Société
Arrêts cardiaques : des experts appellent à des formations répétées et à une meilleure accessibilité des défibrillateurs
Une commission d’experts de la revue médicale « The Lancet » publie des recommandations visant à augmenter le taux de survie après un arrêt cardiaque, actuellement à 10%, en mettant l’accent sur l’éducation aux gestes qui sauvent et l’accessibilité aux défibrillateurs.
Une trentaine d’experts médicaux mettent en lumière la nécessité d’améliorer les taux de survie après un arrêt cardiaque, qualifiant le taux actuel de 10% d' »inacceptable ». Publiées dans la revue médicale britannique « The Lancet », ces recommandations visent à réduire le nombre de décès dus aux arrêts cardiaques, qui sont encore responsables de quatre à cinq millions de morts subites d’origine cardiaque chaque année dans le monde.
Bien que des progrès significatifs aient été réalisés en cardiologie, notamment dans le traitement des infarctus du myocarde (crises cardiaques), la commission d’experts souligne que les chiffres de décès restent relativement stables. Environ trois quarts de ces morts subites sont causés par des infarctus du myocarde, tandis que des maladies cardiaques héréditaires et des défauts électriques du cœur sont également impliqués, particulièrement chez les jeunes.
Les experts suggèrent que le taux de survie après un arrêt cardiaque pourrait être augmenté pour atteindre près de 70%, bien loin du taux actuel de 10%. Pour y parvenir, ils avancent plusieurs recommandations majeures.
L’une des principales propositions consiste à repenser la manière dont l’éducation aux gestes qui sauvent est dispensée. Au lieu d’une formation unique de deux jours, les experts recommandent des sessions de formation plus courtes, mais répétées tous les deux ou trois ans. Cette approche permettrait de maintenir les compétences fraîches dans l’esprit du public.
De plus, la commission plaide pour une accessibilité accrue des défibrillateurs grand public, recommandant leur présence dans tous les lieux publics et proposant l’utilisation de défibrillateurs mobiles. L’utilisation rapide de ces dispositifs combinée à des massages cardiaques peut augmenter considérablement les chances de survie.
« En cas de massage cardiaque et de défibrillation dans les minutes qui suivent l’événement, on peut atteindre plus de 80% de survie », explique Eloi Marijon, à la tête de la commission d’experts. « Chaque minute compte et chaque minute de retard réduit les chances de survie de 10%. »
Enfin, les experts recommandent un renforcement des autopsies en cas de mort subite d’origine cardiaque. En analysant davantage de données, il est possible de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents et d’améliorer la prédiction de tels événements.
L’amélioration du taux de survie après un arrêt cardiaque est une priorité cruciale pour la santé publique, et ces recommandations fournissent un cadre pour des mesures concrètes à prendre afin de sauver davantage de vies en cas d’urgence cardiaque.
France
Disparition de Lina, 15 ans : ce que l’on sait de la disparition inquiétante
L’adolescente de 15 ans a disparu en se rendant à la gare samedi matin, la communauté se mobilise pour les recherches.
Une inquiétude grandissante règne dans la petite commune de Saint-Blaise-la-Roche, située à environ 60 kilomètres de Strasbourg, suite à la mystérieuse disparition de Lina, une adolescente de 15 ans. Elle n’a plus donné signe de vie depuis samedi matin alors qu’elle se rendait à la gare la plus proche pour rejoindre son petit ami. Malgré les efforts des autorités, la jeune fille demeure introuvable, suscitant une vague de solidarité au sein de la communauté locale.
La tragique histoire a débuté samedi dernier lorsque Lina a quitté son domicile à Plaine, une petite localité nichée dans la vallée de la Bruche, aux alentours de 11 heures. Son but était de se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, distante de seulement trois kilomètres, pour prendre un train à destination de Strasbourg, où elle devait retrouver son petit ami. Cependant, elle n’est jamais arrivée à la gare, ce qui a immédiatement suscité l’alarme de sa famille et de son petit ami.
La gendarmerie a été alertée de la disparition vers 14 heures le même jour, et depuis lors, une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte et est désormais pilotée par le parquet de Saverne. Les recherches ont débuté immédiatement, avec l’aide d’une équipe cynophile et d’un hélicoptère, mais malgré ces efforts, Lina reste introuvable.
L’appel à témoins lancé par la gendarmerie décrit Lina comme une adolescente de 15 ans, mesurant environ 1m60, aux cheveux blonds mi-longs. Le jour de sa disparition, elle portait une robe grise, une doudoune blanche et des chaussures Converse blanches. Bien que la gendarmerie n’ait pas encore diffusé de portrait officiel de la jeune fille, ils renvoient vers un appel publié sur la page Facebook « Info Trafic Bas-Rhin » pour toute information utile.
Les recherches se sont intensifiées au fil des jours, avec des opérations de ratissage menées avec le soutien de la communauté locale. Lundi, plus de cent volontaires se sont mobilisés pour une battue citoyenne, répondant à l’appel émouvant de la famille de Lina. Parallèlement, des vérifications téléphoniques ont été ordonnées par le parquet pour tenter de retracer les derniers mouvements de la jeune fille.
Jusqu’à présent, aucune piste n’est privilégiée dans l’enquête, et les autorités restent perplexes face à cette disparition inexpliquée. La procureure de Saverne souligne que Lina n’a pas de passé de fugue et que sa famille ne présente pas de problèmes particuliers.
Mardi matin, les recherches ont repris avec une nouvelle battue citoyenne, encadrée par des gendarmes, ainsi que des opérations de recherche opérationnelles, mobilisant plus de trente gendarmes et un chien Saint-Hubert. Une conférence de presse de la procureure de Saverne est prévue pour 17 heures, où l’on espère obtenir de nouvelles informations cruciales pour retrouver Lina et mettre fin à cette inquiétante disparition qui a touché la communauté locale de Saint-Blaise-la-Roche.
La mère de la jeune fille a également exprimé sa gratitude envers la gendarmerie et toutes les personnes qui se sont engagées dans les recherches, lançant un appel poignant pour le retour de sa fille bien-aimée.
Société
Abaya : Le Conseil d’État maintient son interdiction à l’école, pour la deuxième fois
La plus haute juridiction administrative estime que « le port de l’abaya et du qamis au sein des établissements scolaires (…) s’inscrit dans une logique d’affirmation religieuse ».
Le Conseil d’État a rendu une nouvelle décision en faveur de l’interdiction du port de l’abaya à l’école, confirmant ainsi sa précédente position. La plus haute juridiction administrative a rejeté une requête en urgence déposée par SUD-Éducation, ainsi que par les associations La Voix lycéenne et Le Poing levé, qui contestaient la légalité de cette interdiction.
Dans son communiqué officiel, le Conseil d’État a déclaré : « Le juge des référés relève, au vu des éléments produits à l’instruction, que le port de l’abaya et du qamis au sein des établissements scolaires, qui a donné lieu à un nombre de signalements en forte augmentation au cours de l’année scolaire 2022-2023, s’inscrit dans une logique d’affirmation religieuse, ainsi que cela ressort notamment des propos tenus au cours des dialogues engagés avec les élèves. »
Cette décision fait suite à un précédent recours, datant du 7 septembre, dans lequel le Conseil d’État avait déjà validé l’interdiction du port de l’abaya à l’école. Dans ce recours initial, l’association Action droits des musulmans avait demandé la suspension de l’interdiction, invoquant un risque d’atteinte aux droits.
La question du port de l’abaya à l’école reste donc un sujet controversé en France, suscitant des débats sur la laïcité, la liberté religieuse et les droits des élèves. La décision du Conseil d’État contribue à clarifier la position de l’État français sur cette question, tout en continuant de soulever des questions importantes en matière de liberté individuelle et d’expression religieuse au sein de l’éducation nationale.
Société
Mathématiques : l’Education nationale s’inquiète du niveau des élèves à leur entrée en sixième
Le Conseil Scientifique propose des solutions pour renforcer la compréhension des mathématiques dès le primaire.
Dans un rapport alarmant, le Conseil scientifique de l’Education nationale a révélé que la majorité des élèves entrant en sixième ont des lacunes inquiétantes dans leur compréhension des fractions et des nombres décimaux. Cette méconnaissance généralisée des concepts mathématiques de base suscite des préoccupations quant à la qualité de l’enseignement des mathématiques en France.
L’étude a révélé que seuls 50% des élèves entrant en sixième ont pu correctement répondre à une question aussi élémentaire que « Combien y a-t-il de quarts d’heures dans 3/4 d’heure ? ». Cette situation alarmante a poussé le Conseil scientifique de l’Education nationale à sonner l’alarme sur le manque de compréhension des fractions parmi les élèves français.
Le rapport détaille les erreurs fréquentes commises par les élèves, notamment la confusion entre 1/2 et 1,2 (fractions et décimaux), 2/1 ou encore 2,1 (ordre de lecture des fractions). Les erreurs de calcul avec les nombres décimaux sont également courantes, avec des élèves pensant par exemple que 0,8 + 1 équivaut à 0,9, démontrant ainsi une méconnaissance de la notation décimale et du rôle de la virgule.
Ce constat alarmant n’est pas limité à un groupe spécifique d’élèves. Même les élèves provenant d’écoles considérées comme les plus favorisées, avec un indicateur de position sociale parmi les 10% les plus élevés, commettent près de 70% d’erreurs dans leur compréhension des fractions et des décimaux. La méconnaissance des nombres décimaux et des fractions semble être un problème généralisé parmi les élèves français.
Le président du Conseil scientifique de l’Education nationale, le neuroscientifique Stanislas Dehaene, a exprimé sa préoccupation face à cette situation persistante, notant qu’aucune amélioration significative n’a été observée au cours des trois dernières années.
Afin de remédier à cette situation, le Conseil scientifique propose plusieurs solutions. Il suggère notamment d’introduire les concepts mathématiques plus tôt dans le cursus scolaire, de manière progressive et intuitive. Actuellement, l’enseignement des décimaux et des fractions commence en CM1 et CM2. Le Conseil recommande également la manipulation d’ensembles concrets d’objets, la composition et la décomposition de formes géométriques, ainsi que la mesure d’objets de différentes longueurs. Ces approches visent à rendre les mathématiques plus tangibles et accessibles pour les élèves dès le primaire.
Face à ces défis persistants dans l’éducation mathématique, l’Education nationale devra s’engager à mettre en œuvre ces recommandations afin de garantir que tous les élèves acquièrent une compréhension solide des fractions et des décimaux, des compétences essentielles pour leur réussite académique future.
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