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C1: Zidane-Tuchel, les rois du rebond visent la finale

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En décembre, l’un était annoncé partant et l’autre a été évincé du Paris SG: cinq mois plus tard, Zinédine Zidane et Thomas Tuchel s’affrontent mardi (21h00/19h00 GMT) en demi-finale de Ligue des champions pour un choc Real Madrid-Chelsea, deux des clubs dissidents de l’éphémère Super Ligue.

Entre Zidane, seul entraîneur à avoir remporté trois Ligues des champions consécutives (2016-2018) et Tuchel, en lice pour atteindre une deuxième finale d’affilée avec deux équipes différentes, l’affiche promet une partie d’échecs entre fins stratèges.

Mais c’est aussi un drôle de duel entre deux équipes qui ont, la semaine dernière, soutenu le projet controversé et rapidement avorté d’une compétition privée entre les clubs les plus riches, censée supplanter la Ligue des champions…

Zidane a remonté la pente

Comment Zidane a-t-il redressé la barre ? Début décembre, la « Maison blanche » faisait grise mine, menacée d’élimination dès la phase de poules de la C1 et au ralenti en Liga. Et d’après la presse, « ZZ » (48 ans) était alors proche de la sortie.

Risquait-il vraiment son poste ? « Je ne sais pas… Tout ce qui est passé, si j’étais sur le point de partir, de rester… Tout ça, on en parle toujours. Mais ça ne change rien », a balayé Zidane lundi en conférence de presse.

Depuis, le magicien français a réussi à transcender son équipe: voilà son Real en lice pour atteindre sa quatrième finale de C1 en cinq ans, et revenu à la lutte pour défendre son titre en Liga.

En s’appuyant sur de bonnes prestations en Ligue des champions, Zidane a fait taire les critiques et aplani les obstacles du calendrier et d’une infirmerie pleine à craquer.

Même si le capitaine Sergio Ramos et l’arrière gauche Ferland Mendy sont toujours convalescents, Zidane espère prolonger son incroyable série de 14 succès en 15 doubles confrontations éliminatoires en C1, avec l’aide de la superstar belge Eden Hazard, revenue de blessure juste à temps pour affronter son ancienne équipe de Chelsea.

Et tant pis si le Real a, entre-temps, écorné son image de club chéri de la « Coupe aux grandes oreilles » (13 sacres, un record), en se compromettant dans le projet de Super Ligue dissidente porté par le patron du club madrilène, Florentino Pérez.

Zidane, lui, est resté fidèle à son président, l’homme qui l’avait recruté comme joueur en 2001, avant de le lancer sur le banc merengue en 2016: il n’a pas pris position publiquement sur le sujet… malgré un avis lourd de sous-entendus lundi: « La Ligue des champions c’est quelque chose de spécial ».

Tuchel peut rééditer l’exploit

En face, Thomas Tuchel (47 ans), finaliste de la dernière Ligue des champions avec Paris puis évincé fin décembre, entend bien rééditer l’exploit avec Chelsea.

Depuis son arrivée sur le banc fin janvier en remplacement de Frank Lampard, les « Blues » ont retrouvé leur soif de victoires et une sacrée rigueur défensive: en 21 matches sous l’ère Tuchel, Chelsea a gardé sa cage inviolée 16 fois.

Comment ? En établissant une défense à trois centraux, notamment, et en faisant des choix tactiques forts.

Le club londonien a ainsi retrouvé une confiance et un mental de vainqueur qu’il avait perdus en début de saison: « Je suis sûr que personne ne veut jouer contre nous », avait lancé Tuchel avant le tirage au sort des quarts de finales.

Le technicien allemand a toutefois reconnu en conférence de presse ce week-end qu' »il n’y a rien de plus dur que de jouer contre le Real Madrid. C’est l’équipe qui a la plus grosse expérience dans cette compétition. Quand j’étais petit, je rêvais de jouer contre le Real Madrid ».

Pour Tuchel, le mois qui s’ouvre va conditionner la réussite de sa première saison londonienne, avec un enchaînement incroyable d’échéances: la demi-finale aller et retour contre le Real, la fin du championnat avec une 4e place qualificative pour la prochaine Ligue des champions à consolider, et la finale de la Coupe d’Angleterre contre Leicester le 15 mai.

Des rendez-vous cruciaux pour permettre aux « Blues » de se réconcilier avec leur supporters, qui ont bruyamment manifesté contre la Super Ligue, contribuant au renoncement des clubs anglais et à l’abandon du projet.

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Football – EDF : Kolo Muani porte les bleus contre le Chili à Marseille

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Football - EDF : Kolo Muani porte les bleus contre le Chili à Marseille

Trois jours après leur défaite face à l’Allemagne, les Bleus ont retrouvé le chemin de la victoire en battant le Chili 3-2 à Marseille. Malgré une performance en dents de scie, l’équipe française a su rebondir grâce notamment à Randal Kolo Muani, auteur d’un but et d’une passe décisive, dans un match marqué par les blessures de Jonathan Clauss et d’Eduardo Camavinga.

L’équipe de France, remaniée depuis son dernier match, a connu un début difficile en encaissant un but dès les premières minutes du match. Cependant, elle a rapidement réagi avec des offensives plus abouties, permettant à Youssouf Fofana d’égaliser rapidement. Peu après, Randal Kolo Muani a donné l’avantage aux Bleus d’une tête bien placée.

Malgré quelques frayeurs, notamment avec un tir sur le poteau du gardien Mike Maignan, les Français ont su maintenir leur avance grâce à un but d’Olivier Giroud. Le Chili a réduit l’écart en marquant un deuxième but, mais la France a tenu bon jusqu’au coup de sifflet final.

Cette victoire permet à l’équipe de France de rebondir après sa défaite contre l’Allemagne et de regagner en confiance avant les prochaines échéances, notamment l’Euro de football qui débutera en juin.

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Tournoi des Six Nations 2024 : Victoire des Bleues contre l’Angleterre

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Tournoi des Six Nations 2024 : Victoire des Bleues contre l'Angleterre

Le XV de France clôture le Tournoi des Six Nations 2024 avec une victoire épique face à l’Angleterre (33-31), mais les apparences sont parfois trompeuses. Malgré cette performance, qui assure une deuxième place dans le tournoi, l’équipe française reste confrontée à plusieurs défis majeurs.

Sur le papier, les statistiques semblent encourageantes : une deuxième place derrière l’Irlande, la quatrième en cinq ans ; la deuxième meilleure attaque du tournoi ; Thomas Ramos sacré meilleur réalisateur avec 63 points à son actif.

Cependant, ces chiffres dissimulent une réalité plus mitigée pour le XV de France, qui a connu un Tournoi laborieux. Le début chaotique avec une défaite face à l’Irlande (17-38), suivie d’une victoire laborieuse en Écosse (20-16) et d’un nul décevant contre l’Italie (13-13), a été suivi de deux victoires éclatantes au Pays de Galles (45-24) et contre l’Angleterre.

Le sélectionneur Fabien Galthié a qualifié ce tournoi d' »enfer » où l’équipe a dû faire preuve de solidité et de résilience. Près de six mois après la déception du quart de finale de la Coupe du Monde 2023, les Bleus peinent encore à digérer cette sortie prématurée de la compétition.

Malgré des moments difficiles, les joueurs ont su montrer leur unité et leur détermination. Louis Bielle-Biarrey a souligné que ces épreuves allaient renforcer l’équipe à l’avenir.

La défense, point fort autrefois, a été le talon d’Achille de l’équipe avec quatorze essais encaissés, le pire bilan depuis l’arrivée de Fabien Galthié. Malgré tout, le XV de France a pu compter sur ses talents individuels, avec des actions décisives de joueurs comme Gaël Fickou, Damian Penaud ou Léo Barré.

Cette épreuve a également permis à certains joueurs de se révéler, tandis que les cadres ont retrouvé leur rang, en l’absence de joueurs clés comme Antoine Dupont ou Romain Ntamack. La discipline de l’équipe s’est améliorée, bien que quelques cartons jaunes et rouges aient été distribués au cours du tournoi.

Maintenant, les regards se tournent vers la tournée estivale en Argentine, où l’équipe devra confirmer ses progrès et renforcer sa cohésion.

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MMA : Doumbè perd face à Baki lors d’une soirée décevante pour le PFL à l’Accor Arena

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MMA : Doumbè perd face à Baki lors d'une soirée décevante pour le PFL à l'Accor Arena
©pfl

L’arrêt polémique de l’arbitre met fin à un combat très attendu entre Doumbè et Baki, concluant une soirée mitigée pour le PFL à Paris.

Lors de la première soirée de la Professional Fighters League (PFL) à l’Accor Arena de Paris, le Franco-Camerounais Cédric Doumbè a subi une défaite controversée face à son compatriote Baysangur « Baki » Chamsoudinov. Cette décision de l’arbitre, survenue lors du combat le plus attendu de la soirée, a clôturé un événement décevant pour l’organisation américaine de MMA.

Le combat entre Doumbè et Baki était le point culminant de la soirée, avec une attente énorme de la part des fans pour ce choc entre deux combattants français de renom. Cependant, la soirée dans son ensemble n’a pas réussi à impressionner le public, malgré les efforts du PFL pour dynamiser l’événement.

Bien que plusieurs combattants français aient participé à la soirée, aucun combat n’a vraiment réussi à capter l’attention du public. Même si certains combattants comme Yazid Chouchane ont montré de la promesse, les performances globales n’ont pas été à la hauteur des attentes.

Dans le combat principal, Doumbè et Baki se sont affrontés dans un combat intense, avec des rebondissements des deux côtés. Alors que Doumbè semblait prendre le dessus dans la deuxième reprise, une blessure au pied a provoqué un arrêt controversé de l’arbitre, mettant fin au combat et laissant les spectateurs déçus et frustrés.

Après le combat, Doumbè a exprimé sa déception face à la décision de l’arbitre, regrettant de ne pas avoir pu offrir un spectacle à la hauteur de l’événement. Baki, quant à lui, a accepté la victoire avec humilité, soulignant que les imprévus font partie du sport.

Cette conclusion décevante marque un revers pour le PFL, qui espérait organiser un événement mémorable à Paris pour rivaliser avec l’UFC. La soirée souligne les défis auxquels l’organisation américaine est confrontée pour s’imposer dans le monde du MMA.

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