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Coupe d’Europe de rugby: Racing 92, une première étoile dans un ciel assombri?

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Remporter une première Coupe d’Europe de rugby malgré une préparation tronquée, c’est possible? Le Racing 92 tentera de relever le défi en finale face aux Anglais d’Exeter, redoutables mais néophytes à ce niveau, samedi (17h45) dans le huis-clos de Bristol.

Perturbé avant l’échéance par le Covid-19, le club français est à l’heure et c’est déjà presque une victoire. Deux semaines avant ce sommet continental, neuf cas d’infection avaient été détectés parmi les joueurs et l’encadrement.

Match de championnat reporté à La Rochelle, fermeture du centre d’entraînement, isolement dans un hôtel pour les joueurs non-contaminés, équipe quasi-bis contre Toulouse (24-30) samedi dernier… Le Racing 92 a multiplié les précautions pour ne pas manquer son rendez-vous avec l’histoire.

Les dirigeants du clubs ont même envoyé l’ensemble du groupe à Porto-Vecchio, en Corse, dès dimanche pour limiter encore les risques sanitaires.

Mais la préparation n’a pas été optimale dans la bulle corse, où l’équipe n’a pu reprendre les entraînements avec contacts et travailler la mêlée que jeudi matin. Les joueurs qui avaient été infectés n’ont eux rejoint le groupe que le même jour. Le virus planait toujours et il fallait attendre les résultats des derniers tests, tous négatifs mercredi.

« Gérer l’imprévu »

« On se devait de faire attention. Nos entraînements étaient collectifs mais scindés en deux ou trois groupes, basés surtout sur les transmissions de ballon et donc sans contact », a expliqué l’entraîneur Laurent Travers, qui ne veut pas se trouver d’excuses.

« Oui c’est perturbant, oui nous aurions aimé jouer à La Rochelle (le 3 octobre) », reconnaît le coach. « Mais c’est à nous de gérer l’imprévu (…) Il faut se dire qu’on a l’honneur et la chance de jouer une finale européenne » et « faire ce qu’il faut pour remporter ce match », explique celui qui peut devenir le premier Français à gagner la Coupe d’Europe comme joueur (en 1997 avec Brive) et entraîneur.

L’expérience parle pour les Racingmen qui ont déjà joué et perdu deux finales, contre les Saracens (2016) puis, de très peu, face aux Irlandais du Leinster (2018). Mais Exeter, malgré son passé récent en Coupe d’Europe, a tout balayé sur son passage cette saison (7 victoires, 1 nul). Même le Stade toulousain n’a pas résisté en demi-finale (28-18).

Travers loue le jeu d’attaque des « Chiefs », qualifiés aussi pour une cinquième finale d’affilée en Championnat d’Angleterre (lauréats en 2017), « leur vitesse de déplacement et d’exécution hors normes ». Ils jouent « pour épuiser l’équipe adverse, pour qu’elle craque, c’est leur force », insiste-t-il. Sans oublier, les individualités talentueuses comme Sam Simmonds, meilleur marqueur d’essais cette saison (7).

Le Leinster en mémoire

Le troisième ligne international anglais est en lice pour le prix du meilleur joueur européen de l’année, avec notamment les Racingmen Virimi Vakatawa et Finn Russell, tous deux décisifs contre les Saracens en demi-finales.

La vitesse du centre du XV de France et l’imprévisibilité de l’ouvreur écossais au pied magique pourraient faire la différence dans cette finale, où « tout peut se jouer sur une petite erreur, une petite faute », selon le capitaine Henry Chavancy.

« On l’a vu notamment en 2018 contre le Leinster où on menait à cinq minutes de la fin et on prend deux pénalités qui nous font perdre le match (15-12). On a vraiment travaillé très dur pour que, cette fois-ci, les détails soient en notre faveur », poursuit le centre, au club depuis 2007.

Outre la pression de l’enjeu et celle d’Exeter, le Racing 92 devra aussi « surmonter le contexte particulier du huis clos », imposé en raison du contexte sanitaire, comme l’a souligné le demi de mêlée Maxime Machenaud.

Sans « l’odeur de merguez » dixit Travers, il faudra « faire abstraction ». Chasser les idées noires et se mobiliser pour « pouvoir mettre cette première étoile au-dessus de l’écusson », selon le demi de mêlée Teddy Iribaren. Et ne pas revivre les démons du passé.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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