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Économie

Avant la rentrée, les prix des fournitures se tiennent sages

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Contrairement à la rentrée précédente, le prix des fournitures scolaires n’a que peu progressé à l’orée du retour en classes, selon professionnels et associations de consommateurs, ce qui ne veut pas dire que leur coût est neutre pour les foyers dont certains ont souffert de la crise du Covid-19.

. Coût moyen stable

Comme chaque année, l’association de consommateurs Confédération syndicale des familles (CSF) a conduit une étude sur le coût de la rentrée scolaire en France.

Mais, alors qu’elle avait évoqué un an plus tôt une augmentation de 6,2% de ce coût, notamment en anticipation d’un éventuel reconfinement, la hausse attendue est cette fois plus contenue, aux alentours de 1%. « C’est très anecdotique par rapport à l’année dernière », explique Johan Jousseaume, secrétaire confédéral du secteur Education de l’association.

Cette faible variation moyenne cache toutefois une situation plus contrastée, précise-t-il. D’abord parce que les dépenses sont très différentes en fonction du niveau scolaire: pour un coût moyen de la rentrée d’environ 330 euros en comptant l’équipement de sport, les parents d’un enfant entrant au CP devront débourser en moyenne 190 euros contre 400 pour un futur lycéen par exemple, selon la CSF.

En outre les fournitures classiques, cahiers, stylos, sont un poste de dépenses moins important cette année notamment parce que « leur réutilisation est plus importante », explique Johan Jousseaume.

. Poste de dépense important

Les professionnels du secteur annoncent en outre une « bonne nouvelle pour les consommateurs »: « à références constantes et périodes 2020/2021 de vente identiques, tous les univers affichent une baisse de leur prix, de -1,5% pour les accessoires jusqu’à -4,6% pour les cahiers & papiers », a expliqué l’Association des industriels de la papeterie et du bureau (AIPB).

En revanche, « le coût des fournitures de sport a augmenté de manière très importante », regrette Johan Jousseaume, pointant l’augmentation du prix des matières premières comme le coton ou la laine.

Même si la situation est nuancée, indique-t-il encore, « la rentrée scolaire continue de peser lourdement et de manière très importante sur les ménages les plus modestes », d’autant que la prime exceptionnelle d’allocation de rentrée (ARS) de 100 euros, décidée en 2020 par le gouvernement, « n’a pas été reconduite » cette année.

Ce, alors que « les familles ressortent de la crise davantage en difficulté, il y a plus de familles aux revenus modestes et les pauvres se sont appauvris », selon l’étude conduite par la Confédération syndicale des familles (CSF).

. Moins d’incertitudes

Les Français ont en tout cas déjà bien engagé leurs achats de rentrée, contrairement à l’année précédente marquée par de fortes incertitudes.

Fallait-il racheter des stylos et des cahiers, ou des cartouches d’imprimantes et une tablette pour l’école à domicile? « L’année dernière, il y avait beaucoup d’attentisme par rapport à la rentrée des classes, cette année pas du tout, la rentrée des classes représente +12% par rapport à l’année dernière », pointait récemment sur BFM Business le PDG de Système U Dominique Schelcher.

Sur juillet, le panéliste GfK Market Intelligence a identifié une tendance de +9%, pour des ventes totales de 113 millions d’euros, en grandes surfaces où les Français font le gros des courses de rentrée. « Cependant, l’activité n’est pas totalement revenue à la normale: le chiffre d’affaires de ce début de campagne 2021 est en recul de -5,6% par rapport à 2019 », selon Carole Beyly, consultante GfK, citée dans un communiqué.

Jacques Creyssel, le délégué général de la fédération de la grande distribution (FCD), a mis en garde contre un effet pass sanitaire pesant sur les plus gros magasins. « Certains Français ont peur de se rendre dans ces magasins, ce qui fait craindre une perte importante » lors de la période des achats de rentrée pour ces magasins présents dans des centres commerciaux de plus de 20.000 m2, soumis dans certains départements au contrôle du pass sanitaire.

Économie

EDF : Record de bénéfice net à 7 milliards d’euros, une hausse de 21% au premier semestre

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EDF : Record de bénéfice net à 7 milliards d'euros, une hausse de 21% au premier semestre

EDF a amélioré son bénéfice net de 21% à 7 milliards d’euros au premier semestre, fort du redressement de la production nucléaire et hydraulique, mais s’attend à ce que la baisse des prix de l’électricité sur les marchés pèse sur ses résultats à la fin de l’année.

EDF a enregistré une hausse record de 21% de son bénéfice net, atteignant 7 milliards d’euros au premier semestre. Cette performance est attribuée à l’augmentation de la production nucléaire et hydraulique, signe des efforts importants des équipes d’EDF pour restaurer une production électrique élevée, selon le PDG Luc Rémont.

En France, la production nucléaire a progressé de 19,4 térawattheures (TWh) pour atteindre 177,4 TWh. EDF prévoit que la production nucléaire en 2024 atteindra le haut de la fourchette estimée de 315-345 TWh, et confirme les prévisions pour 2025 et 2026 à 335-365 TWh.

Le groupe a surmonté une année difficile en 2022, marquée par des problèmes de corrosion dans ses centrales et une baisse de production nucléaire, clôturant 2023 avec un bénéfice net de 10 milliards d’euros. En 2022, EDF avait été contraint de vendre de l’électricité à prix réduit à ses concurrents, ce qui l’avait empêché de profiter de la hausse des prix. Cette restriction n’a pas été reconduite en 2023, permettant à EDF de tirer parti des prix élevés de l’électricité.

Cependant, la tendance s’inverse avec une baisse rapide des prix sur les marchés, ce qui devrait affecter négativement la rentabilité d’EDF au second semestre 2024. Le groupe anticipe un recul significatif de l’Ebitda par rapport à l’année précédente, en raison de cette baisse des prix. Luc Rémont a souligné la nécessité pour EDF d’anticiper cette baisse en mettant en œuvre des mesures de transformation et de performance économique pour maintenir une capacité de financement suffisante pour les investissements dans la transition énergétique.

EDF, toujours lourdement endetté à hauteur de 54,2 milliards d’euros, doit gérer des défis industriels et financiers majeurs, nécessitant environ 25 milliards d’euros d’investissements annuels. En plus de la gestion de son parc vieillissant, EDF doit financer la construction de nouveaux réacteurs, l’essor de sa production éolienne et solaire, et a récemment inscrit une provision de 3,3 milliards d’euros pour l’entreposage des combustibles usés.

Le groupe met actuellement la dernière touche aux opérations de démarrage de son réacteur de nouvelle génération EPR à Flamanville, avec une première réaction nucléaire imminente et une connexion au réseau prévue quelques semaines après. EDF mise sur son plan « Ambitions 2035 » pour accompagner les clients dans la réduction de leur empreinte carbone, produire plus d’électricité décarbonée, développer les réseaux et accélérer sur les solutions de flexibilité pour répondre aux besoins du système électrique.

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Économie

Économie : la France a perdu environ 2.000 distributeurs de billets l’an dernier

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Économie : la France a perdu environ 2.000 distributeurs de billets l'an dernier

Le nombre de distributeurs automatiques de billets (DAB) en France a chuté de manière significative, passant de 46.249 fin 2022 à 44.123 à la fin de l’année dernière, selon un rapport publié mercredi par la Banque de France. Cette diminution de plus de 2.000 DAB, soit 4,6 % du parc, est la plus marquée observée ces dernières années.

Depuis fin 2018, la France a vu disparaître plus de 8.500 distributeurs automatiques de billets. Malgré cette tendance à la baisse, la Banque de France, en collaboration avec le ministère de l’Économie, a affirmé que l’accessibilité aux espèces reste à un niveau satisfaisant en métropole. La diminution totale des points d’accès aux espèces, qui incluent également les services chez les commerçants, a été de 2,3 % en un an, passant à 71.541 en fin d’année dernière.

Cependant, les services de distribution d’espèces chez les commerçants, bien que complémentaires, ne remplacent pas entièrement les DAB traditionnels. Par exemple, les relais CA du Crédit Agricole limitent les retraits à 100 euros et ne sont accessibles qu’aux clients du réseau et pendant les heures d’ouverture des commerces, contrairement aux DAB disponibles 24 heures sur 24.

Cette diminution des DAB affecte particulièrement les communes françaises, où plus de la moitié ne disposent ni d’un DAB ni d’un autre point d’accès aux espèces. La tendance à la baisse devrait se poursuivre avec l’initiative « Cash Services », un programme de mutualisation des automates lancé par Société Générale, BNP Paribas et Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Ce programme, actuellement en phase de test avec un premier DAB installé au parc des expositions de Mulhouse, vise à réduire le nombre de sites de distribution d’espèces à 7.000 d’ici 2026, soit une diminution de 30 % par rapport aux 10.000 sites actuels.

En revanche, le nombre de DAB installés par des opérateurs externes comme Euronet, Loomis et Brink’s a augmenté de 19 % l’année dernière, passant de 571 à 679. Cette augmentation contraste avec la tendance générale de réduction du nombre de distributeurs, montrant une diversification des fournisseurs de ce service essentiel.

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Consommation : le prix des fruits et légumes en baisse par rapport à 2023

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Consommation : le prix des fruits et légumes en baisse par rapport à 2023

Après une forte augmentation l’année dernière, le prix des fruits et légumes a baissé en 2024. Mais cette diminution sur un an ne compense pas la flambée des prix observée entre 2021 et 2023.

Le prix des fruits et légumes, qui avait flambé de 25 % entre 2021 et 2023, a globalement reculé en 2024 par rapport à l’année précédente, a annoncé lundi 22 juillet l’association de défense des consommateurs Familles rurales. 118 relevés de prix ont été effectués du 7 au 22 juin dans les rayons des hypermarchés, supermarchés, discounters et magasins spécialisés bio de 42 départements français.

Globalement, les prix moyens des fruits et légumes conventionnels ont reculé respectivement de 5 % et 9 %, et celui des légumes issus de l’agriculture biologique a perdu 3 %. Parmi les baisses les plus significatives : les citrons jaunes sont 19 % moins chers qu’en juin 2023, la carotte conventionnelle est en recul de 14 %, et les tomates grappe connaissent une baisse de 31 %.

Il existe des contre-exemples comme le concombre, l’abricot ou encore la laitue. Les fruits « bio » sont eux 2 % plus chers que l’année précédente. Mais cette dernière moyenne est « faussée » par la forte augmentation du prix des cerises, 22 % plus onéreuses qu’un an plus tôt. « En la retirant, le prix moyen des fruits bio baisse de 4 % », observe Familles rurales.

Par ailleurs, les baisses sur un an ne compensent pas les flambées des années précédentes. Et la tendance sur le long terme est préoccupante aux yeux de l’association : sur dix ans, « le prix des fruits a augmenté de près de 50 % et celui des légumes de plus de 67 %. » Selon les calculs de l’association, manger au minimum 400 grammes de fruits et légumes par jour et par personne, conformément aux recommandations de santé publique, coûte en France chaque mois entre 66 euros et 241 euros en mangeant « tout bio ».

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