Société
Prix alimentaires : pas de baisse possible avant mars 2024, selon des distributeurs
Les distributeurs Intermarché et Système U annoncent que la baisse des prix alimentaires ne sera envisageable qu’après les négociations de mars 2024 avec les industriels. Ils réclament une révision du système de négociations annuelles pour une plus grande flexibilité.
Une baisse significative des prix alimentaires ne sera pas possible avant mars 2024, selon les déclarations des dirigeants d’Intermarché et de Système U. Les deux enseignes de grande distribution ont exprimé leur souhait de renégocier rapidement les conditions de ces négociations, afin de permettre une plus grande flexibilité dans l’ajustement des prix.
Lors d’une réunion avec le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, et la ministre déléguée au Commerce, Olivia Grégoire, les représentants des distributeurs ont soulevé l’enjeu de la périodicité des négociations. Actuellement, les supermarchés et les industriels de l’agro-industrie négocient une fois par an, pour des prix qui s’appliquent tout au long de l’année. Cette situation limite la capacité d’ajuster les prix en fonction des évolutions du marché.
Le patron d’Intermarché, Thierry Cotillard, a souligné la nécessité de changer la loi sur les négociations du secteur pour permettre des ajustements à la hausse ou à la baisse en fonction des circonstances. Le président de Système U, Dominique Schelcher, a également critiqué ce système qui entrave la flexibilité nécessaire pour répondre aux variations des coûts de production.
La réunion avec les ministres a été qualifiée de « très positive et annonciatrice de mesures concrètes » par Michel Biero, directeur exécutif achat et marketing de Lidl France.
Cependant, le défi reste de convaincre les grands industriels, notamment étrangers, de participer aux renégociations avant mars 2024. Les distributeurs souhaitent éviter d’attendre la date prévue pour les négociations annuelles pour refléter les réductions de coûts de production de nombreux produits dans les rayons des supermarchés.
Cette situation a suscité des tensions entre les industriels de l’alimentaire et les distributeurs, et une réunion séparée est prévue jeudi avec les industriels pour discuter de ces enjeux.
En juillet, les prix alimentaires avaient augmenté de 12,7% par rapport à l’année précédente, bien que cette inflation soit en baisse par rapport aux 13,7% enregistrés en juin. Malgré cette diminution de la croissance des prix, une réduction concrète des prix dans les rayons des supermarchés reste à réaliser.
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