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C1: PSG-Manchester United, le « come-back » de 2019 à exorciser

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Esprit de revanche, es-tu là ? En recevant mardi Manchester United en Ligue des champions, le Paris SG a l’occasion d’exorciser le traumatisme de l’élimination renversante subie contre le club anglais en huitièmes de finale de l’édition 2019 (2-0, 1-3).

Même lieu, même adversaire. Le 6 mars 2019, au Parc des princes, le PSG subit une énième humiliation européenne. Un « come-back » douloureux aux airs de déjà-vu, deux ans après la retentissante « remontada » subie à Barcelone au même stade de l’épreuve (4-0, 1-6).

Nets vainqueurs en huitièmes de finale aller à Manchester (2-0), les Parisiens sont alors éliminés de la pire des manières: par une défaite 3-1 à domicile, concédée sur trois erreurs individuelles dont un penalty dans le temps additionnel provoqué par le défenseur Presnel Kimpembe, coupable d’avoir contré un ballon avec le bras.

« C’est la vie, mais ça m’a fait mal », racontait il y a un an le défenseur central. « C’est un moment qu’on n’oubliera jamais dans nos vies et nos carrières. Mais il faut avancer. »

Faillite mentale

Sur ce match, plusieurs bourdes avaient symbolisé la faillite mentale de l’équipe de Thomas Tuchel face à l’équipe d’Ole Gunnar Solskjaer, pourtant privée de nombreux cadres.

Une passe en retrait ratée de Thilo Kehrer avait permis à Romelu Lukaku d’ouvrir le score d’entrée pour « ManU », puis un cafouillage du vénérable Gianluigi Buffon sur une frappe de loin de Marcus Rashford avait offert un doublé à l’attaquant belge.

C’est le même Rashford qui avait ensuite transformé le penalty du 3-1 dans les arrêts de jeu, synonyme d’élimination des Parisiens en vertu des buts inscrits à l’extérieur.

« J’étais atterré à la fin, j’ai eu du mal à m’en remettre », se souvient encore Kevin Mazeas, supporter parisien qui était au Parc ce soir-là. « Tout était de notre côté. Tu ressors de 2-0 à Old Trafford, tu reçois une équipe bis de United, tu n’as pas le droit de faire cette erreur-là », soupire-t-il.

Deux ans plus tard, le PSG a peut-être conjuré le mauvais sort. Son parcours dans le « Final 8 » inédit de Lisbonne au mois d’août, jusqu’à la finale perdue 1-0 contre le Bayern Munich, semble montrer que le champion de France a rompu son plafond de verre.

Revanche

En 2020, les « remontadas » ont été à l’avantage des Parisiens, contre le Borussia Dortmund (1-2, 2-0) en huitièmes puis l’Atalanta Bergame (2-1 avec deux buts dans les dernières minutes) en quart, disputé sur un seul match en terrain neutre, pandémie oblige.

La réception de Manchester United mardi (21h00) sera l’occasion de montrer que la blessure est refermée, pour Thomas Tuchel et pour les 11 joueurs de l’effectif actuel qui étaient sur la feuille de match il y a deux ans.

« Si des joueurs veulent se motiver en prenant ce match comme une revanche pour faire un bon match, ils peuvent le faire », avait lancé le capitaine Marquinhos juste après le tirage au sort qui a placé Parisiens et Red Devils ensemble dans le groupe H.

Avec une inconnue, et pas des moindres: Neymar. Blessé au pied au printemps 2019, le Brésilien avait assisté à l’élimination des siens depuis les tribunes. Et lui aussi avait craqué mentalement, en insultant les arbitres de la rencontre sur les réseaux sociaux juste après le coup de sifflet final, ce qui lui avait valu trois matches de suspension.

Quel visage montrera-t-il mardi, après avoir été laissé au repos ce week-end contre Nîmes (4-0)? Son profil du buteur d’exception, en grande forme depuis quelques semaines avec notamment un triplé avec la sélection brésilienne contre le Pérou (4-2)? Ou bien sa mauvaise tête de joueur colérique, qui a encore perdu ses nerfs il y a un mois en Championnat, contre Marseille? C’est l’heure de montrer que le PSG a bien grandi.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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