Sète
Le stade Louis Michel devrait disparaître et laisser place à un projet immobilier
Le Stade Louis Michel devrait être démoli pour laisser place à un projet immobilier de 400 logements. Un nouveau complexe sportif devrait être construit de l’autre côté de la ville pour le remplacer.
Le quartier du stade Louis Michel à Sète est sur le point de subir une grande transformation. Situation instable du club de football, la mise en place récente de pistes cyclables à proximité du stade, et plus récemment la plantation des arbres de la place Aristide Briand, le site est prêt pour un nouveau projet immobilier.
En effet, selon nos informations, un projet immobilier avec plus de 400 logements et un parking souterrain est actuellement en préparation sur le site du stade Louis Michel. La ville devrait vendre le terrain, d’un stade jugé « vétuste », aux promoteurs pour la réalisation de ce projet.
Parallèlement à la destruction envisagée de notre patrimoine local, la ville de Sète prévoit la construction d’un nouveau stade pour compenser la perte du complexe sportif. Ce nouveau complexe sera érigé sur les terrains SNCF acquis par la ville lors d’une rétrocession, situés entre la –rue des entrepôts– et –la route de Cayenne–. Les plans de ce nouveau complexe sportif sont déjà élaborés depuis un certain temps, mais ils ont été freinés par le refus du président Gambetti de démissionner afin de laisser Ludovic Liron prendre en charge le projet.
Bien que la vente du stade puisse financer le projet du nouveau complexe sportif, il devrait être considéré comme un projet à intérêt intercommunal pour bénéficier des financements de Sète Agglopole Méditerranée. La construction d’un centre commercial aux alentours du nouveau stade est aussi prévue pour compléter le projet global.
La construction du nouveau stade au cœur d’un imbroglio
Le projet de construction d’un nouveau stade a été récemment source de conflit entre le club sétois et deux investisseurs émirati et nigérian. Selon informations, les deux investisseurs devaient investir dans le club de football en échange de la construction du nouveau stade. Mais François Commeinhes aurait choisi de confier la construction à une autre entreprise et proposé une solution alternative d’investissement sur le port de Sète, plutôt que de poursuivre le projet initial.
Ce changement de plan a incité les investisseurs à abandonner le projet après avoir attendu en vain la confirmation officielle de leur retour sur investissement. « Ils ont préféré décliner une alternative d’investissement sur le port de Sète, et se sentent soulagés de ne pas avoir été trompés par des personnes peu scrupuleuses qui ne respectent pas leurs obligations », a déclaré une source proche des investisseurs.
Une opération similaire à Marseillan
Le projet de vente du stade Louis Michel, ainsi que la construction d’un nouveau stade près de la gare de Sète, présentent de grandes similitudes avec une opération menée à Marseillan en 2021.
Dans cette commune, après avoir laissé le club local à l’abandon, le majorité municipale a acté en juillet 2021 la vente des parcelles du stade Marcel Pochon, pour un montant de 2,1M€ à LL Promotion, société dirigée par Ludovic Liron et validé par la suite la construction d’un nouveau stade.
Bien que le projet de construction du nouveau stade avance rapidement, le projet immobilier sur le site du stade Marcel Pochon est à l’arrêt. À ce jour, la ville de Marseillan n’aurait toujours pas reçu l’argent de la vente de LL Promotion, ce qui soulève des interrogations quant à la préparation minutieuse de cette opération.
Le 8 septembre 2022, la société LL Promotion de Ludovic Liron qui devait reprendre le club sétois, a informé la commune de Marseillan qu’elle n’était pas en mesure d’assumer la construction du projet immobilier sur le site du stade Marcel Pochon et qu’elle souhaitait procéder à une substitution de la vente au profit de la SCCV La Palmeraie. Société créée par la COGEDIM en association avec Ludovic Liron, un mois avant la demande de substitution de la vente.
Pour Corinne Bastide, élue municipale de Marseillan, « il est à noter que la vente du stade Marcel Pochon n’est pas la première que Yves Michel a effectuée dans la commune. Cependant, des signaux troublants ont été relevés, notamment le coût élevé du nouveau stade qui devait initialement coûter un peu plus de 6M€, mais qui va finalement grimper au-delà de 8M€ avec les aménagements environnants. Des spécialistes estiment que la construction d’un stade comme à Marseillan ne devrait pas dépasser 1,5M€, ce qui soulève des questions quant à la justification du coût de ce nouveau stade. »
Selon Corinne Bastide, la construction d’un nouveau stade à Marseillan pour un club de football qui ne possède même pas toutes les catégories jeunes est un projet démesuré par rapport aux besoins réels de la ville qui a une population vieillissante. Elle estime que la rénovation du stade Marcel Pochon aurait été moins coûteuse et plus appropriée.
Corinne Bastide a également expliqué que Yves Michel, maire de Marseillan, avait pris la décision de vendre 18 biens communaux en raison du retard de paiement de la vente du stade et de la nécessité de financer la construction du nouveau stade.
Les promoteurs semblent désormais convoiter les derniers mètres carrés de terrain disponibles, et lorsque l’espace vient à manquer, il faut en créer. En dépit de la crise énergétique sans précédent et de l’inflation record, les municipalités de Sète et Marseillan semblent avoir les mêmes priorités inchangées : le béton et la destruction de notre patrimoine local.
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Sète
Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée
Malgré l’absence de vigilance spécifique dans l’Hérault, un plaisancier a perdu la vie et un autre se trouve en urgence absolue après une forte houle ayant chaviré plusieurs bateaux au large de Sète. La préfecture appelle à la prudence face à des conditions météorologiques imprévisibles.
Mercredi, un tragique accident en mer a coûté la vie à un plaisancier au large de Sète, tandis qu’un second individu, dans un état critique, lutte pour sa survie. Ces drames surviennent dans un contexte où aucun signal d’alerte météorologique n’avait été émis pour le département, bien que le Gard voisin soit placé en vigilance jaune vague-submersion par Météo France.
L’incident intervient alors que la France fait face à la dépression Kirk, qui poursuit son déplacement vers l’Ile-de-France. Le phénomène météorologique a déjà conduit à la mise en alerte de 32 départements, dont 21 pour des risques de pluie-inondation, dix pour des vents violents et trois pour des crues importantes. À 18 heures, mercredi, le bulletin météorologique faisait état de la montée des eaux dans certains territoires, dont la Seine-et-Marne, placée en vigilance rouge.
Dans l’Hérault, bien que le département ne soit pas directement concerné par ces alertes, les conditions en mer ont provoqué des vagues atteignant deux mètres, rendant la navigation extrêmement dangereuse. La préfecture a rapidement réagi, recommandant aux plaisanciers d’éviter de prendre la mer et conseillant à la population de ne pas se baigner ni de fréquenter les plages. Les autorités insistent sur le fait que, même en l’absence de vigilance officielle, les conditions peuvent rapidement se dégrader, augmentant les risques de noyade.
⚠️🚨🌊 Alerte | Très forte houle sur le littoral de l’#Hérault !
La mer est particulièrement agitée, avec formation de vagues dangereuses jusqu’à 2m. Le risque de noyade est très élevé.👉 Selon un premier bilan, 3 bateaux ont chaviré dans les secteurs de @villedesete et… pic.twitter.com/JnAHMU27L9
— Préfet de l’Hérault 🇫🇷 (@Prefet34) October 9, 2024
Sète
Sète : Un vautour fauve s’invite sur les toits du quartier du Barrou
Les habitants du quartier du Barrou à Sète ont eu une surprise de taille lundi soir, lorsqu’un imposant vautour fauve s’est installé sur les toits de leur quartier. Entre fascination et inquiétude, ce visiteur inhabituel a suscité de nombreuses réactions.
Lundi soir, le calme habituel du quartier du Barrou à Sète a été brusquement interrompu par l’apparition d’un visiteur des plus inattendus. Un vautour fauve, majestueux rapace dont l’envergure peut atteindre près de trois mètres, a choisi les toits du quartier pour une pause, provoquant stupeur et émerveillement parmi les résidents. Avertis par les aboiements persistants de leurs chiens, les habitants ont d’abord eu du mal à croire à cette scène inhabituelle. Pour s’assurer de la présence de l’animal, certains ont dû observer plusieurs fois, jusqu’à finalement prendre des photos pour immortaliser ce moment exceptionnel.
La présence de ce vautour à Sète est d’autant plus surprenante que ce rapace est habituellement observé dans des zones beaucoup plus rurales et accidentées. En France, les populations de vautours fauves sont principalement concentrées dans les Pyrénées, les Alpes et les Grands Causses, où des programmes de réintroduction ont permis de stabiliser et même d’augmenter le nombre de ces oiseaux majestueux. L’histoire de leur préservation est d’ailleurs remarquable. Au milieu du 20e siècle, l’espèce avait presque disparu du territoire français, victime de la chasse et de la transformation des pratiques agricoles. Ce n’est qu’à partir des années 1970, grâce à des mesures de protection rigoureuses et à des campagnes de réintroduction, que le vautour fauve a pu regagner ses territoires historiques.
Aujourd’hui, bien que principalement observés dans leurs zones de prédilection, ces rapaces peuvent occasionnellement être vus dans des lieux plus inhabituels, comme cela a été le cas à Sète. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) explique que ces déplacements hors de leur habitat traditionnel peuvent être le fait de jeunes individus explorant de nouveaux territoires ou profitant des courants thermiques pour se déplacer sur de longues distances.
L’apparition de ce grand rapace dans le quartier du Barrou à Sète a toutefois généré une certaine inquiétude. Ne connaissant pas les mœurs de ce visiteur ailé, certains résidents ont rapidement mis leurs animaux domestiques à l’abri, craignant une éventuelle confrontation. Ces craintes, bien que compréhensibles, étaient en réalité infondées. Selon la LPO, le vautour fauve, malgré son allure impressionnante et son bec acéré, ne constitue pas une menace pour l’homme ni pour les animaux de compagnie. Principalement charognard, il se nourrit essentiellement de carcasses d’ongulés, jouant ainsi un rôle essentiel dans l’écosystème en éliminant les restes d’animaux morts.
Après avoir intrigué les habitants du Barrou pendant un moment, le vautour fauve a finalement déployé ses grandes ailes pour reprendre son vol, laissant derrière lui des souvenirs impérissables et des photos qui feront parler encore longtemps dans le quartier. Les spécialistes rappellent que, malgré son apparence imposante, le vautour fauve reste un animal sauvage, à respecter et à observer de loin pour éviter tout incident. Sa venue à Sète rappelle à quel point la nature peut nous surprendre, même au cœur de nos villes.
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Sète
Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles
La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant.
L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.
Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.
Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.
Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.
Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?
La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.
Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.
Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.
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