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Politique

De Villepin salué par les partisans de la gauche à la Fête de l’Huma

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De Villepin salué par les partisans de la gauche à la Fête de l’Huma

Lors de la Fête de l’Humanité, Dominique de Villepin, ancien Premier ministre de droite, a surpris et séduit le public de gauche par ses positions sur le conflit au Proche-Orient et ses critiques envers la nomination de Michel Barnier à Matignon.

Dominique de Villepin, figure incontournable de la droite française, a montré qu’il est possible de transcender les clivages politiques en captant l’attention et l’approbation d’une audience traditionnellement ancrée à gauche. Invité ce 15 septembre à la Fête de l’Humanité, événement politique et culturel emblématique de la gauche, l’ancien Premier ministre a su marquer les esprits par ses prises de position nuancées sur des sujets sensibles et actuels.

Face à un public nombreux, rassemblé sur l’ancienne base aérienne de Brétigny-sur-Orge, Villepin a réitéré son opposition à une approche militaire unilatérale dans les conflits internationaux, notamment en ce qui concerne la guerre en Irak et le conflit israélo-palestinien. Sur la question de Gaza, il a exprimé une position à contre-courant des discours dominants : liquider le Hamas, selon lui, ne réglerait en rien la question palestinienne. Cette déclaration a suscité l’adhésion d’une audience de gauche, sensible à la complexité du conflit et aux droits des peuples opprimés. De Villepin, déjà reconnu pour son célèbre discours de 2003 à l’ONU contre la guerre en Irak, a ainsi ravivé l’image d’un homme politique capable de défendre une vision du monde fondée sur le dialogue et la diplomatie.

Mais ce n’est pas seulement sa position sur le Proche-Orient qui a attiré l’attention. Le débat s’est aussi déplacé sur le terrain de la politique intérieure avec la récente nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, une décision vivement critiquée par Villepin. Il n’a pas hésité à fustiger sa propre famille politique, estimant que la formation du gouvernement par le parti arrivé en dernière position manquait de cohérence démocratique. Avec une pointe d’ironie, il a évoqué la maxime évangélique selon laquelle « les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers », soulignant ainsi son désaccord avec la direction prise par la droite actuelle.

Enfin, le discours de Villepin a pris une tournure encore plus marquante lorsque l’ancien Premier ministre a salué la victoire du Nouveau Front Populaire (NFP) lors des dernières élections législatives anticipées. Ce geste, inattendu pour un homme issu de la droite, a renforcé l’idée qu’il ne se reconnaît plus totalement dans le paysage politique actuel. Dans cette intervention qui mêlait critique des choix récents de sa famille politique et ouverture vers d’autres horizons, Villepin a su faire résonner un message de respect pour la démocratie et de réconciliation avec la diversité des courants politiques.

Applaudi chaleureusement par le public, Dominique de Villepin a prouvé qu’au-delà des étiquettes partisanes, ce sont les idées et les valeurs portées qui comptent, une démarche qui lui a permis, ne serait-ce que pour un instant, de plaire à une gauche souvent sceptique face aux figures de droite.

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Michel Barnier déclenche le 49.3 : le RN et NFP voteront la motion de censure

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Michel Barnier déclenche le 49.3

Le Premier ministre Michel Barnier a activé ce lundi l’article 49.3 pour faire passer le budget de la Sécurité sociale. Une initiative attendue mais risquée, face aux motions de censure annoncées par les Insoumis et le Rassemblement national.

En engageant la responsabilité de son gouvernement devant l’Assemblée nationale, Michel Barnier a officialisé l’usage de l’article 49.3, un outil constitutionnel permettant d’adopter un texte sans vote parlementaire, sauf si une motion de censure est validée. Cette manœuvre, appliquée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, intervient après des discussions infructueuses avec les groupes de la majorité relative, incluant Les Républicains, Horizons, le MoDem et les députés macronistes.

Le recours au 49.3, bien que prévu, a immédiatement déclenché une riposte politique. Le groupe La France insoumise a confirmé le dépôt d’une motion de censure, rapidement suivi par une déclaration similaire du Rassemblement national. Malgré des concessions supplémentaires proposées par le Premier ministre, ces deux blocs d’opposition restent fermement décidés à s’opposer au gouvernement, chacun espérant fédérer une majorité critique.

La situation place Michel Barnier dans une position délicate. Une motion de censure adoptée entraînerait la chute immédiate de son gouvernement, un scénario jugé plausible au regard des alliances potentielles entre les oppositions. La dynamique actuelle souligne les fractures profondes au sein de l’hémicycle, où chaque camp joue une partie cruciale pour l’avenir de l’exécutif.

Alors que les regards se tournent vers les prochains jours, une incertitude plane sur l’équilibre des forces politiques. Si le gouvernement venait à tomber, cela marquerait une nouvelle étape dans l’instabilité institutionnelle que traverse la majorité. Une crise susceptible de redéfinir les rapports de pouvoir entre l’exécutif et un Parlement de plus en plus imprévisible.

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Emmanuel Macron pense que le gouvernement Barnier va « tomber » et que le RN va le « censurer »

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Emmanuel Macron pense que le gouvernement Barnier va "tomber" et que le RN va le "censurer"

Emmanuel Macron aurait exprimé sa conviction que le gouvernement de Michel Barnier pourrait être renversé par une motion de censure orchestrée par Marine Le Pen. Si l’Élysée dément ces déclarations, les tensions politiques restent vives.

Selon des informations rapportées par Le Parisien, le président Emmanuel Macron aurait confié, lors d’une cérémonie à l’Élysée le lundi 25 novembre, sa crainte d’une chute imminente du gouvernement dirigé par Michel Barnier. Il aurait notamment estimé que Marine Le Pen, cheffe du Rassemblement national, pourrait être à l’origine d’une motion de censure, un geste qu’il juge « logique » dans le contexte actuel. Ces propos, tenus devant un parterre de personnalités politiques et anciens ministres, traduisent un sentiment de résignation que certains qualifient de « fataliste ».

Cette prédiction survient dans un climat politique tendu où les alliances inédites entre le Rassemblement national et le Nouveau Front Populaire alimentent la probabilité d’une motion de censure. Une ancienne ministre, présente à la cérémonie, décrit un président lucide mais préoccupé. « Pour lui, c’est presque inévitable. Marine Le Pen a tout intérêt à agir ainsi pour conforter son positionnement », rapporte-t-elle. Ces inquiétudes semblent d’autant plus marquées qu’elles font écho à un entretien préalable entre Emmanuel Macron et Michel Barnier, laissant entendre que le sujet aurait été au cœur de leurs discussions.

Dans les rangs macronistes, les spéculations se multiplient. Un député EPR évoque une censure « probable » au vu des déclarations récentes de Marine Le Pen, qui « a franchi trop de seuils pour faire marche arrière ». Ces positions renforcent le sentiment que le gouvernement Barnier pourrait difficilement résister à une coalition des oppositions, au moins sur un plan symbolique.

Cependant, l’Élysée a rapidement cherché à désamorcer la polémique en publiant un démenti sur le réseau X (ex-Twitter). « Le président de la République n’est pas un commentateur de l’actualité. Le gouvernement est au travail et le pays a besoin de stabilité », peut-on lire dans ce communiqué. Michel Barnier, quant à lui, prendra la parole ce mardi soir au JT de 20H sur TF1, dans une intervention jugée cruciale pour défendre son action et réaffirmer sa légitimité.

Malgré ce démenti, l’incertitude demeure, et la possibilité d’une motion de censure fait peser une pression inédite sur l’exécutif. Dans ce contexte, les prochains jours s’annoncent déterminants pour l’avenir du gouvernement et pour le paysage politique français dans son ensemble.

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Mairie de Paris: Hidalgo ne briguera pas de nouveau mandat en 2026

**Anne Hidalgo annonce qu’elle ne se représentera pas à la mairie de Paris en 2026**

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Mairie de Paris: Hidalgo ne briguera pas de nouveau mandat en 2026

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a confirmé qu’elle ne briguera pas un troisième mandat, ouvrant la voie à une succession déjà disputée.

Anne Hidalgo, maire de Paris depuis 2014, a officiellement annoncé qu’elle ne se présenterait pas à un troisième mandat lors des prochaines élections municipales de 2026. Cette décision, mûrement réfléchie, marque la fin d’une ère pour la capitale française et ouvre le champ à une nouvelle génération de leaders politiques.

Anne Hidalgo a expliqué que deux mandats étaient, selon elle, suffisants pour apporter des changements significatifs dans une ville. « Je me suis toujours inscrite dans l’idée que deux mandats étaient suffisants pour mener à bien de profonds changements », a-t-elle déclaré, mettant en avant les succès de son administration, notamment l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques qui ont été un véritable triomphe populaire.

La maire sortante a également souligné son intention de rester pleinement engagée jusqu’à la fin de son mandat, assurant qu’elle continuerait à travailler « avec la même énergie » qu’à son arrivée à l’Hôtel de ville. Cette annonce précoce, selon elle, est un signe de respect envers les Parisiens et une manière de préparer une « transmission sereine » du pouvoir.

Pour sa succession, Hidalgo a clairement désigné le sénateur socialiste Rémi Féraud comme son successeur potentiel. À 53 ans, ce dernier possède « la solidité, le sérieux et la capacité de rassemblement nécessaires » pour diriger la ville, selon les mots de la maire. Cependant, la succession ne semble pas si simple. Emmanuel Grégoire, l’ancien premier adjoint d’Hidalgo, s’est déjà déclaré candidat, promettant de « réconcilier » les Parisiens et de calmer les tensions internes du parti.

La rivalité entre Féraud et Grégoire est déjà palpable, ce dernier ayant obtenu le soutien de nombreux militants socialistes. Hidalgo, tout en admettant qu’elle n’impose rien, a indiqué sa préférence pour Féraud, soulignant néanmoins que la décision finale reviendrait aux militants socialistes parisiens.

Au-delà de la succession à la mairie, Hidalgo a précisé qu’elle ne se présenterait pas à la prochaine élection présidentielle et envisage de se consacrer à la création d’une force sociale-démocrate et écologiste, potentiellement en collaboration avec l’eurodéputé Raphaël Glucksmann. Elle souhaite également poursuivre son engagement sur les questions de justice climatique, à l’échelle nationale et internationale.

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