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Booba visé par une nouvelle mise en examen pour harcèlement en ligne

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L’artiste est poursuivi pour des messages adressés à la compagne du rappeur Gims, qui auraient entraîné une incapacité totale de travail pour la plaignante.

Le rappeur Booba, de son vrai nom Elie Yaffa, fait l’objet d’une nouvelle procédure judiciaire pour harcèlement moral en ligne. Cette affaire concerne des propos tenus à l’encontre de Demdem, compagne du chanteur Gims, et s’inscrit dans un contentieux qui dure depuis plusieurs années. Le parquet de Paris a confirmé la mise en examen intervenue jeudi, à l’issue d’une garde à vue de vingt-quatre heures.

Les faits reprochés remonteraient à août 2022 et auraient causé à la plaignante une incapacité de travail supérieure à huit jours, évaluée à dix jours par les autorités judiciaires. Le rappeur risque jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Il lui est interdit, dans le cadre de son contrôle judiciaire, d’entrer en contact avec Demdem.

Gims et sa compagne avaient déposé plainte en 2024, dénonçant une campagne de cyberharcèlement attribuée à Booba depuis 2018. Ils évoquaient une situation qualifiée d’« effroyable », nourrie selon eux par les attaques répétées de l’artiste et le soutien de certains de ses admirateurs. Parmi les éléments retenus figurent des paroles du titre « Dolce Camara », interprété avec SDM, ainsi que des messages privés jugés insultants.

L’avocat des plaignants a salué la célérité des autorités dans le traitement de cette affaire, tout en rappelant que Booba fait l’objet de plusieurs procédures similaires. Me David-Olivier Kaminski a insisté sur la nécessité de mettre un terme à des agissements qu’il estime « toxiques et nuisibles ».

Parallèlement à ce contentieux, Booba, figure majeure du rap français, mène depuis plusieurs années une campagne médiatique contre certaines pratiques des influenceurs, qu’il surnomme « influvoleurs ». Cette démarche a elle-même donné lieu à des actions en justice, dont une classée sans suite en mars dernier. L’artiste doit également répondre, en décembre prochain, de poursuites pour injure raciste et cyberharcèlement aggravé concernant une journaliste.

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