Sports
C1: Carré d’As en quarts avec Zidane, Klopp, Guardiola et… Haaland !
Vingt ans, un talent monstre, et rien à perdre ! Erling Haaland déboule mardi en quarts de finale de Ligue des champions avec Dortmund, chez l’ogre Manchester City de Guardiola, dans une soirée qui opposera aussi deux seigneurs européens: le Real de Zidane et le Liverpool de Klopp.
Au milieu de ces géants, le Borussia, qui traverse une saison difficile, fait figure de Lilliputien. Mais l’équipe allemande possède une arme secrète: le Norvégien Haaland, en tête du classement des buteurs de la C1 avec dix buts… en six matches seulement, puisqu’il a manqué deux rencontres de poule.
Pour Pep Guardiola, le dispositif « anti-Haaland » est simple. « C’est mathématique: les buteurs ont plus de chances de marquer dans la surface, moins il passe de minutes dans la surface, moins ils ont de chance de marquer », a-t-il dit lundi en conférence de presse d’avant-match.
« Il ne faudra pas laisser d’espaces », a complété le milieu espagnol Rodri, « nous ne devons pas changer notre style de jeu, la clef est de contrôler le match à notre façon. »
Le défi pour les Citizens: stopper la série en cours du jeune colosse blond (1,93 m) qui reste sur quatre doublés consécutifs en Ligue des champions !
Une affiche de prestige
Quant à savoir si ManCity espère le recruter pour la saison prochaine, le coach Guardiola a joué le politiquement correct: « Je ne sais pas, c’est une question pour son agent, pour Dortmund », a-t-il répondu, « ce serait inapproprié pour moi de parler d’un joueur d’un autre club. Mais même un aveugle se rendrait compte que c’est un joueur fantastique, pas besoin d’être un manager ».
Autre club potentiellement intéressé pour accueillir le phénomène au plus vite, le Real Madrid se frotte lui à un énorme morceau, Liverpool, dans une affiche de prestige, remake de la finale de 2018 remportée par les hommes de Zinedine Zidane (3-1).
« Ma motivation vient du fait que ce sont les quarts de finale de la Ligue des champions, ça n’a rien à voir avec la finale de 2018 (…) J’ai déjà dit que ce qu’il s’était passé cette nuit-là ne m’avait pas plu. Mais ce n’est pas une revanche, c’est juste la vie », a assuré Klopp lundi en conférence de presse.
« On ne pense pas au passé », a également évacué l’entraîneur français: « Le passé est passé, ce qui importe, c’est ce que l’on vit aujourd’hui, le match de demain (mardi). C’est un match différent, on doit le prendre comme ça et on le prépare comme tel ».
Klopp a redressé la barre
Les deux derniers vainqueurs de la compétition avant le Bayern pèsent 19 titres de C1 à eux deux: treize pour la « Maison blanche » et six pour les Reds. Ils sont évidemment des candidats à la victoire cette année encore, même si l’un et l’autre ne vivent pas leur meilleure saison.
Liverpool, surtout, a connu un trou d’air incroyable en début d’année 2021, avec neuf défaites en quinze matches toutes compétitions confondues. Depuis trois semaines, Jürgen Klopp a redressé la barre et engrangé trois victoires consécutives.
Mais le technicien allemand va toutefois devoir juguler Benzema et ses complices de l’attaque madrilène sans ses défenseurs centraux Van Dijk et Gomez, blessés pour longtemps.
Zidane, lui, devra probablement se passer encore de son joyau de l’entre-jeu Eden Hazard, qui s’est de nouveau blessé mi-mars, à l’aine cette fois. L’international belge va cette saison de blessure en blessure, et n’a quasiment plus joué depuis fin janvier.
Interrogé sur sa possible entrée en jeu contre Liverpool, Zidane a temporisé: « L’important c’est que Eden se sente bien, qu’il soit serein au sujet de son retour, totalement remis », a-t-il dit.
Mercredi se profilera ensuite une autre affiche de gala, revanche de la dernière finale: le Bayern sans Robert Lewandowski, blessé au genou, recevra le Paris SG de Neymar et Kylian Mbappé, alors que Porto à domicile tentera de déstabiliser le Chelsea de Thomas Tuchel.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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