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Coupe d’Europe: troisième défaite cruelle du Racing 92 en finale

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Encore manqué… Le Racing 92, après ses défaites en 2016 et 2018, a perdu sa troisième finale de Coupe d’Europe de rugby, cette fois face aux Anglais d’Exeter (31-27), samedi à Bristol.

Pour les Français, revenus à un point de leurs adversaires à la 64e minute et qui ont joué à 15 contre 14 les dix dernières minutes, l’issue est presque aussi cruelle que la défaite sur une pénalité à la dernière minute contre le Leinster en 2018 (15-12).

Exeter, de son côté, devient le douzième vainqueur différent de la Coupe d’Europe en 25 éditions et peut rêver d’un doublé, puisque les Chiefs joueront la finale du championnat d’Angleterre la semaine prochaine contre les Wasps ou Bristol, qui a battu vendredi Toulon en finale du Challenge européen (32-19).

Exeter n’avait jamais dépassé les quarts de finale avant cette année mais les Anglais sont des habitués des matches couperets – ils ont atteint la finale du championnat d’Angleterre ces quatre dernières saisons, soulevant le trophée en 2017.

La finale de l’édition 2020, entamée il y a près de dix mois, a été intense, folle par moments mais, surtout, indécise jusqu’au bout.

On a pourtant cru à plusieurs reprises qu’Exeter avait tué le match, avec la complicité fautive de son adversaire qui, à force de tendre le bâton pour se faire battre, a presque fait oublier son match pourtant rempli de satisfactions.

Sur le plan défensif, le Racing avait presque tout bien fait à l’image de cette séquence de dix-huit phases juste avant l’heure de jeu où les Ciel et Blanc ont repoussé assaut après assaut des Chiefs pour finir par récupérer la balle sur une pénalité.

Première finale européenne pour Exeter

Il les ont agressés en mêlée, perturbés en touche, ils ont été très efficaces en attaque, marquant leurs 24 premiers points sur leurs 4 premières incursions dans les 22 adverses quand les Chiefs en avaient eu besoin de 9 pour en marquer 28.

Rapidement mené 14-0, après 16 minutes, sur deux essais « offerts » par des maladresses ou des choix incompréhensibles de Teddy Iribaren – sorti à la pause – et Finn Russell, le Racing 92 avait rapidement recollé à deux points avec deux essais de classe (14-12) de Simon Zebo et Juan Imhoff.

Mais juste avant la pause, incapables de contrôler un ballon aux rebonds capricieux pour finalement concéder une touche à cinq mètres de la ligne, ils ont cédé, une nouvelle fois (21-12 à la pause).

L’entrée de Maxime Machenaud, au début du second acte, a redonné du calme et de la maîtrise aux Franciliens.

Sans une nouvelle bourde de Russell, une passe de plus de 20 mètres vers l’aile dans ses 22 mètres interceptée et qui a abouti au quatrième essai des Chiefs et leur a redonné onze longueurs d’avance (28-17, 45e), on aurait même pu la qualifier de parfaite.

Au mental, les Ciel et Blanc ont fini par recoller grâce à un essai de Camille Chat cinq minutes plus tard (28-24, 50e) et une pénalité de Machenaud a mis le trophée à portée de main.

Mais ils ont sans doute manqué d’un peu de physique et de lucidité – après une préparation troublée par ces cas de Covid – pour exploiter le surnombre des dernières minutes et c’est la tête basse qu’ils sont sortis du terrain en ressassant les cadeaux offerts. Une nouvelle fois.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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