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Rugby : Tournoi des six nations: les Bleus douchent l’Ecosse

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Et de trois! Le XV de France a poursuivi son sans-faute dans le Tournoi des six nations 2022 en disposant largement de l’Ecosse à Murrayfield (36-17), samedi, lors de la 3e journée.

Les Bleus, qui doivent encore se rendre au pays de Galles puis recevoir l’Angleterre, peuvent encore espérer décrocher leur premier Grand Chelem depuis 2010.

Ils s’imposent à Murrayfield pour la première fois dans le Tournoi depuis 2014 face à un adversaire qui leur cause du tracas depuis la nomination de Fabien Galthié (deux défaites, une victoire).

Dominateurs mais parfois un peu brouillons, les Français ont inscrit six essais, synonymes de bonus offensif, par le deuxième ligne Paul Willemse (8e), le centre décalé à l’aile Yoram Moefana (13e) puis les centres Gaël Fickou (40e+3) et Jonathan Danty (42e) et l’ailier Damian Penaud (60e, 72e).

Battus par les Ecossais lors des deux derniers matches dans le Tournoi (28-17 en mars 2020 puis 27-23 un an plus tard), ils ont ainsi évité ainsi d’égaliser leur pire série face au XV du Chardon, trois revers consécutifs en 1956, 1957 puis 1958.

Mais gare! La dernière fois que la France a lancé son Tournoi par trois victoires consécutives, lors de l’édition 2020, la première de Fabien Galthié sélectionneur, les coéquipiers d’Antoine Dupont avaient fini par chuter lors de la 4e journée et terminé à la 2e place.

La route d’un premier Grand Chelem depuis 12 ans passe désormais par Cardiff, le 11 mars. Avant le sacre final, à domicile, face à l’Angleterre?

Avant de penser à ça, le XV de France a fait le job contre l’Ecosse, frappant un grand coup et résistant au manque de précision de leur buteur Melvyn Jaminet (8 points abandonnés en route).

Un brin chanceux

Comme contre l’Irlande il y a 15 jours, les Bleus ont démarré sur les chapeaux de roue, avec deux essais dans le premier quart d’heure.

Ca commence d’ailleurs à devenir une habitude: les Bleus débutent leurs rencontres très fort. Hormis le match contre l’Italie, où Anthony Jelonch n’a aplati qu’à la 26e minute, l’Irlande (Antoine Dupont 2e) et la Nouvelle-Zélande (Peato Mauvaka 3e, Romain Ntamack 12e) avaient elles aussi récemment cédé devant les assauts rapides du XV de France.

Depuis l’arrivée de Fabien Galthié sur le banc des Bleus, après le Mondial-2019, ils ont même inscrit 21 essais dans les 20 premières minutes des rencontres.

Mais, contrairement, à la rencontre contre les Irlandais, ils n’ont pas baissé de pied ensuite. Ils ont plié sans rompre, au point de fissurer l’édifice écossais.

Ces Bleus-là restent loin du plus large succès français à Edimbourg, une déculottée 51-16 qui remonte à 1998. Mais ils ont montré qu’ils étaient armés pour gagner.

Monstrueux en défense, ils ont aussi été un brin chanceux, notamment quand Melvyn Jaminet (27e) et Cyril Baille (29e) ne sont sanctionnés que d’une pénalité pour des fautes -une percussion aérienne pour l’arrière, un plaquage haut pour le pilier- qui aurait pu mériter plus.

Et ils encore plus été vernis lorsque Stuart Hogg a commis un en-avant sur une percée de Duhan van der Merwe alors que l’arrière avait le champ grand ouvert (38e).

Trois victoires de rang, des joueurs plein de talent, un brin de chance, la marque des champions?

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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