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Sète : Le syndrome de William et Beuren, pas de quoi arrêter Esma et ses 100 solutions !

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©Esma100solutions

Ce samedi va se tenir une soirée animée de plusieurs concerts et d’une tombola dans le but d’aider Esma, atteinte du syndrome de Williams et Beuren.

« J’ai 13 ans et je suis atteinte du syndrome de Williams et Beuren. Je devais aller en IME (Institut médico-éducatif, NDLR) mais il y a beaucoup d’attente. Cette année, mes parents ont créé une classe pour moi. Je voudrais continuer car j’apprends à fond. » C’est ce qui est écrit sur l’affiche annonçant la tenue de la soirée « Esma 100 solutions » en soutien à la petite Esma, atteinte du syndrome de Williams et Beuren, qui rentre dans une classe dédiée à elle d’ici Septembre prochain.  

Le syndrome de Williams et Beuren, c’est quoi ?

Celle maladie dite « orpheline » n’a pas encore de traitement et est liée à la perte d’un morceau du chromosome 7. Ce syndrome peut se manifester par des malformations cardiaques, une hypercalcémie infantile, un retard intellectuel léger à modéré, des caractéristiques physiques et comportementales, une hypersensibilité au bruit. En grandissant, l’enfant présentera peu à peu des retards de développements psycho-moteur. Mais avec la précieuse intervention de la kinésithérapie ou de l’ergothérapie, les retards peuvent être diminués voir évités pour certains cas. 

Le syndrome de Williams et Beuren est assez rare, avec 3000 cas connus en France et 300 000 à travers le globe. Il n’a pas de cause connue et reste un cas individuel au sein d’une fratrie, hormis si l’un des parents est atteint du syndrome.

Une nouvelle vie en Septembre pour Esma

Ça y est, le couvre-feu est levé, les masques ne sont plus obligatoire, c’est la fin d’un calvaire pour la jeune Esma. C’était pour elle un véritable supplice que de voir ses professeurs et ses amis masqués,  « Elle se coupe complètement dès qu’elle voit des visages masqués », nous confie Cécile Juteau, sa mère. Heureusement pour elle, mis à part le premier confinement où elle n’a pu voir personne, « l’isolement a été hyper difficile a vivre et à comprendre ! », s’exclamait-elle. Pour les 2 confinements suivants, Esma a pu profiter d’une classe particulière, où ses professeurs ont pu ne pas porter le masque. 

L’école « ordinaire » c’est un sujet difficile pour Mme Juteau, Esma a des difficultés à suivre certaines matières comme les mathématiques, engendrant un décalage sérieux.  De plus la méchanceté des enfants ne l’a pas épargnée, elle avait du mal à s’intégrer avec ses camarades. Cécile Juteau explique, « de mes yeux de maman il y a un manque cruel de moyens pour accompagner les enfants en situations de handicaps ainsi que les autres. » C’est donc pour ça que, faute de place en IME, en Septembre prochain Esma intégrera une classe spécialisée à domicile avec des professeurs adaptés à la situation. 

Le jour J approche, et les affiches d’Esma se multiplient dans les rues de Sète, « elle ne parle que de ça » disait-elle en souriant, « elle propose à tout le monde de venir ». 

Mais n’allez pas croire que cette enfant n’ai pas compris sa situation, au contraire, elle fait preuve d’une grande maturité et de recul sur sa maladie. Sa mère nous racontait une anecdote : « sa soeur lui disait qu’elle en avait marre que tout le monde parle que de Esma, et cette dernière lui a répondu qu’elle aurait aimé ne pas avoir à vivre cette situation ». 

Le retour des concerts à point nommé

Ce samedi 3 Juillet se tiendra donc pas un mais quatre concerts en l’honneur d’Esma sur la place de l’Hospitalet à Sète. À savoir Sah Feh la chanteuse franco-orientale, Jenny Light, La bande Acoustik et le Lalala Ukulele Club. Mais ce n’est pas tout ! une tombola sera ouverte et financera une cagnotte permettant de payer les frais de scolarité de l’enfant et les soins médicaux nécessaires.

Esma vous donne donc rendez-vous ce samedi à partir de 18h pour alors n’hésitez pas, venez faire un tour !

Une cagnotte a été créée pour soutenir Esma, pour l’instant l’association a récolté pas moins de 6000 euros et a pour objectif d’en avoir le double ! Vous pouvez-vous aussi participer à travers ce lien ici

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Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles

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Sète : La justice fait obstacle à l'expulsion d'un commerçant des Halles
©VilledeSète

La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant. 

L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.

Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.

Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.

Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.

Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?

La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.

Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.

Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.

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Sète : La justice force le maire à dresser un procès-verbal pour infractions d’urbanisme

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Sète : La justice force le maire à dresser un procès-verbal pour infractions d'urbanisme
©VilledeSète

La justice a ordonné au maire de Sète de dresser un procès-verbal pour des infractions d’urbanisme, malgré le refus initial du maire. Ce jugement intervient après la plainte d’un voisin inquiet des travaux effectués par ses voisins, propriétaires de la parcelle adjacente.

L’affaire débute le 17 décembre 2020, lorsque François Commeinhes*, maire de Sète, délivre un permis de construire pour une maison situé au 316 chemin du Rouquier. Par la suite, un voisin constate des infractions aux lois d’urbanisme et demande à la commune de dresser des procès-verbaux. Ces derniers sont rédigés les 30 août et 31 décembre 2021 par un agent assermenté, confirmant la non-conformité des fondations au permis de construire.

Le 2 août 2022, le voisin remarque la reprise des travaux et sollicite de nouveau la commune pour dresser un procès-verbal et prendre un arrêté interruptif de travaux. François Commeinhes* reste silencieux. Face au mutisme du maire de Sète, le voisin saisit le tribunal administratif de Montpellier en novembre 2022 pour contraindre le maire à agir et dresser le procès-verbal pour infractions d’urbanisme.

Le plaignant argue que les travaux en cours ne respectent pas le permis de construire initial. Il pointe notamment une excavation non déclarée, réalisée en limite de propriété, susceptible de causer des risques pour la sécurité publique et contrevenant aux règlements du plan local d’urbanisme. En effet, ces travaux enfreignent plusieurs dispositions : l’article R. 462-1 du code de l’urbanisme, l’article 7.4 « Espaces verts à protéger » du règlement du plan local d’urbanisme, et l’article R. 421-23 du code de l’urbanisme. De plus, l’excavation présente une profondeur supérieure à 1,20 m en violation de l’article 11 du règlement de la zone UD du plan local d’urbanisme et, réalisée à la limite de la parcelle voisine, elle rend cette dernière instable, présentant un risque pour la sécurité publique en violation de l’article R. 111-2 du code de l’urbanisme. Ces travaux constituent donc une grave infraction aux dispositions des articles L. 480-4 et L. 610-1 du code de l’urbanisme, que le maire était tenu de constater.

Le tribunal, après avoir examiné les pièces du dossier et entendu les arguments des parties, conclut le 4 juillet 2024 dernier que la demande du voisin est fondée. Le juge rappelle que, selon le code de l’urbanisme, le maire était tenu de dresser un procès-verbal lorsque les infractions sont constatées.

Ainsi, la décision implicite de refus du maire est annulée. Le tribunal ordonne au maire de Sète de dresser le procès-verbal demandé par le voisin et de le transmettre au procureur de la République dans un délai de deux mois à compter de la notification du jugement. En revanche, l’injonction de prendre un arrêté interruptif de travaux n’a pas été retenue, car les travaux autorisés par les permis de construire délivrés sont terminés à la date du jugement.

Cette affaire soulève des questions sur la gestion des infractions d’urbanisme par la commune de Sète. Pourquoi le maire a-t-il refusé de dresser un procès-verbal malgré les preuves fournies ? En ne respectant pas ses obligations légales, le maire a manqué à son devoir de faire respecter les règles d’urbanisme, ce qui pourrait avoir des conséquences graves pour la sécurité et la conformité des constructions. De plus, le non-respect des espaces verts protégés qui se trouve sur le mont Saint-Clair est particulièrement préoccupant, car ces zones sont essentielles à la préservation de l’environnement urbain. Cette situation soulève également des interrogations sur les bénéficiaires de ce laxisme, qui pourrait être considéré comme un passe-droit au profit des propriétaires des travaux illégaux.

Les regards sont désormais tournés vers la suite de cette affaire, alors que la commune de Sète doit maintenant se conformer aux injonctions du tribunal. François Commeinhes*, continue d’interpréter les lois d’urbanisme de manière très particulière. Les sétois doivent continuer de rester vigilants quant aux permis de construire accordés, en attendant que cette gestion cauchemardesque prenne fin dans les prochains mois.

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*François Commeinhes a été condamné à cinq d’inéligibilité et interdiction d’exercer la fonction de maire. Il reste actuellement en place uniquement grâce à son appel devant la cour de cassation qui repousse l’échéance et qui devrait intervenir en Octobre-Novembre 2024

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Élections législatives : Aurélien Lopez-Liguori (RN) réélu dès le premier tour dans la 7ème circonscription de l’Hérault

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Élections législatives : Aurélien Lopez-Liguori (RN) réélu dès le premier tour dans la 7ème circonscription de l’Hérault
©Aurélien Lopez-Liguori

Aurélien Lopez-Liguori, candidat du Rassemblement National, a remporté une victoire écrasante dans la 7ème circonscription de l’Hérault, en étant réélu dès le premier tour. Avec 51,66 % des voix exprimées, il confirme la montée en puissance de son parti dans cette circonscription.

Aurélien LOPEZ-LIGUORI, candidat du Rassemblement National, a remporté une victoire écrasante dans la 7ème circonscription de l’Hérault, étant réélu dès le premier tour avec 37 495 voix, soit 33,94 % des inscrits et 51,66 % des voix exprimées. En 2022, il avait obtenu 16 079 voix (21,75 %). En prenant en compte la participation de cette année (67,84 % contre 48,55 % en 2022), il est clair qu’il a considérablement augmenté son nombre de voix, ce qui montre une forte progression en termes de soutien électoral.

Gabriel BLASCO, représentant le Nouveau Front Populaire, arrive en seconde position avec 18 415 voix, représentant 16,67 % des inscrits et 25,37 % des voix exprimées. En 2022, il avait récolté 11 278 voix (21,75 %). Avec l’augmentation de la participation, il a également gagné des voix, mais son pourcentage de soutien relatif a diminué.

Jocelyne GIZARDIN, candidate macroniste de dernière minute, a obtenu 15 618 voix, soit 14,14 % des inscrits et 21,52 % des voix exprimées. Daniel PILAUDEAU, se place en dernière position avec 1 047 voix, soit 0,95 % des inscrits et 1,44 % des voix exprimées.

Le taux de participation dans la 7ème circonscription de l’Hérault a été de 67,84 %, avec 74 933 votants sur 110 462 inscrits. Les votes blancs représentent 1,34 % des inscrits, et les votes nuls 0,79 %.

Aurélien Lopez-Liguori a su capter une majorité absolue des suffrages exprimés, ce qui lui permet de s’imposer sans passer par un second tour. Cette performance électorale souligne une dynamique favorable au Rassemblement National sur cette circonscription.

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