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C1: Bernat espère vite rejouer et rester « de nombreuses années » au PSG

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En fin de contrat l’été prochain, le défenseur parisien Juan Bernat déclare à l’AFP être en train de négocier une prolongation et vouloir rester « de nombreuses années » au PSG, espérant retrouver la compétition « en février, ou mi-mars » après sa grave blessure à un genou.

Question: Comment évolue votre blessure ? Quand pourrez-vous rejouer ?

« Je pense qu’en février, ou mi-mars, je pourrais être de retour. C’est le moment où les titres commencent à se décider, je veux essayer d’en remporter le plus possible. Peut-être qu’en décembre, je pourrais recommencer à courir. Les exercices avec le ballon, ce sera pour janvier peut-être. Pour l’instant, je suis concentré sur le quotidien, je fais des exercices physiques pour ne pas perdre trop de masse musculaire. C’est très important, parce que plus tu perds, plus c’est dur de revenir ».

Que s’est-il passé le jour de votre rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche, le 16 septembre dernier contre Metz ?

« Il y en a qui disent qu’on entend un +crac+, moi je n’en ai pas entendu. Mais je savais que j’avais quelque chose parce que tout de suite, j’avais très mal, tout le genou bloqué. Jusqu’à l’arrivée du docteur sur le terrain, je tremblais même. Il m’a dit +respire+, je me suis un peu calmé, j’ai respiré, et j’ai pu plier un peu plus le genou. Mais je savais que j’avais quelque chose de grave ».

Comment tenez-vous le coup, surtout durant cette période de confinement ?

« Dès le jour de ma blessure, je l’ai acceptée. (…) Voilà, ça m’est arrivé, je suis blessé, c’est une blessure grave et longue. Tous les jours, je fais la même chose. En ce moment (avec le confinement) je ne sors pas de chez moi, c’est peut-être mieux pour ne pas être distrait, et me reposer le genou. Dans la tête, c’est un peu plus compliqué (…). Mais bon, je suis très motivé pour récupérer ».

Quelles sont vos chances d’aller à l’Euro (11 juin-11 juillet 2021) avec l’Espagne ?

« C’est difficile. Franchement, je crois qu’il y a peu de chances. Il y a beaucoup de talent en équipe d’Espagne, ce n’est pas facile d’y être. Au final, je vais jouer deux, trois mois maximum sur toute la saison, et la concurrence est très rude. L’équipe sera pratiquement faite et ce sera difficile d’y être ».

Votre contrat au PSG s’achève en juin prochain, voulez-vous le prolonger ? Où en sont les négociations ?

« Oui, oui. Nous parlons du contrat, les négociations sont ouvertes, mais pour l’heure rien n’est fait. Mais je crois qu’elles aboutiront ».

A 27 ans, envisagez-vous de rester longtemps loin de l’Espagne? Après Valence (2011-2014), aimeriez-vous rejouer en Liga ?

« J’ai toujours dit que j’étais très content à Paris, je veux rester de nombreuses années ici. Mais c’est vrai aussi que j’aimerais rejouer un jour, je ne sais pas quand, en Liga. C’est le championnat de mon pays et je n’ai pas pu beaucoup en profiter ».

Aimeriez-vous que Sergio Ramos vous rejoigne au PSG, comme l’évoquent certains médias espagnols ?

(Rires) « C’est vrai, c’est un leader, un très grand joueur, il l’a montré dans son parcours: un joueur incroyable, beaucoup de caractère… mais je ne peux rien dire de plus, ce ne sont que des rumeurs ».

Quelle relation avez-vous avec l’entraîneur Thomas Tuchel ?

« Je m’entends très bien avec lui. Il me parle un peu en allemand, avec ce que j’ai appris quand j’étais au Bayern. C’est lui qui a réclamé que je vienne ici, il m’a beaucoup fait confiance dès le début, et j’essaie de le lui rendre sur le terrain ».

Comment est l’ambiance dans le groupe? On parle de tensions entre l’entraîneur et la direction…

« Non, ce sont des rumeurs. Ce sont des choses qui se disent à l’extérieur, mais moi, je n’y accorde pas beaucoup d’importance. Je suis focalisé sur ce qui se passe dans le club, dans le vestiaire, et la relation avec le groupe est très bonne. Maintenant, avec le confinement, on ne peut plus se retrouver pour un repas ou aller les uns chez les autres, mais le groupe est très soudé et on l’a déjà vu la saison dernière, il ne nous a manqué que la Ligue des champions. On n’y est pas arrivé, mais le groupe est et reste très soudé

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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