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C1: Benzema-Giroud, la « F1 » et le « karting » comparent leurs cylindrées

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Souvent comparés, parfois opposés, Karim Benzema et Olivier Giroud s’affrontent pour la première fois mardi lors de la demi-finale aller de Ligue des champions Real Madrid-Chelsea (21h00), animés par une rivalité à distance sur fond de parcours divergent en équipe de France.

La star du Real, adulée en Espagne mais bannie de la sélection, est l’anti-thèse de l’attaquant des « Blues », souvent remplaçant en club mais incontournable chez les Bleus.

L’impertinent contre le discret

Le sens du sacrifice et le caractère altruiste de Benzema sur le terrain tranchent avec l’image qu’il conserve souvent en France: celle d’un joueur embarqué dans des frasques extra-sportives (affaires « Zahia » où il a été relaxé, de la « sex-tape » pour laquelle il sera jugé en octobre 2021) et brouillé avec le sélectionneur Didier Deschamps, qu’il a accusé d’avoir « cédé sous la pression d’une partie raciste de la France » au moment de sa non-sélection à l’Euro-2016.

L’attaquant du Real, très populaire malgré son silence médiatique, préfère s’exprimer sur les réseaux sociaux, avec un sens de la formule parfois piquant. « On ne confond pas la F1 et le karting », a-t-il par exemple lancé en mars 2020 dans une vidéo sur Instagram, en réponse à une comparaison avec Giroud.

Son ancien concurrent en équipe de France, à l’inverse, navigue dans l’univers médiatique sans jamais faire de vague. Ce chrétien pratiquant a longtemps porté sa croix devant l’hostilité des pro-Benzema.

« Forcément, on n’aime pas être critiqué ou sifflé. Maintenant, j’ai fait avec. Je m’en suis servi pour m’endurcir. Ça a été injuste à un moment donné parce que moi, je n’avais rien demandé », racontait-il à l’AFP avant le Mondial-2018.

En club: la star contre le joker

A 33 ans, Benzema est un monument de la prestigieuse « Maison blanche », avec laquelle il a décroché quatre fois la Ligue des champions depuis son arrivée en 2009. Depuis son retour de blessure début mars, « KB9 » marche sur l’eau avec dix buts marqués sur ses dix derniers matches toutes compétitions confondues.

Son doublé agrémenté d’une passe décisive mercredi contre Cadix (3-0) en Liga a encore enflammé la presse sportive madrilène. « Avec Karim, tout est plus facile », a titré le lendemain Marca, le journal le plus vendu d’Espagne qualifiant de « totale » la « Karimdépendance ». L’autre principal journal sportif madrilène, As, était sur la même ligne avec sa Une: « Tout-puissant Benzema ».

« On profite de lui et j’espère que le Real Madrid pourra profiter de lui encore longtemps », l’a applaudi son entraîneur Zinédine Zidane après la rencontre, louant l’efficacité d’un buteur qui « sait faire jouer les autres ». Plus tard, à l’antenne de la radio Cadena Ser, le président Florentino Perez a cependant glissé: « Peut-être que l’on va devoir vendre Benzema » face aux difficultés financières du Real, alors que le contrat de l’attaquant, s’achevant en 2022, reste à prolonger.

A Chelsea, Giroud est lui quasi sûr de partir en fin de saison, car son bail arrive à échéance. A 34 ans, le champion du monde n’entre pas dans les plans de Thomas Tuchel: « Oli » n’a pris part qu’à 9 matches sur les 21 disputés, toutes compétitions confondues, depuis l’arrivée de l’Allemand à Londres. Samedi, il n’était même pas du court déplacement à West Ham (1-0) où son concurrent Timo Werner a marqué.

En sélection: l’indétrônable contre le banni

Giroud peine à enchaîner en club, mais cela ne déteint que très rarement sur son histoire d’amour avec la sélection, qu’il a découverte sur le tard à 25 ans. Le grand barbu passé par Montpellier et Arsenal conserve la confiance de Deschamps, séduit par l’abattage physique, l’altruisme et le réalisme de l’avant-centre.

Muet pendant le Mondial-2018, mais précieux pour le collectif, Giroud (107 sélections) empile les buts à chaque rassemblement pour s’approcher, avec 44 unités, du record de Thierry Henry (51 buts).

Benzema (81 sél., 27 buts) n’a lui plus porté la tunique tricolore depuis octobre 2015. Inefficace à l’Euro en 2008 et 2012, l’ancien buteur de l’OL a connu des traversées du désert en sélection, malgré plusieurs coups d’éclat.

Depuis ses déclarations incendiaires de 2016, il est hors jeu. Deux jours après, la résidence bretonne du sélectionneur avait été vandalisée, avec un tag le traitant de « raciste ». Pour Deschamps, une ligne rouge a été franchie… et même les performances majuscules de Benzema ne semblent pas prêtes à le faire changer d’avis.

 

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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