Sports
L1: solide, Marseille s’impose à Reims et s’empare de la 5e place
Marseille est allé s’imposer à Reims (3-1) et a mis la pression sur ses concurrents dans la lutte pour la cinquième place, dont il s’est provisoirement emparé, vendredi en ouverture de la 34e journée de Ligue 1.
Appliqués et déterminés, les Marseillais ont livré une prestation séduisante, à l’image de Dimitri Payet, qui s’est offert un doublé et une passe décisive, et Pol Lirola, encore une fois décisif une semaine après son doublé contre Lorient (3-2).
Menés au score après un but sur corner de Nathanaël Mbuku (38e), les Phocéens ont réagi très rapidement pour renverser la vapeur grâce à Dimitri Payet (41e) et Arkadiusz Milik (45e+2).
En seconde période, la rencontre s’est de nouveau emballée en quelques minutes avec un tir sur le poteau du meilleur buteur champenois Boulaye Dia (66e), puis l’exclusion du défenseur central Wout Faes (69e) et enfin un nouveau but de Payet pour mettre l’OM à l’abri (76e).
Le bilan sur le banc de l’entraîneur argentin Jorge Sampaoli, arrivé début mars, est très flatteur avec cinq victoires, un nul et une défaite. Et le visage de son équipe s’améliore chaque semaine.
« On essaie de retrouver l’identité de l’équipe, de retrouver le respect pour le maillot de l’OM qui est si important, c’est ça la clé du grand changement de comportement de l’équipe depuis que je suis arrivé. C’était un grand match face à une belle équipe et maintenant il faut penser à continuer ainsi », a souligné le bouillant technicien.
Ce 15e succès de la saison permet à Marseille, qui totalise désormais 55 points, de grimper à la cinquième place, synonyme de qualification européenne. Lens et Rennes, qui accueillent Nîmes et Dijon dimanche, pointent respectivement à deux et quatre longueurs des Phocéens.
Reims, qui n’avait plus perdu depuis neuf matches, reste bloqué à la 11e place avec 41 unités au compteur.
La première demi-heure de la rencontre s’est révélée très fermée entre des Rémois bien organisés et des Marseillais volontaires mais imprécis. Hormis un tacle rugueux de Faes sur le tibia de Payet, qui a valu un avertissement au défenseur belge, rien de notable ne s’est produit durant les trente premières minutes.
Comme à son habitude, Sampaoli a fait le show dans sa zone technique… et au-delà ! Souvent en discussion avec le quatrième arbitre, le technicien n’a cessé de faire des allers-retours devant son banc et de hurler des consignes à ses joueurs, notamment celle d’évoluer plus haut et d’aller vers l’avant au moyen de très bruyants « Arriba » (« devant » en espagnol).
Doublé pour Payet
A son grand désespoir, sa formation a été surprise sur la première occasion des Champenois: sur un corner de Moreto Cassama, Mbuku, malgré son petit gabarit (1,70 m), a marqué de la tête après s’être défait du marquage de Florian Thauvin (1-0, 38e).
La sortie dans la foulée du milieu Boubacar Kamara, touché au dos (40e), aurait pu assommer l’OM, mais c’est l’inverse qui s’est produit puisque les Phocéens ont inversé la tendance en quelques minutes.
Bien servi par Thauvin, Pol Lirola, encore très précieux, a d’abord débordé côté droit avant de délivrer un superbe centre en retrait pour Payet, qui a égalisé d’une reprise du plat du pied (1-1, 41e), puis l’Espagnol a récupéré un ballon au milieu de terrain et lancé le Réunionnais, qui s’est transformé en passeur décisif en servant magnifiquement Milik au second poteau (1-2, 45e+2).
Au retour des vestiaires, Milik a manqué l’occasion de creuser l’écart en butant sur Predrag Rajkovic (62e) et Dia a failli en profiter, mais son tir a été dévié sur le poteau par Steve Mandanda (66e). L’exclusion pour un second avertissement de Faes (69e), entachée par une faute préalable de Milik non signalée, a sonné le glas des espoirs rémois.
Assez logiquement, l’OM a tué le suspense dans la foulée: Thauvin a servi dans la surface Valentin Rongier, dont le centre en retrait a encore été repris à la perfection par Payet, qui s’est offert son premier doublé en championnat cette saison (1-3, 76e).
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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