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Carburants: le gouvernement promet une mesure d’aide « efficace » « d’ici la fin de la semaine »

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Baisse de taxes ou chèque carburants ? Le gouvernement a indiqué mardi qu’il annoncera « d’ici la fin de la semaine » un dispositif « simple, juste et efficace » pour aider les Français à face à la hausse des prix des carburants, véritable casse-tête pour l’exécutif.

« Les derniers arbitrages sont en cours. C’est une question de jours. Ce qui compte pour nous, c’est de prendre une décision et d’avoir une mesure qui est simple, qui est juste, et qui est efficace », a souligné le porte-parole Gabriel Attal sur RTL.

« Nous ne laisserons personne sans solution », a affirmé devant l’Assemblée nationale la ministre de la Transition énergétique Barbara Pompili, confirmant des annonces « d’ici la fin de la semaine ».

Pour l’exécutif, échaudé par la crise des « gilets jaunes », le dossier est ultrasensible, à moins de six mois de la présidentielle. Mais « la solution technique est difficile à faire atterrir », convient une source gouvernementale.

Concernant les mesures qui pourraient être annoncées par le Premier ministre Jean Castex, « toutes les pistes sont sur la table », a expliqué M. Attal en évoquant « la question des taxes » et celle d' »un chèque, d’une aide spécifique pour les personnes qui utilisent leur voiture ».

« L’idéal c’est d’avoir une aide directe ciblée sur les personnes qui en ont besoin », a expliqué le porte-parole. Mais il a affirmé « entendre aussi » les Français qui disent être « toujours au-dessus des seuils » et ne peuvent finalement bénéficier d’aides directes.

Pour tenter d’apaiser un début de fronde, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a dit lundi privilégier la piste d’un chèque carburants, sur le modèle du chèque énergie distribué aux près de 6 millions de ménages les plus modestes.

Mais sa mise en oeuvre est complexe: il doit pouvoir « arriver le plus rapidement possible vers les Français » qui en ont besoin, a souligné M. Le Maire, et le gouvernement ne dispose pas d' »une base de données des gens qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler », a expliqué Mme Pompili.

Manque à gagner

Dans l’opposition, la piste d’un chèque ciblant les catégories les plus vulnérables est notamment défendue par Yannick Jadot. Le candidat écologiste propose des chèques énergie de 400 euros pour les foyers les plus modestes et de 100 euros pour les classes moyennes.

Le financement passerait par la redistribution d’une supposée « cagnotte fiscale » engendrée par la hausse des prix, un son de cloche entendu à gauche comme à droite.

« L’Etat ne se fait pas d’argent sur le dos des Français. Aujourd’hui il va gagner sur 2022 – si les prix restent au même niveau – 2,5 milliards d’euros de TVA supplémentaires », a répondu Bruno Le Maire. Or, fait-il remarquer, le « bouclier énergétique » récemment mis en place face à la hausse des prix du gaz et de l’électricité, représente déjà un manque à gagner de « 5 milliards supplémentaires » pour l’Etat.

Une baisse des taxes est également étudiée mais « très chère ». Selon Bercy, une baisse de 1 centime des taxes sur les carburants représente un demi-milliard d’euro de manque à gagner pour l’Etat. Désavantage supplémentaire: elle « ne permet pas de cibler spécifiquement les publics les plus modestes », insiste une source gouvernementale.

Dans l’opposition, le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon préfère « bloquer les prix » tout en taxant les bénéfices des groupes pétroliers. « Si vous baissez les taxes, vous paierez en impôts ce que vous aurez économisé à la pompe », a-t-il argumenté sur BFMTV et RMC mardi.

Les candidates à l’Elysée Anne Hidalgo (PS) et Marine Le Pen (RN) continuent de leur côté à défendre une baisse de la TVA à 5,5% contre 20%.

Le chef des députés LR Damien Abad propose « une baisse de la fiscalité jusqu’à moins 10 centimes », estimant que la politique du gouvernement « est un pied de nez à la France des territoires, du travail et des classes moyennes ».

Toujours à droite, la candidate à l’investiture de LR Valérie Pécresse est, elle, favorable à un relèvement du plafond du forfait kilométrique pris en charge par l’employeur.

Mais à Bercy, on fait remarquer qu’elle n’aurait pas d’effet immédiat puisqu’il faudrait attendre la prochaine déclaration de revenus pour en bénéficier.

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TV : Hanouna accuse l’Arcom de harcèlement et envisage de saisir la justice

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TV : Hanouna accuse l'Arcom de harcèlement et envisage de saisir la justice

Lors de la rentrée télévisée de « Touche pas à mon poste » (TPMP), l’animateur Cyril Hanouna a ouvertement critiqué l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, l’accusant de harcèlement. Cette sortie intervient six mois avant le retrait prévu de la chaîne C8 de la TNT, une décision controversée qui met en lumière les tensions croissantes entre la chaîne et le régulateur.

Lors de cette première émission de la saison, Hanouna, âgé de 49 ans, a exprimé sa colère contre la décision de l’Arcom, qui a annoncé que C8 ne serait pas reconduite sur la TNT après le 28 février 2024. Il a affirmé que la chaîne compte faire appel pour renverser cette décision, bien que la notification officielle n’ait pas encore été envoyée au groupe Canal+, propriétaire de C8.

Dans une séquence parodique, Hanouna a chanté en référence à l’Arcom, déclarant que sans ce régulateur, « plus de problème ». Cependant, il n’a pas précisé les alternatives envisagées par la chaîne après le départ de la TNT.

C8, qui appartient au groupe Canal+, fait face à une situation délicate. En huit ans, la chaîne a accumulé 7,6 millions d’euros d’amendes en raison des dérapages de son animateur vedette, ce qui a contribué à la décision de l’Arcom de ne pas renouveler sa fréquence. Néanmoins, Canal+ conserve d’autres chaînes sur la TNT, notamment Canal+, CNews, et CStar.

Cyril Hanouna, vêtu comme Céline Dion, a ensuite enchaîné avec une interprétation parodique de « L’Hymne à l’amour », avant de rejoindre le plateau en moto, marquant le ton souvent provocateur de l’émission. Il a profité de l’occasion pour dénoncer ce qu’il considère comme une atteinte à la liberté d’expression, affirmant que la suppression de C8 est une décision prise uniquement en raison de son animosité avec l’Arcom.

Dans un ton plus grave, il a annoncé son intention de saisir la justice pour harcèlement, affirmant que l’Arcom le cible personnellement, ce qui engendre des messages de haine sur les réseaux sociaux. Hanouna a également exprimé son inquiétude pour les 400 employés de C8 et de sa société de production H2O, qui pourraient perdre leur emploi si la chaîne venait à disparaître de la TNT.

Enfin, Hanouna a reconnu certains de ses excès en direct, tout en défendant les contributions positives de son émission. La décision de l’Arcom et son impact potentiel sur C8 soulèvent des questions sur la liberté d’expression et la responsabilité des médias dans le paysage audiovisuel français.

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Rentrée 2024 sous tension : réformes en suspens et incertitudes

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Rentrée 2024 sous tension : réformes en suspens et incertitudes

Avec une boule au ventre, 12 millions d’élèves ont repris le chemin de l’école ce lundi, alors que les réformes éducatives en cours restent en suspens, dans l’attente d’un nouveau gouvernement.

Alors que la cloche de la rentrée sonne pour des millions d’écoliers, collégiens, et lycéens, l’atmosphère est marquée par une combinaison de nervosité et de questionnements. Pour Julie, mère d’une élève en Terminale, l’année s’annonce sous le signe de l’angoisse avec l’épreuve de Parcoursup en perspective, un stress partagé par de nombreuses familles.

Nicole Belloubet, pour ce qui pourrait être sa seule rentrée en tant que ministre de l’Éducation, respectera la tradition en visitant plusieurs écoles, soulignant que « les affaires courantes ne sont ni un temps suspendu pour l’école, ni un temps mort ». De son côté, Gabriel Attal, également présent sur le terrain, lancera une nouvelle campagne nationale contre le harcèlement scolaire.

Cependant, derrière ces gestes symboliques se cache une inquiétude plus profonde parmi les enseignants. Confrontés à une « cacophonie » sur les réformes comme les controversés « groupes de niveau », ils doivent également faire face à une crise persistante de recrutement, avec plus de 3.000 postes non pourvus, tant dans l’enseignement public que privé.

Le début de cette année scolaire pourrait bien marquer un tournant, alors que l’école se trouve « à un point de bascule » selon les syndicats. La mise en place des « groupes de besoins », initialement appelés « groupes de niveau », en français et en mathématiques pour les élèves de 6e et 5e, suscite une controverse. Ces groupes, censés s’étendre aux classes de 4e et 3e l’an prochain, ont été l’une des mesures phares du « choc des savoirs » voulu par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation. Mais leur mise en œuvre, prônée avec « souplesse et pragmatisme » par Nicole Belloubet, est critiquée pour son manque de clarté et ses risques d’échec pédagogique.

En parallèle, les expérimentations comme la « pause numérique » dans 180 collèges et la « tenue unique » dans près d’une centaine d’établissements ajoutent au scepticisme ambiant. La « pause numérique », en particulier, impose aux collégiens de laisser leurs téléphones à l’entrée de l’établissement, une mesure qui suscite des interrogations quant à son efficacité et sa nécessité, alors que l’utilisation des téléphones est déjà réglementée depuis 2018.

Les enseignants, représentés par des syndicats comme le Snes-FSU et la CFDT Éducation, expriment leurs craintes quant à l’impact de ces réformes dans un contexte politique incertain. Selon eux, certaines « urgences structurelles », comme le manque de professeurs, pourraient être ignorées, accentuant ainsi les difficultés du système éducatif. Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, prédit même que « certainement pas un professeur de français et de maths » ne sera présent « devant chaque groupe » dans les classes concernées.

En toile de fond, la réforme du brevet, un autre sujet délicat, reste en suspens. Le projet de Gabriel Attal de rendre son obtention obligatoire pour passer en seconde a été gelé, laissant planer le doute sur les conditions d’examen pour les élèves de 3e cette année.

Face à ces défis, cette rentrée 2024-2025 s’annonce sous haute tension, entre réformes en suspens, crise politique et incertitudes pour l’avenir de l’éducation en France.

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Économie

L’inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

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L'inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

L’inflation en France a chuté à 1,9 %, marquant une baisse significative pour la première fois depuis 2021, selon les derniers chiffres de l’Insee. Cette diminution est principalement due à la baisse des coûts de l’énergie, bien que certains produits continuent de voir leurs prix augmenter.

L’Insee a annoncé que l’inflation en France avait atteint 1,9 %, passant pour la première fois sous le seuil symbolique des 2 % depuis 2021. Ce recul notable s’explique en grande partie par une baisse marquée des prix de l’énergie, qui a contribué à ralentir l’augmentation globale des prix à un rythme plus rapide que prévu. Selon les statisticiens, ce ralentissement des prix énergétiques, en particulier ceux de l’électricité, du gazole et de l’essence, a été déterminant dans cette tendance.

Cependant, tous les secteurs ne suivent pas cette trajectoire descendante. Les prix des denrées alimentaires et des produits manufacturés continuent de grimper, ce qui maintient une pression sur les budgets des ménages. Dominique Schelcher, président de la Coopérative U, a confirmé que bien que l’ère de l’hyperinflation semble être derrière nous, les consommateurs ne perçoivent pas encore cette amélioration de manière significative dans leur panier. Il ajoute que les prix devraient continuer à baisser progressivement, mais qu’ils ne retrouveront probablement pas les niveaux antérieurs, en raison notamment de la nécessité de compenser les augmentations salariales.

Cette baisse de l’inflation, bien qu’anticipée par les experts, arrive plus tôt que prévu. La Banque de France avait initialement prévu que l’inflation repasserait sous la barre des 2 % au début de 2025, avec une baisse plus marquée au cours de l’année. Cependant, cette tendance s’est manifestée dès 2024, malgré des hausses ponctuelles des prix, notamment dans les services de transport, probablement en lien avec les préparatifs des Jeux Olympiques.

L’évolution positive de l’inflation est une nouvelle encourageante pour l’économie française, même si la baisse des prix ne se traduit pas uniformément dans tous les secteurs. Les prochains mois seront décisifs pour observer si cette tendance se maintient et si elle apportera un soulagement tangible aux consommateurs.

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