Sports
C1: le PSG gagne à Istanbul mais perd Neymar
Paris a gagné… mais n’est pas à la fête. Le PSG a battu (2-0) le Basaksehir mercredi à Istanbul en Ligue des champions, mais a perdu sa superstar Neymar, sorti blessé aux adducteurs en début de rencontre.
Les Parisiens, très maladroits face à des Turcs dangereux en contre, ont trouvé la faille sur un corner de Kylian Mbappé, poussé au fond par une tête de Moise Kean (64e).
Et l’Italien, encore, s’est offert un doublé (79e), dans le jeu cette fois, sur une nouvelle passe de Mbappé, au sol.
Kean, arrivé à la fin du marché des transferts, a parfaitement contrôlé le ballon et a crucifié le gardien Mert Günok pour marquer… son deuxième doublé consécutif, après celui infligé à Dijon en Championnat de France.
Mais si le PSG, battu en ouverture par Manchester United (2-1), évite l’humiliation d’une deuxième contre-performance face à l’équipe en théorie la plus faible du groupe H, ce succès ressemble à une victoire à la Pyrrhus, avec la perte de Neymar en première période.
Inquiétude pour Neymar
Le Brésilien, qui s’est blessé tout seul, est sorti du terrain peu avant la 20e minute, touché aux adducteurs. Il est rentré à nouveau quelques minutes, la cuisse bandée, avant de se résigner à laisser sa place à Pablo Sarabia (26e).
C’est déjà la troisième absence de la saison pour +Ney+, après le coronavirus en début de saison et une suspension en Ligue 1 après son carton rouge face à Marseille.
Et une sacrée tuile pour l’entraîneur Thomas Tuchel, dont l’effectif miné par les absences (Marco Verratti, Mauro Icardi, Leandro Paredes, Julian Draxler…) peine à faire face au calendrier, avec un match tous les quatre jours.
« II y a beaucoup de blessures et c’est peut-être le moment de se battre ! » a réagi Tuchel en conférence de presse. « Le moment de tenter de gagner des matches qui ne sont peut-être pas les meilleurs de l’histoire du PSG, et je peux vous assurer qu’on le sait ».
En pleine crise diplomatique entre France et Turquie, avec les présidents Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan à couteaux tirés autour de nombreux points de contentieux, le match n’a pas été émaillé d’incidents sur ou en dehors du terrain.
Mais pour la première rencontre en C1 de sa courte histoire, le stade Fatih Terim d’Istanbul n’a pas offert un spectacle inoubliable digne de la grande coupe d’Europe.
Les quelque 150 personnes autorisées -crise sanitaire oblige- à prendre place en loges, au milieu de tribunes garnies de grands drapeaux turcs, ont assisté à beaucoup de maladresses, des deux côtés.
Casse-tête tactique
En attaque, le vice-champion d’Europe a manqué de précision, comme en témoigne un gros raté de Kylian Mbappé (71e) contre Mert Günok ou une frappe non cadrée de Pablo Sarabia (88e) à la conclusion d’une belle action collective avec Mbappé et Kean.
Les Parisiens n’ont cadré qu’un tir en première période, et quatre sur toute la rencontre, autant que leurs adversaires.
Et au milieu, le positionnement en sentinelle du capitaine Marquinhos, grand pari de l’entraîneur Thomas Tuchel, n’a pas effacé les problèmes récurrents du PSG dans la construction.
Le Brésilien a raté ses quelques occasions de la tête (4e, 23e) sur des coups de pied arrêtés.
Les occasions parisiennes sont souvent venues de défenseurs, les latéraux Layvin Kurzawa (32e, 33e) et Alessandro Florenzi (29e, 31e, 49e).
Mbappé, qui fait tourner la tête des défenseurs en Championnat de France, a dû attendre la fin du match pour enfin déborder une défense qui l’a longtemps muselé.
Et même menant au score, les Parisiens sont restés exposés aux contres des « Hiboux », menés par leur brillant capitaine bosnien Edin Visca qui s’est procuré plusieurs belles occasions: une frappe légèrement à droite du cadre (15e), une frappe trop molle après un joli centre (50e) ou un puissant tir (56e) contré par Keylor Navas.
Mais le champion de Turquie, qui dispute sa première C1, était trop imprécis dans le dernier geste pour ouvrir son compteur de buts. Et de points.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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