Coronavirus
Covid-19: plus de 200.000 cas aux Etats-Unis en 24H, record absolu
Les Etats-Unis ont encore battu mardi leur record quotidien d’infections au coronavirus avec plus de 200.000 nouveaux cas en 24H, tandis que l’Union européenne a annoncé qu’elle s’apprêtait à signer pour 300 millions de doses du nouveau vaccin de Pfizer.
Même si le record aux Etats-Unis est en partie dû à des remontées de données du week-end, il reflète la tendance dans laquelle le pays est engagé.
La première puissance économique mondiale, qui a récemment franchi la barre des 10 millions de cas de Covid-19, a comptabilisé 201.961 cas en 24H, selon le comptage mardi à 20H30 (01H30 GMT mercredi) de Johns Hopkins, qui fait référence.
Elle a aussi déploré plus de 1.500 morts en une journée. Les Etats-Unis sont de loin le pays le plus endeuillé par la pandémie, avec près de 240.000 morts.
Depuis une semaine, le nombre d’infections quotidiennes au Covid-19 y dépasse régulièrement les 100.000, des niveaux jamais atteints jusqu’ici. Et le nombre d’hospitalisations bat des records.
Quelque 62.000 personnes sont actuellement hospitalisées en raison du Covid-19 sur le sol américain selon le Covid Tracking Project, du jamais vu depuis la confirmation fin janvier du premier cas officiel aux Etats-Unis.
Actuellement, la situation la plus difficile concerne le nord des Etats-Unis et le Midwest, et « rien n’indique que la fin » de la hausse des hospitalisations « soit proche » dans cette dernière région, écrivent les responsables du Covid Tracking Project dans un billet de blog.
« Alors que les cas et les hospitalisations continuent d’augmenter à travers le pays, nous sommes en voie d’entrer dans une phase nouvelle et potentiellement plus sombre de la pandémie », ont-ils averti.
L’espoir d’un vaccin
La pandémie, régulièrement minimisée par le président sortant Donald Trump, a plongé le pays dans sa pire crise sanitaire depuis la grippe espagnole de 1918.
Son rival démocrate, le président élu Joe Biden, a dressé en début de semaine les contours de son plan de lutte contre l’épidémie, dont il a fait la priorité numéro un de son futur mandat. Il a dévoilé lundi le nom des membres de la cellule de crise consacrée à oeuvrer sur le sujet, dès son entrée à la Maison Blanche, prévue le 20 janvier.
Le pays s’accroche aussi à l’annonce faite lundi par les laboratoires Pfizer et BioNTech d’un vaccin « efficace à 90% » contre le Covid-19.
Le gouvernement américain, sous l’impulsion du président Trump, a signé un contrat de 1,95 milliard de dollars avec Pfizer pour la livraison de 100 millions de doses, si jamais le vaccin était approuvé. Il espère commencer à vacciner les personnes vulnérables avant la fin de l’année.
Mardi, c’est l’Union européenne qui a annoncé qu’elle allait signer un contrat « dans les prochains jours » pour acheter jusqu’à 300 millions de doses du vaccin contre le Covid de l’américain Pfizer et l’allemand BioNTech.
Pfizer a prévu de déposer une demande d’autorisation à l’Agence américaine des médicaments (FDA), à condition que l’innocuité du vaccin soit confirmée, d’ici la semaine prochaine. La distribution ne serait plus qu’une question de « semaines », a assuré Alex Azar, secrétaire américain à la Santé.
L’UE estime qu’un vaccin pourrait être autorisé « début 2021 », selon une source européenne.
L’exécutif européen avait conclu début septembre un accord préliminaire avec BioNTech et Pfizer pour précommander 200 millions de doses de leur vaccin avec l’option d’acquérir cent millions de doses supplémentaires.
L’UE a déjà signé trois contrats pour précommander d’éventuels vaccins: avec le suédo-britannique AstraZenaca et l’américain Johnson & Johnson (jusqu’à 400 millions de doses auprès de chacun), ainsi qu’avec le duo franco-britannique Sanofi-GSK (jusqu’à 300 millions de doses).
D’autres pays –Japon, Canada, Royaume-Uni…– ont également passé commande auprès de Pfizer. Et les ONG s’inquiètent depuis des mois de la monopolisation des doses par les pays riches.
« Le vaccin sera efficace à 0% pour les personnes qui n’ont pas les moyens d’y accéder », a réagi Robin Guittard, porte-parole d’Oxfam France.
Selon Pfizer et BioNTech, leur vaccin, pris en deux doses espacées de trois semaines, est « efficace à 90% », d’après des résultats préliminaires d’un essai à grande échelle encore en cours, qui n’ont pas été détaillés. Il a réduit de 90% le risque de tomber malade dans le groupe vacciné, par rapport au groupe placebo.
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Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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