Frontignan
Frontignan : Cinq jeunes joueurs exclus de l’ASFAC après un essai au FC Sète
Fin mars, le FC Sète annonçait l’ouverture de classes football. Après avoir tenté leur chance, cinq jeunes de l’ASFAC ont reçu une lettre de leur club stipulant qu’ils ne pouvaient plus participer aux entraînements et aux matchs.
En partenariat avec quatre collèges de la ville, le FC Sète 34 a annoncé mettre en place des classes à horaire aménagées. Effectives dès la rentrée 2021, elles seront accessibles aux filles et aux garçons après des tests d’entrée. Pour ces détections, cinq jeunes du club Frontignanais ont décidé d’y participer afin d’intégrer ces classes foot pour continuer de progresser et rêver. Quelques jours après cette détection, ils ont tous reçu une lettre de l’ASFAC (Avenir Sportif Frontignan Athletic Club) stipulant qu’ils ne pouvaient plus participer aux entraînements et aux matchs.
Deux versions qui s’opposent
Benjamin Caruso, responsable des jeunes à l’ASFAC revient sur cette décision : « Les enfants ont été contactés pour faire, un entraînement. On ne m’a absolument pas parlé de détection dans le cadre de classes foot. Nous les avons prévenus que cet entraînement n’était pas réalisable. Pour nous, il fallait attendre fin avril, la fin de la saison et après, ils étaient libres de faire comme bon leur semble. » Avant d’ajouter : « Les enfants n’ont pas été exclus, ils étaient conscients, car nous les avons informés que s’ils y allaient, ils ne feraient plus parti du club. Il faut respecter l’institution ASFAC. »
Par ailleurs, une source, proche d’un jeune évincé du club affirme : « Pour la véracité des faits, il ne s’agit pas d’entraînement, mais bien d’une détection dans le cadre d’une classe foot, section qui n’est pas proposée par l’ASFAC. » Avant de conclure, « Nous n’avons pas le pouvoir d’influencer les clubs dans les choix des dates. De plus, cette classe foot impliquait un changement d’établissement scolaire, donc une certaine logistique à mettre en place qui aurait été compliquée si ces détections s’étaient déroulées plus tard. »
Une municipalité muette sur l’exclusion de ces enfants
La rivalité fait rage dans le football amateur et ces jeunes enfants généralement de bon niveau sont au coeur de bataille entre les clubs. Cette décision stricte et regrettable n’est pas un cas isolé. Ces enfants sont malheureusement trop souvent sanctionnés car ils sont prisonniers de leurs rêves. Les municipalités qui versent d’importantes subventions de fonctionnement à ces associations et qui jouent un rôle prépondérant semblent accepter ces dérives par clientélisme. Contactée par notre rédaction, la Ville de Frontignan n’a pas souhaité réagir concernant l’expulsion de ces enfants et semble valider par son mutisme ces expulsions renvoyant parents et enfants à une triste réalité.
Selon nos informations plusieurs enfants non retenu à cette détection se retrouve aujourd’hui sans club. « Les enfants sont tristes avec ces confinement à répétition et tous ces lieux fermés ou ils s’amusent habituellement. Maintenant que les beaux jours arrivent et que tout le monde va reprendre le sport, nos enfants n’ont plus le droit de s’amuser car ils ont voulu rêver. C’est triste », témoigne un parent d’un enfant expulsé.
Au-delà de ces conflits institutionnels, n’oublions pas les vrais sanctionnés de cette situation sont des enfants en quête de rêve. Des enfants qui demandent simplement plus de temps pour pratiquer leur passion. N’oublions pas qu’ils ont, eux aussi, à leur niveau, subi cette crise sanitaire. Depuis plus d’un an, les entraînements sont régulièrement interrompus, il y a très peu de matchs, et peu de stages de foot organisés… Aujourd’hui, ils ont la perspective d’intégrer les classes sportives mises en place par le FC Sète, un nouveau projet pour ces passionnés, une nouvelle perspective et de nouveaux objectifs. Ce nouveau projet leur permettrait de plus s’entraîner, à un niveau plus élevé, mais ils sont freinés dans cette démarche.
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Frontignan
Frontignan : chômage en baisse, pauvreté en hausse et crise du logement
Les chiffres publiés par l’Insee au début de l’été révèlent une baisse du chômage à Frontignan, mais aussi une augmentation inquiétante de la pauvreté et une aggravation de la crise du logement. Une reprise économique qui ne profite pas à tous.
Selon les données publiées par l’Insee au début de l’été, la commune de Frontignan connaît une baisse progressive du chômage depuis 2015. Le taux, qui était de 12,2 % en 2015, est descendu à 10,7 % en 2021. Une tendance encourageante qui semble refléter une amélioration du marché de l’emploi local. Cependant, cette diminution cache une réalité plus complexe. La plupart des emplois créés concernent des secteurs à faible valeur ajoutée, comme le commerce et les services, et le chômage des jeunes demeure alarmant, avec un taux de 28,3 %. Bien que ce dernier soit en recul par rapport à 2015, il reste largement supérieur à la moyenne nationale, soulignant les difficultés persistantes des jeunes actifs à s’insérer durablement sur le marché du travail.
Parallèlement, alors que le chômage diminue, le taux de pauvreté continue de grimper. En 2021, il atteignait 13 %, contre 11 % en 2015, marquant une aggravation des inégalités économiques. Cette situation s’explique par la précarité des emplois disponibles, souvent mal rémunérés ou partiels, ne permettant pas aux travailleurs de sortir de la pauvreté. Les locataires sont les plus durement touchés, avec 28 % d’entre eux vivant sous le seuil de pauvreté, un chiffre en hausse par rapport à 2015. Malgré une amélioration apparente du marché de l’emploi, bon nombre de ménages restent dans une situation financièrement vulnérable.
Enfin, la question du logement constitue un autre problème majeur pour la ville. En 2021, 21,1 % des logements à Frontignan étaient des résidences secondaires, une légère diminution par rapport à 2015, mais toujours préoccupante pour les résidents permanents. La spéculation immobilière liée à ces résidences contribue à une augmentation des prix, rendant l’accès au logement de plus en plus difficile pour les jeunes actifs et les familles modestes.
Les chiffres de l’Insee dressent le portrait d’une ville confrontée à des paradoxes, une baisse du chômage, mais une montée de la pauvreté et une crise du logement qui ne cesse de s’aggraver. Pour Frontignan, des solutions concrètes sont indispensables afin de réguler la spéculation immobilière et garantir un meilleur accès au logement, tout en assurant des emplois de qualité.
Frontignan
Frontignan : un riverain dépose plainte contre X face à l’insécurité grandissante
Face à la montée inquiétante de l’insécurité à Frontignan, un habitant a pris l’initiative de porter plainte contre X. Ce geste traduit l’exaspération des riverains, qui dénoncent l’inaction de la majorité municipale face à la situation.
La situation à Frontignan semble se détériorer de jour en jour, en particulier sur la place de l’Église, où les habitants assistent, impuissants, à la multiplication des activités illicites. Depuis plusieurs mois, la place est devenue le théâtre d’allées et venues de jeunes qui, selon les riverains, s’adonnent au trafic de stupéfiants en pleine journée. Ces groupes, présents dès l’après-midi et jusque tard dans la nuit, font du lieu un point de vente permanent, avec des acheteurs qui défilent et des dealers qui comptent leurs gains sans la moindre discrétion.
Les résidents, exaspérés par cette situation, dénoncent également une ambiance sonore insupportable, marquée par des cris incessants qui perturbent la quiétude estivale et rendent le repos impossible. Des altercations entre trafiquants sont fréquemment signalées, tout comme des jeux de ballon qui endommagent les façades de l’église. Face à cette dégradation continue de leur environnement, les habitants affirment avoir contacté à plusieurs reprises la police municipale de la commune, sans obtenir de réponse satisfaisante. La municipalité, malgré de multiples sollicitations, semble également rester sourde aux appels à l’aide des riverains.
La situation est devenue telle que, le 5 août dernier, un habitant a déposé une plainte contre X auprès du Procureur de la République de Montpellier. Dans cette démarche, la responsabilité du maire Michel Arrouy, à la tête d’une équipe municipale perçue comme inefficace sur le plan sécuritaire, semble implicitement visée. Bien que le nom du maire ne soit pas explicitement mentionné dans la plainte, les riverains espèrent que la justice enquêtera pour déterminer si les autorités locales agissent réellement ou s’il existe une volonté de ne pas perturber les activités illicites.
Cette initiative judiciaire semble marquer une nouvelle étape dans la volonté des citoyens de tenir les élus responsables de la dégradation de leur cadre de vie. Alors que la délinquance continue de croître dans de nombreuses villes françaises, ce type d’action pourrait bien ouvrir la voie à d’autres habitants cherchant des solutions face à ce qu’ils perçoivent comme une inertie des pouvoirs publics. Le geste de cet habitant de Frontignan, au-delà d’une simple plainte, reflète une lassitude généralisée et pourrait bien inciter les autorités à réagir pour rétablir la tranquillité dans ce quartier.
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Frontignan
Thau – Incendie : 300 hectares brûlés, des dizaines d’habitations évacuées
Un incendie ravageur menace la ville de Frontignan, où les autorités ont ordonné l’évacuation de plusieurs quartiers face à la progression rapide des flammes.
Un incendie de grande envergure a frappé la commune de Frontignan dimanche après-midi, forçant l’évacuation de plusieurs quartiers menacés par les flammes. Face à l’urgence, plus de 600 pompiers et des moyens aériens considérables ont été mobilisés pour tenter de maîtriser un feu qui a déjà dévasté près de 300 hectares de pinèdes, constituant l’un des plus importants incendies de l’année en France.
L’incendie a pris naissance aux abords de la commune de Gigean vers 15 heures avant de se propager rapidement en direction du massif de la Gardiole. Face à cette menace, la ville de Frontignan a déclenché son plan communal de sauvegarde en fin d’après-midi, évacuant en priorité la zone nord de la ville, proche du massif. Des dizaines d’habitations ont été évacuées, tandis que les autres résidents ont été invités à rester confinés pour leur sécurité. Pour soutenir les pompiers, certaines piscines privées ont même été vidées, fournissant une ressource d’eau précieuse dans la lutte contre le sinistre.
Les conditions météorologiques, notamment les vents changeants, ont compliqué les opérations, rendant le contrôle du feu particulièrement difficile. Quatre avions Dash, cinq Canadairs, ainsi que des hélicoptères bombardiers d’eau ont effectué près de 150 largages d’eau au cours de l’après-midi, mais le feu reste redoutable. La situation est d’autant plus préoccupante que l’incendie, évoluant dans une zone boisée dense, présente un risque accru de reprises de feu malgré les efforts en cours pour le contenir.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé qu’il se rendrait sur place pour évaluer la situation de près, soulignant que « de nombreuses défenses de points sensibles » étaient en cours à Frontignan pour prévenir toute aggravation de la situation. Les autorités locales, appuyées par les renforts venus des Bouches-du-Rhône, restent mobilisées pour protéger les populations et les habitations encore menacées par les flammes. Cet incendie rappelle tragiquement l’intensité de la saison des feux en France, marquée déjà par d’importants sinistres comme celui de Vidauban en juin dernier.
Alors que la lutte contre le feu se poursuit, les habitants évacués ont été accueillis dans une salle de sport réaménagée en centre d’hébergement d’urgence. L’évolution de l’incendie reste incertaine, et les autorités continuent de surveiller la situation de près, en attendant des conditions météorologiques plus favorables pour achever de maîtriser cet incendie dévastateur.
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27 avril 2021 at 11 h 44 min
Lamentable… Il faudrait expliquer à M. Frountil les règles d’accord du participa passé…