Balaruc-les-Bains
Balaruc-les-Bains : Le saumon fumé d’Hakima Boutouil reçoit la médaille d’argent du concours Hérault Gourmand

Originaire de Sète, Hakima Boutouil a ouvert son atelier Les fumées d’Oc en juin 2020 pour mettre à profit son savoir-faire artisanal en fumaison de poisson. Retour sur le parcours d’une femme polyvalente.
Détentrice d’un CAP poissonnier écailler traiteur, auparavant Mme Boutouil ne faisait du saumon fumé que 2 fois par an. À côté, elle était croupière au casino de Sète puis aide-soignante. Voyant que son activité secondaire prenait de l’ampleur et fatiguée de ses conditions de travail à l’hôpital, elle a décidé de lancer son propre atelier. « Les clients étaient satisfaits et ça a fait germer l’idée d’ouvrir un atelier permanent. De base, je voulais ouvrir mon atelier à l’étranger. Je suis partie au Portugal et au Maroc dans l’espoir d’avoir un coup de cœur et de m’implanter quelque part. Finalement, je suis rentrée en décembre 2019 et j’ai trouvé un local à côté de chez moi en janvier. J’ai réalisé tous les travaux avant d’ouvrir, en juin 2020 », raconte-t-elle.
Malgré une situation compliquée à cause des confinements et une baisse de la fréquentation de l’établissement, Hakima Boutouil a su rebondir. « D’une part, la station thermale a rouvert et depuis, les clients affluent à nouveau. D’autre part, je travaille avec quelques épiceries fines et le restaurant Mer and Co. De plus, je participe à plusieurs évènements. Le vendredi soir je suis à Bouzigues ou au domaine le Clos d’Elle à Cournonterral. Je serai à Montarnaud le mardi soir, notamment pour la foire aux créateurs le 6 juillet. Dimanche j’étais au cours Florent de Montpellier et je serai à Bouzigues le 11 août pour un évènement avec les bikers. Pour ces occasions, je prépare des burgers à l’encre de seiche et au saumon fumé et des wraps. Je me débrouille comme ça pour survivre », confie-t-elle. Avant de poursuivre : « ce n’est pas assez pour moi, bien entendu, mais c’est toujours un début ». Et les mots sont faibles puisque l’office du tourisme l’a récemment contactée pour réaliser un partenariat.
Un savoir-faire récompensé
Hakima Boutouil, qui gère seule son atelier, a récemment reçu une distinction. Suite à sa participation à l’édition 2021-2022 du concours Hérault Gourmand, créé par la Chambre de métiers et de l’artisanat, elle a remporté une médaille d’argent. Gilles Goujon, chef 3 étoiles, présidait le jury. « J’ai présenté mon saumon d’Écosse label rouge et mon saumon de Norvège. Tous deux ont été retenus en finale, d’où le saumon d’Écosse est ressorti avec une médaille d’argent. Je l’ai d’ailleurs reçue il y a quelques jours », explique Mme Boutouil. En récompense, elle disposera aussi d’un chalet à la foire expo de Montpellier pour présenter ses produits.
« Je travaille avec 2 fournisseurs. J’ai d’ailleurs mis un moment à trouver du poisson de qualité. Je vais récupérer mes saumons puis la fumaison se fait en plusieurs temps : après le salage puis le séchage, je fume le poisson au bois de hêtre. Je le laisse ensuite poser avant de le trancher à la main », développe Mme Boutouil. La fumaison est faite au bois de hêtre, qui arrive d’Allemagne. Le saumon est ensuite conditionné sous vide, et se conserve 17 jours pour le saumon de Norvège et 28 jours pour le saumon d’Écosse. La mise sous-vide est naturelle : Mme Boutouil n’utilise pas de gaz, ni aucun autre produit.
Darnes de saumon aux 4 poivres, saumon fumé d’Écosse label rouge, saumon fumé de Norvège, brisures de saumon, magret de canard fumé aux 4 poivres, etc. Nombreux sont les produits qu’Hakima Boutouil propose à la vente. « En début d’année j’ai également fait du maquereau fumé, mais là ce n’est plus la saison. En effet j’ai besoin d’avoir des poissons grands et gras sinon il ne reste plus de chair après le séchage. Mon but serait de faire du poisson de Méditerranée et de l’étang. En ce moment, j’essaie d’avoir du muge. C’est un poisson pauvre et je souhaiterais l’embellir », conclut-elle.
Les clients ont la possibilité de commander au préalable, de demander conseils quant aux quantités nécessaires, etc. Hakima Boutouil s’assure d’être à leur écoute et à leur disposition. Elle est joignable au 06 63 70 67 54. Retrouvez de plus amples informations ici sur sa page Facebook.
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Balaruc-le-Vieux
Thau : interdiction de consommation des moules et palourdes de l’étang

Contamination des moules et palourdes de l’étang de Thau : interdiction totale de leur consommation en raison de toxines lipophiles dépassant les seuils réglementaires.
Nouveau coup dur pour la profession ! Les moules et palourdes de l’étang de Thau font l’objet de restrictions strictes en raison d’une contamination par des toxines lipophiles, selon les dernières analyses effectuées le 9 mai 2023 dans le cadre du réseau REPHYTOX. Le seuil réglementaire de sécurité sanitaire a été dépassé, ce qui a conduit le préfet de l’Hérault à prendre des mesures d’interdiction immédiates.
Ainsi, à compter de ce jour, la pêche récréative et professionnelle, le ramassage, le transport, la purification, l’expédition, la distribution et la commercialisation des moules et palourdes provenant de l’étang de Thau sont strictement interdits dans le but de protéger la santé publique. Ces mesures temporaires seront levées dès que les conditions sanitaires garantissant la sécurité seront rétablies dans les zones de production.
Il convient de noter que les huîtres et les escargots provenant de l’étang de Thau ne présentent aucune contamination et peuvent donc être consommés sans restriction. Toutefois, il est recommandé aux consommateurs de se référer à des sources d’information fiables pour obtenir des mises à jour concernant les mesures sanitaires en vigueur.
Il est également important de souligner que les coquillages récoltés dans l’étang de Thau avant le 9 mai 2023 ne sont pas soumis à des restrictions et peuvent être consommés en toute sécurité.
Afin de faciliter l’accès aux informations concernant les interdictions sanitaires de récolte de coquillages, une carte actualisée est disponible sur le site internet de l’Observatoire des Impacts Environnementaux sur les Coquillages (OIEAU) sur le site suivante : ici. De plus, les utilisateurs peuvent également consulter l’application qualitéCoq pour obtenir les informations les plus récentes.
En cas de symptômes tels que des troubles digestifs (vomissements, diarrhées, nausées, etc.) persistants, associés à des maux de tête ou des vertiges, les personnes ayant consommé des coquillages provenant des zones concernées sont invitées à consulter leur médecin sans délai.
Pour rappel, la cuisson des coquillages ne permet pas d’éliminer les toxines apportées par les phytoplanctons, des organismes végétaux microscopiques. Même après cuisson, les coquillages restent impropres à la consommation. Par conséquent, il est vivement demandé aux personnes détenant de tels produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente d’origine.
Balaruc-les-Bains
Découverte archéologique à Balaruc-les-Bains : une nécropole romaine livre ses secrets

Les fouilles révèlent une mine d’informations sur les rites funéraires et la vie quotidienne des populations de l’époque.
Il y a une semaine, des archéologues du service d’archéologie préventive de Sète Agglopôle Méditerranée ont fait une incroyable découverte lors de fouilles préalables à la construction de la nouvelle mairie de Balaruc-les-Bains. Ils ont mis au jour une nécropole gallo-romaine contenant 80 sépultures bien conservées datant principalement des 3e et 4e siècles, ainsi que des vestiges datant du 17e siècle.
Depuis lors, les archéologues ont poursuivi leurs fouilles sur le site de l’avenue de la Cadole et ont découvert que cette nécropole romaine était en réalité beaucoup plus grande que prévu. Sur une surface d’environ 900 m², près d’une centaine de tombes datées entre le Ier et le Ve siècle ap. J.-C. ont été mises au jour, offrant une mine d’informations sur les rites funéraires et la vie quotidienne des populations de l’époque.
Les tombes mises au jour sur le site de la Cadole présentent une grande variété de formes, allant des coffres en bois, en tuiles ou encore en maçonnerie, jusqu’aux amphores utilisées pour enterrer les jeunes enfants. Les fouilles ont également révélé que l’inhumation avait gagné en importance au fil du temps, devenant même exclusive à la fin de l’Antiquité.
Ces sépultures et les squelettes qu’elles contiennent, remarquablement bien conservés, feront l’objet dans les prochains mois d’études approfondies qui permettront de recueillir de nombreuses informations inédites sur la population balarucoise de l’époque romaine. Les archéologues espèrent ainsi en apprendre davantage sur la démographie, le régime alimentaire, les maladies et les épidémies qui ont marqué la vie de ces populations il y a plus de deux millénaires.
Cette découverte majeure à Balaruc-les-Bains souligne l’importance du travail du service d’archéologie préventive pour protéger le patrimoine archéologique et préserver les connaissances historiques qu’il contient. Elle permet également d’enrichir notre compréhension de notre passé commun et de mieux appréhender la vie des populations qui ont vécu dans cette région il y a plusieurs siècles.
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Balaruc-le-Vieux
Influenza aviaire dans l’Hérault : les autorités appellent à la vigilance pour limiter la propagation du virus

Découverte d’un nouveau cas d’influenza aviaire hautement pathogène dans la faune sauvage à Marseillan-Plage.
Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène a été détecté à Marseillan-Plage, dans l’Hérault, le 1er mars 2023. La découverte a été faite sur une mouette rieuse retrouvée morte sur le territoire de la commune de Marseillan.
Le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh, a immédiatement signé un arrêté pour définir une zone de contrôle temporaire pour les 34 communes de l’Hérault, se trouvant dans le périmètre des 20 kilomètres autour du lieu de la découverte de la mouette.
Les mesures spécifiques applicables dans la zone de contrôle temporaire (ZCT) ont été détaillées par la préfecture de l’Hérault. Tout détenteur de volailles et d’oiseaux captifs doit se déclarer, et toutes les volailles et oiseaux captifs doivent être maintenus en permanence à l’intérieur de bâtiments ou sous filet. Les mouvements de personnes, d’animaux domestiques et de véhicules au sein des exploitations doivent être limités au strict nécessaire, et le transport et l’introduction dans le milieu naturel de gibier à plumes ainsi que celui des appelants sont réglementés.
Une surveillance accrue de l’avifaune sera réalisée durant la période de maintien de cette ZCT. La zone de contrôle temporaire pourra être levée à minima au bout de 21 jours si aucun nouveau cas d’influenza aviaire n’est identifié dans la population d’oiseaux sauvages et si la situation épidémiologique des élevages le permet.
La préfecture de Hérault appelle à la vigilance de tous les acteurs, notamment les éleveurs, les détenteurs d’oiseaux et les vétérinaires afin de tout mettre en œuvre pour limiter la propagation de ce virus. Cela passe en particulier par une application sans faille des mesures de biosécurité. Il est demandé de ne pas s’approcher, ni nourrir, ni manipuler les oiseaux sauvages sur cette zone pour éviter tout risque de diffusion du virus.
Pour rappel, l’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’être humain par la consommation de viande de volaille, œufs, et plus généralement de tout produit alimentaire. Les mesures mises en place visent avant tout à limiter la propagation du virus aux élevages et aux basses-cours. La population est invitée à rester vigilante et à signaler tout oiseau sauvage mort à la mairie du lieu concerné qui prendra contact avec l’office français de la biodiversité (OFB).
Les 34 communes de l’Hérault concernées sont : Agde, Aumes, Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Bessan, Béziers, Bouzigues, Castelnau-de-Guers, Cazouls-d’Hérault, Cers, Florensac, Frontignan, Lézignan-la-Cèbe, Loupian, Marseillan, Mèze, Montagnac, Montblanc, Nézignan-l’Evêque, Pézenas, Pinet, Pomerols, Portiragnes, Poussan, Saint-Pons-de-Mauchiens, Saint-Thibéry, Sérignan, Servian, Sète, Tourbes, Valros, Vias, Villeneuve-lès-Béziers et Villeveyrac.
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