont reconnues par tout le monde », ajoute-t-il. « Elle sait fédérer les équipes autour d’elle ». « C’est quelqu’un pour qui j’ai beaucoup d’estime et de confiance », dit-il encore.

Première femme a être directrice de cabinet du DGPN en 2021, elle est aussi la première femme nommée à la tête de la direction centrale de la sécurité publique (DCSP) la même année, à un moment où la place Beauvau cherche à féminiser ses postes de direction.

Elle est « brillante, loyale, droite et intellectuellement remarquable », dit d’elle un de ses proches collègues policiers. Elle a une « vision de ce que doit être la police, y compris dans ce qu’elle doit à la population », ajoute-t-il.

Fille d’un policier dans le renseignement et d’une agente administrative dans le privé, Céline Berthon grandit en région parisienne.

A la sortie de l’école des commissaires en 2000, elle commence sa carrière dans la sécurité publique, dans les Yvelines, en assurant la direction de plusieurs commissariats.

Elle rejoint en 2005 l’état-major de la DCSP, qui chapeaute l’ensemble des commissariats de France. Elle travaille ensuite deux ans à la sous-direction de l’information générale (SDIG, ex-Renseignements territoriaux), où elle est chargée du « suivi de la vie économique et sociale et de ses conséquences en termes d’ordre public », selon le ministère.

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Nommée à la tête du puissant syndicat des commissaires (SCPN) en 2014, « elle a su être pugnace quand il le fallait », selon son proche collègue.

« Elle est directe et franche », mais « sans jamais briser le dialogue », complète Grégory Joron, chef du syndicat Unité Police-FO. « On a eu des points de divergences et même si on n’obtenait pas toujours ce qu’on voulait, elle était quand même à l’écoute, notamment lorsqu’elle était au cabinet du DGPN », ajoute-t-il.

En 2018, l’actuel préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, à l’époque directeur de la DGSI, la fait venir aux renseignements intérieurs. Elle prend un poste d’adjointe, à la sous-direction de la lutte contre le terrorisme.

« Je lui avais confié l’explication aux cadres de la maison de la réforme » de la DGSI, désignée chef de file de la lutte antiterroriste. « Elle m’avait aidé à convaincre », raconte le préfet Nuñez.

« Elle allie de grandes qualités humaines à de grandes qualités professionnelles », poursuit-il.

Elle a également travaillé sous la direction de Nicolas Lerner, son prédécesseur, nommé mercredi à la tête de la DGSE.

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La SNCF victime d’une « attaque massive » sur son réseau, le trafic fortement perturbé

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La SNCF victime d’une "attaque massive" sur son réseau, le trafic fortement perturbé

La circulation des TGV est particulièrement perturbée, notamment à Paris. Cela serait dû à « plusieurs actes de malveillance concomitants », rapporte la SNCF, dont des incendies à proximité des lignes à grande vitesse. Selon le PDG de la SNCF, 800 000 personnes sont affectées par ces sabotages.

À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le trafic ferroviaire à Paris connaît de fortes perturbations. La nuit précédente, plusieurs actes de vandalisme ont ciblé les lignes à grande vitesse (LGV) Atlantique, Nord et Est, causant des incendies volontaires et des coupures de câbles. La SNCF a précisé que ses équipes sont déjà mobilisées pour effectuer les réparations nécessaires.

Les perturbations ont principalement touché la gare Montparnasse, où un incendie à Courtalain (Eure-et-Loir) a entraîné des retards sur les trains à destination de Toulouse, Hendaye, Brest et Quimper. Le service vers la Bretagne et le Pays de la Loire est réduit à trois trains par heure et par sens, tandis que l’Aquitaine n’en compte que deux. À la gare du Nord, un train Paris-Lille a été annulé, et les trains Eurostar ont accumulé une heure de retard. La gare de l’Est a également été impactée, avec des retards de 1h30 pour les destinations vers Strasbourg, Nancy et Metz.

Face à ces difficultés, la SNCF a recommandé aux voyageurs de reporter leurs déplacements et a assuré que tous les billets seraient échangeables et remboursables. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a condamné ces actes de sabotage, les qualifiant de « consternants » et soulignant que « jouer contre les Jeux, c’est jouer contre la France ». Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a estimé que 800 000 clients étaient touchés par ces incidents. Gabriel Attal, sur Twitter, a également condamné ces actes et exprimé sa solidarité avec les voyageurs affectés.

Ces actes de malveillance surviennent à un moment critique, perturbant non seulement le trafic ferroviaire, mais aussi l’esprit de célébration et de rassemblement des Jeux olympiques. Les autorités et la SNCF travaillent sans relâche pour rétablir le service normal et assurer la sécurité des voyageurs.

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Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

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Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

Dans son rapport annuel sur l’évolution des infections à entérovirus, Santé Publique France appelle à la vigilance face à une recrudescence de cas cet été. Un phénomène visible dans les passages aux urgences pour méningite virale.

Selon Santé Publique France et le Centre national de référence des entérovirus, le nombre d’infections liées à cet agent infectieux est en forte hausse, notamment chez les jeunes enfants. L’agence de santé avertit que ce virus risque de circuler largement durant l’été, incitant les professionnels de santé à redoubler de vigilance.

Les entérovirus, bien que souvent bénins, peuvent parfois prendre des formes plus graves. Dans leur rapport annuel, les deux agences soulignent l’importance de maintenir des règles d’hygiène strictes pour limiter la transmission du virus. « Face au contexte épidémiologique actuel marqué par une recrudescence des infections à entérovirus, Santé Publique France rappelle, à l’occasion du bilan publié aujourd’hui sur les données 2023-2024, la vigilance à apporter par les professionnels de santé », stipule le rapport.

Particulièrement fréquentes chez les nourrissons, les infections à entérovirus peuvent toucher divers systèmes du corps, y compris le système neurologique, respiratoire, digestif ou cardiaque. Santé Publique France note une augmentation notable des cas de méningite virale entre les semaines du 18 mars au 19 mai, par rapport à la même période en 2023. Cette tendance est reflétée par une hausse des passages aux urgences pour cette pathologie.

La situation actuelle demande une attention particulière des autorités sanitaires et des professionnels de santé pour prévenir une éventuelle propagation plus large du virus, en particulier durant les mois d’été où les infections semblent s’intensifier.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
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Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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