Sports
C1: Paris se rate, Rennes s’enfonce et les clubs français s’inquiètent
Le calvaire continue pour les équipes françaises en Coupe d’Europe: après Marseille mardi à Porto (3-0), Rennes et surtout le Paris SG ont subi une nouvelle défaite en Ligue des champions, respectivement surclassé par Chelsea (3-0) et crucifié par Leipzig (2-1), mercredi pour la 3e journée.
Groupe H: Paris se saborde
La situation s’envenime pour Paris: battu par ses deux principaux rivaux (Manchester et Leipzig) dans son groupe de qualification, le PSG a grillé quasiment tous ses jokers. Et ce de manière très décevante, mercredi en Allemagne, avec une prestation marquée par des erreurs impardonnables à ce niveau.
Penalty raté du buteur Angel Di Maria, main de Presnel Kimpembe dans la surface, carton rouge pour Idrissa Gueye puis ce même Kimpembe… La copie est inquiétante pour le vice-champion d’Europe, privé de son trident offensif Neymar-Mauro Icardi-Kylian Mbappé, blessés.
Réaliste pour cette revanche de la dernière demi-finale de Ligue des champions, Leipzig ne s’est pas fait prier pour s’imposer. D’abord grâce à l’ancien Parisien Christopher Nkunku, sans pitié pour son ex-club. Puis Emil Forsberg sur penalty.
L’occasion était pourtant rêvée de revenir à hauteur en tête de groupe, après la défaite de Manchester United sur le terrain de l’Istanbul Basaksehir (2-1). Car les Mancuniens, eux aussi, se sont mis tous seuls en difficulté, à grands renforts de largesses défensives. Mais ils gardent la main dans la poule, trois longueurs devant Paris.
Groupe E: Chelsea sans pitié pour Rennes
La mission s’avérait difficile, elle a vite viré à l’impossible pour les Rennais à Londres. Sans leur joyau Eduardo Camavinga, les Bretons ont vite rendu l’âme, concédant deux penalties à Timo Werner et un carton rouge à une équipe de Chelsea bienheureuse de voir les buts venir à elle aussi facilement.
Après un nul contre Krasnodar et une défaite contre le Séville FC, Rennes est donc bon dernier du groupe E à égalité avec les Russes, et devra sans doute se résoudre à lutter pour la troisième place qualificative pour les 16es de Ligue Europa.
L’expérience de l’Europe, qui manque cruellement aux hommes de Julien Stéphan, n’échappe en revanche pas du tout à Séville. Menés et réduits à dix contre Krasnodar, les Andalous ont su retourner la situation pour s’imposer (3-2) et rester à égalité avec le club anglais en tête de groupe (7 points).
Groupe F: Haaland et Dortmund affolants
Erling Haaland n’en finit plus d’affoler les statistiques: le prodige norvégien n’a que vingt ans mais compte déjà… 14 buts en Ligue des champions, après son doublé sur le terrain de Bruges (3-0). Soit 16 buts toutes compétitions confondues (sélection incluse) depuis début septembre.
Battu en ouverture de la C1 sur le terrain de la Lazio (3-1), Dortmund est cette fois bien lancé, avec la première place du groupe F (6 points).
Un peu plus tôt, les Italiens étaient passés tout proches d’une première déconvenue cette saison dans la compétition européenne, manquant de perdre à la dernière minute sur le terrain du Zenit Saint-Pétersbourg (1-1).
Mais l’assistance vidéo a secouru la Lazio, en signalant un hors-jeu sur cette ultime action. Les Romains, déjà dans la tempête pour des suspicions de « violation des protocoles sanitaires » en championnat, évitent ainsi un nouveau coup dur et sont deuxièmes de groupe.
Groupe G: le Barça proche des 8es
Mission accomplie pour le FC Barcelone, qui rassure sur le plan européen à défaut d’impressionner en Liga. Lionel Messi a marqué sur penalty d’entrée de match contre le Dynamo Kiev (2-1), offrant aux Catalans une troisième victoire en trois journées de C1.
Le jeu n’est pas encore tout à fait au rendez-vous, à l’image d’un Antoine Griezmann toujours transparent, mais la qualification est toute proche pour les Barcelonais.
La première place risque bien de se jouer face à la Juventus Turin, comme prévu. Les Turinois ont en effet fait honneur au retour en C1 de leur superstar Cristiano Ronaldo, touché récemment par le Covid-19, en s’imposant chez les Hongrois de Ferencvaros (4-1), dans un des seuls stades avec public de la soirée de mercredi.
Mais le Portugais n’a pas marqué, préférant offrir une passe décisive à son partenaire Alvaro Morata, auteur d’un doublé.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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