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Covid-19 : le monde face à un « tsunami » de contaminations, systèmes de santé sous tension

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Le « tsunami » des cas de Covid-19 fait peser de lourds risques sur des systèmes de santé déjà sous tension, a averti mercredi l’OMS, sur fond de flambée de la pandémie, avec un nombre record de contaminations dans le monde sur la semaine écoulée.

Le chef de l’Organisation mondiale de la santé a une nouvelle fois tiré la sonnette d’alarme : « je suis très préoccupé par le fait qu’Omicron, plus transmissible, circulant en même temps que Delta, entraîne un tsunami de cas. Cela exerce et continuera d’exercer une immense pression sur un personnel de santé épuisé et des systèmes de santé au bord de l’effondrement ».

Cette pression n’est pas seulement due aux nouveaux patients, mais aussi au grand nombre des membres du personnel de santé tombant malades, a ajouté Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Les personnes non vaccinées courent beaucoup plus de risques de mourir de l’un ou l’autre de ces variants », a-t-il aussi martelé.

Plus de 935.000 cas de Covid-19 en moyenne ont été détectés chaque jour entre le 22 et le 28 décembre, un nombre encore jamais atteint depuis le début de la pandémie fin 2019, qui représente une hausse de 37% par rapport à la semaine précédente, selon un comptage réalisé à partir de bilans officiels.

La majeure partie des nouvelles contaminations sont constatées en Europe où plusieurs pays ont enregistré de nouveaux records de cas quotidiens.

« Raz-de-marée »

Comme en France, avec 208.000 cas recensés mercredi pour les 24 heures écoulées. Des chiffres qui « donnent le vertige », a relevé le ministre de la Santé Olivier Véran. Selon lui, ce n’est plus une « vague », ni même une « lame de fond », mais bien un « raz-de-marée ».

Les non-vaccinés ont « peu de chances de passer entre les gouttes, le virus circule trop », a-t-il averti.

En Angleterre, plus de 10.000 personnes étaient hospitalisées avec le Covid-19, une première depuis début mars, tandis que le Royaume-Uni a enregistré plus de 183.000 contaminations supplémentaires. La situation sanitaire y est observée avec beaucoup d’attentions par la communauté internationale, le pays ayant deux ou trois semaines « d’avance » sur les autres pays européens.

Le Danemark, actuellement le pays au monde avec le plus de nouveaux cas de Covid-19 par rapport à sa population, a pareillement pulvérisé son record, avec 23.228 cas supplémentaires en 24 heures.

Même chose en Espagne, pourtant un des champions de la vaccination, avec 100.760 nouveaux cas en recensés en 24h. La précédente vague de records quotidiens datait de mi-janvier et était de près de 40.000 cas en 24h. Madrid vient de réduire l’affluence dans les enceintes sportives à travers le pays. Le Portugal et la Grèce ont de même vu exploser les contaminations.

Situation identique de l’autre côté de l’Atlantique.

Avec plus de 265.000 cas quotidiens en moyenne depuis une semaine, les Etats-Unis font également face à un record d’infections, avec Omicron comme variant dominant. La courbe des hospitalisations et des décès reste toutefois « relativement » basse pour le moment, a relevé Rochelle Walensky, la directrice des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).

« Cela pourrait être dû au fait que les hospitalisations tendent à arriver avec un décalage de deux semaines sur les cas, mais aussi à des indications préliminaires (…) d’une maladie moins grave avec Omicron », a-t-elle dit.

En Israël, le nombre des cas supplémentaires augmente aussi (2.967) sans toutefois se traduire jusqu’à présent par une hausse marquée des hospitalisations dans ce pays où plus de la moitié des adultes ont déjà reçu une dose de rappel et où des scientifiques effectuent depuis lundi des essais cliniques sur la pertinence d’une quatrième dose de vaccin.

Jusqu’à présent, l’explosion de la pandémie ne s’est pas traduite par une augmentation globale du nombre des morts, en baisse depuis trois semaines dans le monde

Nouvelles restrictions

Pour éviter un engorgement des services de soin, plusieurs pays ont mis en place de nouvelles restrictions strictes.

En France, la préfecture de police de Paris vient d’imposer le masque obligatoire dans les rues de la capitale à partir de vendredi. Cette obligation s’applique aux personnes âgées de plus de 11 ans, « à l’exception des personnes circulant à l’intérieur de véhicules, des cyclistes et des usagers des deux roues » ou des « personnes pratiquant une activité sportive ».

En Chine, qui enregistre une poussée épidémique à moins de 40 jours des JO d’hiver de Pékin, les mesures sont plus radicales. Le pays vient de confiner plusieurs dizaines de milliers de personnes supplémentaires.

Après la ville de Xi’an (nord) soumise depuis une semaine à une quarantaine et qui connaît désormais des difficultés d’approvisionnement, plusieurs dizaines de milliers d’habitants d’un arrondissement de la ville de Yan’an, à 300 kilomètres de Xi’an, ont reçu pour consigne mardi de rester chez eux, les entreprises devant fermer.

Le pays a fait état mardi de 209 nouveaux malades en 24 heures, le nombre le plus important en 21 mois.

Mais certaines mesures passent mal. En Belgique, le gouvernement a fait marche arrière après avoir été désavoué par la justice, en rouvrant les salles de spectacle et de cinéma. Sa décision avait suscité la fronde des milieux artistiques.

La pandémie de Covid-19 a fait au moins 5.413.630 morts dans le monde depuis l’apparition du coronavirus fin 2019, selon un bilan établi à partir de sources officielles, mercredi à 11H00 GMT.

Le nombre des morts liées au Covid-19 pourrait selon l’OMS, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée à ce coronavirus, être deux à trois fois plus élevé.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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