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Thau

[Bassin de Thau] Covid-19: Le point sur les Hôpitaux du Bassin de Thau

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Thau : l'accès aux urgences limité dans la nuit de samedi

Depuis le 09 Octobre 2020 c’est 9 patients de plus qui sont hospitalisés ce qui porte le nombre total à 23 aujourd’hui. La situation reste stable en réanimation avec toujours 4 patients.

Depuis le début de la 2ème vague, ce sont 94 patients Covid qui ont été pris en charge (+ 20 en 7 jours).

Concernant le Drive Covid, il réalise 70 prélèvements par jour avec un taux de positivité qui se situe à 8% sur la dernière semaine.

11 patients sont décédés dans les Hôpitaux du Bassin de Thau. La moyenne d’âge de ces patients est de 88 ans.

À lire aussi : « Les Bourses mondiales dépriment face aux craintes sanitaires et économiques »

*Une mise à jour de l’application IOS et Android sera disponible demain pour corriger les bugs. L’application sera beaucoup plus rapide

Sète

Sète : Des logements sociaux en sous-location sur Le BonCoin et Airbnb, un fléau qui s’amplifie

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Sète : Des HLM en sous-location sur Airbnb et Le Bon Coin, un fléau qui s’amplifie
©SèteThauHabitat

C’est un phénomène illégal et inquiétant qui se propage à Sète. Le marché immobilier sétois est devenu une jungle où même les logements sociaux, censés être un rempart contre la précarité, sont détournés au profit de locations saisonnières sur des plateformes comme Airbnb et Le Bon Coin.

Alertés en juin dernier par des résidents excédés par le bruit incessant des valises à roulettes, nous avons initialement mené un reportage sur ces nuisances sonores. Mais au fil de nos rencontres, nous avons mis au jour une réalité bien plus troublante, plusieurs des logements accueillant des vacanciers n’étaient autres que des logements sociaux. Ces appartements, financés par l’argent public pour permettre aux plus démunis de se loger dignement, sont aujourd’hui transformés en machines à cash au nez et à la barbe de la municipalité.

Lors d’une enquête, menée par notre rédaction entre juillet 2024 et janvier 2025, nous avons identifié plus d’une dizaine d’annonces proposant à la location des logements sociaux. Une pratique illégale qui prospère dans l’ombre, échappant aux contrôles et aux sanctions. La grande majorité de ces appartements sont dissimulés dans des résidences mixtes, où ils côtoient des logements privés, rendant leur identification encore plus difficile. Nous avons constaté que les annonces sont souvent mises en ligne à la dernière minute, un stratagème bien rodé permettant aux fraudeurs de contourner la vigilance des autorités locales et de maximiser leurs profits en toute discrétion.

Parmi les rares locataires que nous avons contactés et qui ont accepté de témoigner, une femme seule avec trois enfants nous confie, « je ne savais pas que c’était interdit, vous me l’apprenez. C’est moi qui gère les entrées et sorties des clients sans me cacher, donc pour vous dire que je ne savais vraiment pas que c’était illégal. » Lorsqu’on lui demande où elle loge avec ses enfants quand son appartement est loué, elle répond sans sourciller, « je vais chez ma mère pendant les vacances. En plus, ça m’arrange, elle peut garder mes enfants pendant que je m’occupe des clients et que je fais le ménage. » Interrogée sur les revenus générés par ces locations saisonnières, elle esquive la question, « désolé, je ne peux pas vous dire, c’est privé ça. » Une réponse qui en dit long sur l’opacité du système et les gains potentiellement conséquents qu’il génère. La misère sociale, la précarité et plus encore, une politique affairiste menée sans garde-fou ont transformé des citoyens en acteurs involontaires d’un système frauduleux.

Sur les hauteurs de l’espace Georges Brassens, un autre locataire célibataire, sans enfants, qui a accepté de nous répondre, assume sans détour la sous-location illégale de son appartement. « Tout le monde loue son logement à Sète, pourquoi pas moi ? », interroge-t-il, conscient des risques. Contrairement au premier témoignage, où une mère de famille avec trois enfants ignorait l’interdiction, lui sait pertinemment qu’il agit en dehors du cadre légal. « Oui, c’est illégal. Et alors ? Quand ils m’attraperont, je rendrai les clés », affirme-t-il avec désinvolture. Face aux difficultés économiques, il se justifie, « il faut comprendre qu’on crève de faim ici, il n’y a pas de travail, sauf pour des petits boulots. Si je ne fais pas ça, je fais quoi ? Vous préférez que je vende de la drogue plutôt que de louer un appartement ? » Un témoignage brut, qui met en lumière la précarité et l’économie parallèle qui s’installe face au manque d’opportunités.

Selon nos informations, Sète Thau Habitat est pleinement conscient du problème et surveille activement les plateformes de location saisonnière. Pourtant, traquer ces locataires fraudeurs relève du défi. Une source interne nous confie, « les annonces sont difficiles à repérer, car elles comportent rarement des indices précis permettant de les localiser. Souvent, seules des photos des intérieurs sont publiées, rendant l’identification des logements quasiment impossible. » Pourtant, certains fraudeurs ont bel et bien été identifiés durant l’année 2024 et convoqués par Sète Thau Habitat pour s’expliquer. Mais cette même source reste évasive quant aux éventuelles sanctions prises à leur encontre des locataires frauduleux. « Le sujet est sensible, car ces locataires sont aussi des électeurs. Virer l’un d’eux, c’est potentiellement perdre les voix de toute une famille, ce qui devient problématique à l’approche des municipales. » 

D’autres communes du bassin de Thau sont également touchées par ce phénomène. Nous avons pu recenser, avec facilité, plusieurs logements sociaux proposés à la location pour la saison estivale qui approche à grands pas, notamment à Frontignan, Marseillan et Balaruc-les-Bains. Une simple prise de contact avec les numéros de téléphone figurant sur des annonces suspectes a suffi à confirmer la mise en sous-location de ces logements sociaux.

Pendant que des centaines de familles attendent désespérément un logement social, d’autres détournent le système en toute impunité. Comment expliquer qu’après vingt-cinq ans de gouvernance municipale à Sète, la situation soit à ce point hors de contrôle ? Ce phénomène ne se limite pas à la pression touristique ou à la crise du logement. Il est le résultat direct d’une politique affairiste désastreuse qui a complètement détruit l’âme de Sète, mais aussi du bassin de Thau lorsque l’on s’intéresse de plus près à ce qui se joue dans certaines communes.

Les premières victimes ne sont pas seulement les demandeurs de logements sociaux, mais aussi les propriétaires qui déclarent légalement leurs locations saisonnières et paient leurs taxes au prix fort. Contrairement aux fraudeurs, eux subissent une régulation stricte sans bénéficier de la moindre protection de la municipalité.

Espérons que les autorités locales prendront enfin la mesure de ce phénomène grandissant et mettront de l’ordre dans ce véritable Far West immobilier. Entre calculs électoraux et absence de contrôle efficace, la ville de Sète laisse cette pratique s’enraciner, au détriment des familles en attente d’un logement et des propriétaires, eux, contraints de se plier à une réglementation stricte.

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Gigean

Gigean : Marc Gonzalez, premier adjoint, se lance dans la course aux municipales 2026

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Gigean : Marc Gonzalez, premier adjoint, se lance dans la course aux municipales 2026

L’adjoint au maire de Gigean officialise sa candidature pour les élections municipales de 2026. À la tête de la liste « Innovons Ensemble ! Imaginer le Gigean de demain », il mise sur l’expérience, la concertation et une gestion responsable pour convaincre les électeurs.

À Gigean, la campagne pour les élections municipales de 2026 s’ouvre avec une première candidature officielle. Marc Gonzalez, actuel premier adjoint au maire, a annoncé son engagement à la tête de la liste “Innovons Ensemble ! Imaginer le Gigean de demain”. Fort de son expérience au sein de l’équipe municipale, il ambitionne d’apporter « un nouvel élan à la ville », en mettant au cœur de son action « l’honnêteté, la solidarité et la bienveillance », selon les termes du communiqué officiel.

Figure bien connue du paysage local, Marc Gonzalez a toujours privilégié un travail collectif au service de l’intérêt général. En tant que premier adjoint, il a acquis une connaissance approfondie des enjeux de la commune et entend aujourd’hui capitaliser sur cette expertise pour mener Gigean vers une nouvelle dynamique de développement. Conscient que l’avenir de la ville ne peut reposer sur une seule personne, il affirme que cette campagne « ne sera pas celle d’un homme seul, mais celle d’une équipe soudée, animée par une volonté commune de servir Gigean ».

Dans cet esprit, le candidat souhaite placer les habitants au cœur du processus décisionnel. Plutôt que de proposer un programme figé, il privilégie une démarche participative, en organisant dans les mois à venir des réunions publiques destinées à recueillir les attentes et les préoccupations des Gigeannais. « Nous avons fait le choix de co-construire notre programme avec les habitants », insiste-t-il, illustrant ainsi une volonté d’impliquer directement la population dans l’élaboration des projets à venir.

Les priorités affichées par le premier adjoint s’articulent autour de plusieurs axes structurants. La sécurité figure en tête des préoccupations, avec la volonté d’ »assurer la tranquillité des habitants en renforçant les moyens d’action et de prévention ». Le cadre de vie n’est pas en reste, avec une attention particulière portée à « la propreté, la valorisation des espaces publics et la préservation de l’environnement ». Par ailleurs, la dynamisation de l’économie locale constitue un enjeu clé pour renforcer l’ »attractivité » de Gigean, notamment en soutenant le commerce et en encourageant l’implantation de nouvelles activités. Enfin, Marc Gonzalez met un point d’honneur à favoriser le vivre ensemble, en développant des initiatives citoyennes et intergénérationnelles.

Conscient des contraintes budgétaires, le candidat insiste sur la nécessité de mener une gestion rigoureuse et réfléchie des finances locales. « Notre ambition est grande, mais elle sera menée avec pragmatisme et responsabilité budgétaire », assure-t-il, en prônant des projets à la fois « ambitieux et économes », où chaque euro investi devra contribuer à une amélioration durable de la qualité de vie des habitants.

Avec cette candidature, Marc Gonzalez marque le coup d’envoi de la bataille municipale à Gigean. Son expérience, sa proximité avec les citoyens et son approche participative seront-elles suffisantes pour convaincre une majorité d’électeurs ? La campagne ne fait que commencer, et les prochaines semaines seront déterminantes pour mesurer l’adhésion des Gigeannais à cette nouvelle dynamique.

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Frontignan

Frontignan : Cédric Delapierre interpelle la Région sur la gare multimodale

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Frontignan : Cédric Delapierre interpelle la Région sur la gare multimodale

Alors que la Région Occitanie adopte son budget primitif 2025, Cédric Delapierre, conseiller régional et probable candidat aux municipales de Frontignan, exprime ses inquiétudes quant à l’évolution de la gare multimodale et la hausse des dépenses régionales.

Lors de la dernière séance du conseil régional, Cédric DELAPIERRE a réaffirmé son engagement à suivre de près le projet de la gare multimodale de Frontignan, annoncée par Carole DELGA, présidente de la Région Occitanie. Il a interpellé l’exécutif régional sur l’état d’avancement du dossier et s’est étonné du retard dans la transmission des documents demandés en décembre dernier. Face à l’absence de réponse, il a dénoncé un manque de transparence et une gestion administrative défaillante.

Dans le même temps, il s’est montré particulièrement critique à l’égard du budget 2025 adopté par la majorité régionale, notamment en raison des hausses de charges et de dépenses. Si Carole DELGA justifie ces augmentations en mettant en avant l’investissement régional — l’Occitanie restant la première région française en la matière — Cédric DELAPIERRE estime que ces choix pèsent trop lourdement sur les finances publiques.

La présidente de Région, a défendu une politique axée sur cinq priorités — le pouvoir d’achat, l’emploi, la santé, la transition écologique et l’action citoyenne—. Elle a rappelé les projets structurants pour l’Occitanie, comme la mise en service d’éoliennes en mer, la réouverture de lignes ferroviaires ou encore la gratuité des transports pour les jeunes. Toutefois, Cédric DELAPIERRE maintient que ces ambitions ne doivent pas occulter la nécessité d’une gestion budgétaire plus rigoureuse. Le budget primitif a finalement été adopté à une large majorité, tandis que les élus du Rassemblement National se sont opposés au texte.

Au-delà de cette intervention, Cédric DELAPIERRE intensifie sa présence à Frontignan et n’hésite pas à faire remonter à la Région les problèmes rencontrés par les habitants de la commune, confirmant ainsi son ancrage local et laissant peu de doute sur son intention de briguer la mairie. Face à Michel ARROUY, maire socialiste sortant, le duel s’annonce frontal et décisif.

Dans un bassin de Thau où la droite s’est affirmée ces dernières années, Frontignan représente l’ultime bastion socialiste, une position que Cédric DELAPIERRE entend bien faire basculer. Les autres candidatures, si elles émergent, ne pèseront que marginalement sur l’issue de ce face-à-face qui s’annonce comme le véritable enjeu de cette élection municipale 2026.

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